28 décembre 2010

Les jeunes agriculteurs et l'école


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Toujours présents depuis plusieurs années pour des actions solidaires ou humanitaires, les Jeunes Agriculteurs (JA) du canton de Duras ont décider de s'investir cette année auprès des Associations de parents d'élèves (APE) gérant ou s'occupant des cantines de deux regroupements pédagogique intercommunaux (RPI) du pays de Duras.


Sauvegarder l'école rurale
Le président des JA, Fabrice Pauvert, s'inquiète de l'inégalité de traitement entre « les enfants des villes » et « les enfants des champs », quant aux sorties extra-scolaires ou sorties pédagogiques.
Ainsi, il invite chacun à réfléchir à la vie dans les cantons ruraux ainsi qu'à la sauvegarde des écoles et services de proximité qui, trop souvent, sont sacrifiés sur l'autel de la rentabilité : « Après les déserts médicaux, les déserts scolaires. »
Sur cette même longueur d'ondes, il est urgent de réfléchir, dixit le président des JA, sur la nécessité pour les collèges et lycées de s'approvisionner chez les producteurs locaux. Certaines cantines dont celles des RPI de Villeneuve, Saint-Astier, Savignac, Saint-Sernin et Soumensac, Loubès-Bernac ou encore Saint-Jean-de-Duras ont déjà franchi le pas et s'approvisionnent principalement, et dans la mesure du possible, chez les producteurs et commerces locaux (car on a toujours un producteur local près de chez soi) et arrivent à un prix de repas très correct dans une fourchette de 1,75 € à 1,92 €.
Lentement mais sûrement, il semble que les élus axent leur politique sur cette voie de l'achat en local. Fabrice Pauvert se félicite que la Région (qui a en charge les lycées) mène une expérimentation en ce sens dans vingt-cinq lycées d'Aquitaine, le département de Lot-et-Garonne, pour les collèges, emboîtant le pas.


Dons des JA
Les Jeunes Agriculteurs ont décidé cette année de faire des dons (produits locaux, pots de miel, paniers de fruits et légumes, lots de vin) à deux associations de parents d'élèves des RPI de Saint Sernin, Villeneuve-Saint-Astier, Savignac et Loubès-Bernac, Saint-Jean-Soumensac. Ce don va permettre aux deux APE d'organiser lotos et autres manifestations afin d'assurer le financement de sorties extra-scolaires des écoliers des champs.
Cette conviviale rencontre s'est déroulée jeudi soir au multiservices la Clé des champs de Saint-Sernin en présence des Jeunes Agriculteurs, des parents d'élèves et leurs enfants, et de Céline Petiton et Blandine Garnaud, présidentes des deux APE bénéficiaires de ces dons. Les deux responsables associatives remercient chaleureusement les JA pour cette aide bénéfique aux enfants.

26 décembre 2010

BONNE ANNEE

Tous nos voeux accompagnent les lecteurs du blog pour les fêtes de fin d'année

25 décembre 2010

23 décembre 2010

Anglaises dans le Sud-Ouest


Lu dans
Accueil

Maria-Louise Sawyer dans son jardin (DR)

Au début des années 2000, des milliers de Britanniques se sont installés dans les campagnes françaises, notamment dans le Sud et en Poitou-Charentes. Ils rêvaient de « la belle vie » à la française. Depuis, les réalités de l'expatriation et la crise les ont frappées de plein fouet. Délaissées par leurs maris, esseulées, certaines sont aujourd'hui en grande difficulté.
A 53 ans, Maria-Louise Sawyer survit. En 2002, elle quitte la Grande-Bretagne pour une vie paisible en France avec son mari Carol Peter. Depuis, cette Britannique originaire du Devon a déchanté.
Six ans après son installation au lieu-dit La Leigne, dans les environs d'Angoulême (Charente), elle trouve chez elle un mot : « Je suis parti. » Son domicile saccagé. De la nourriture sur les murs, ses vêtements lacérés, son compte en banque vidé. Aujourd'hui, Maria-Louise ne dépense pas plus de 20 euros par semaine pour ses repas.
Son cas n'est pas isolé. Pour venir en aide à ses compatriotes, abandonnées dans l'Hexagone, elle a créé un blog, Waif, Women Alone in France (« Femmes seules en France », en anglais, l'acronyme signifie aussi « enfant abandonné »). Plus de 1 000 personnes l'ont déjà contactée. Au programme : écoute, soutien, conseils juridiques et aide aux formalités administratives. Son histoire a été narrée dans presse britannique, du Daily Mail au Times.

Maria-Louise a « toujours rêvé d'habiter en France ! »

Avec le recul, Maria-Louise pense que le naufrage de son mariage est dû à un problème d'intégration :
« J'avais 45 ans, je travaillais en tant qu'agent immobilier indépendant. Je vendais des maisons à des Anglais bien sûr, mais aussi à d'autres étrangers et quelques Français. »
Maria-Louise apprend la langue, sympathise avec des Français. Quand son mari, un retraité de 67 ans, ne cherche pas à s'intégrer. « Je devais lui traduire la conversation quand nous recevions des amis. Il se sentait exclu. »
En juin 2005, Carol Peter est victime d'un accident vasculaire. Peu à peu, il devient alcoolique. Le 8 mars 2008, sans crier gare, il rentre en Angleterre.
Après vingt-six ans de mariage, Maria-Louise Sawyer doit refaire sa vie. Sans enfants, sans famille -fille unique, parents décédés- sans travail. A 50 ans passés, ses diplômes en biologie et littérature ne lui sont d'aucun secours :
« J'ai toujours travaillé. Mais, vu le marché, je ne pouvais plus continuer dans l'immobilier. On me propose quelques missions d'intérim comme des inventaires, de nuit. Je touche en moyenne 150 euros de RSA, selon ce que j'ai gagné dans le mois. »
Maria-Louise vit avec moins de 400 euros par mois. L'emprunt de sa maison lui en coûte 300. Elle ne mange parfois qu'un yaourt par jour. Pourtant, elle ne cherche pas à rentrer au pays. « J'ai toujours rêvé d'habiter en France ! »

« Les émissions de télé vantaient la qualité de vie en France »

Les femmes qui demandent de l'aide à Maria-Louise ont aussi bien 30 ans que 70 ans. Beaucoup ne parlent pas ou très peu français. Leur point commun ? Elles imaginaient le pays des mangeurs de grenouille comme un havre de paix :
« Il y a dix ans, de nombreuses émissions de télé vantaient le climat, la qualité de vie et même le faible taux de criminalité en France ! »
D'où une arrivée massive de British sur la Côte d'Azur, en Dordogne, en Charente ou en Bretagne. Le hic : certains se sont révélés plus cigales que fourmis.
Heather Davey (DR)Heather Davey, 47 ans, vit à Saint-Germain-de-Longue-Chaume, dans les Deux-Sèvres. Divorcée, mère de deux ados, elle est arrivée dans la région en 2007 ; avec David, son nouveau compagnon. Retraités, ses parents l'ont suivi :
« David pilotait de petits avions. Il devait rénover notre maison, achetée par mon père. Et créer des gîtes sur nos 83 hectares de terrain. Il n'a jamais rien fait, à part dilapider notre argent. »
Son compagnon l'a quitté au bout de deux ans, en la laissant sans ressources, avec 1 700 euros d'électricité à payer.

Heather touche le RSA pour garder la tête hors de l'eau

En Angleterre, Heather gérait le service clients d'un magazine. Titulaire d'un « printing degree » (diplôme non reconnu en France), elle garde des animaux domestiques à domicile (en anglais, « house sitting ») avec le statut d'autoentrepreneur.
En septembre, elle n'a gagné que 25 euros. RSA, allocations familiales et aide de ses proches lui permettent de garder la tête hors de l'eau. « C'est si difficile quand on a rien ! »
De nombreux couples ont suivi la même démarche. Acheter une maison dans un village agréable (le taux de l'euro leur était alors favorable), la rénover et profiter de leurs économies ou leur retraite.
Crise, configuration du marché du travail français, barrière de la langue, isolement géographique, taux monétaires défavorables… Face aux difficultés, beaucoup d'hommes sont rentrés. Seuls.

« Les hommes ont plus de mal avec la langue, ils sortent peu »

Avocat anglophone et conseiller du Waif, Jean-Michel Camus ne passe pas une journée sans apporter une aide juridique à un(e) Anglais(e) :
« J'ai des clients britanniques depuis vingt ans. Dans les années 90, on voyait des retraités s'installer dans le Sud-Ouest. Depuis 2000, des familles emménagent dans l'Ouest. Le mari fait des allers-retours pour son travail. »
S'il conseille plus de femmes que d'hommes, il ne conclut pas à une réalité sociologique. Quant à la supposée inconscience des nouveaux arrivants -qui vivent de leur bas de laine- il la nuance.
De son côté, Angela Simmons, psychothérapeute et chroniqueuse au FrenchPaper, avance une hypothèse prudente. S'il semble y avoir plus d'épouses délaissées que de maris, cela pourrait s'expliquer par le fait que « généralement, les hommes ont plus de difficultés avec la langue. Ils sortent peu, se renferment… et ont plus facilement le mal du pays. »
Photos : Maria-Louise Sawyer dans son jardin, Heather Davey (DR)
►Mise à jour 19 décembre 2010 à 16h44. Précision sur la presse britannique, qui a déjà évoqué la situation de Mme Sawyer.
Ailleurs sur le Web

22 décembre 2010

L'exemple !

Le populisme s'arrête à la surface des choses, le populisme ne réfléchit pas il incite à tirer. Il voit le vol, pas l'homme qui est derrière. Il se fait justice lui-même nous faisant remonter à la barbarie des premiers temps, un temps d'avant la vie en société, où seul comptait l'individu. La société a inventé la police mais aussi la justice, elle a mis en place une hiérarchie des peines dans laquelle la peine de mort n'existe plus même pour un voleur de truffes.

Et les députés comment ont-ils pu voter -heureusement pas tous- un amendement qui les condamne moins qu'un voleur de mobylette en cas de dissimulation frauduleuse, donc de vol de l'Etat. La vertu des gouvernants, c'est l'exemple, seul moyen de faire reculer le populisme dont se nourrit l'extrême droite. Après les ministres, Woerth qui brade les légions d'honneur et Hortefeux qui est condamné pour racisme où est l'exemple ?

13 décembre 2010

Deux réalités s'entrechoquent

Profonde remarque de Dominique Reynié, Directeur de la Fondation pour l'Innovation Politique (proche de la majorité gouvernementale - eh oui ! - dans le Journal du Dimanche de ce week-end

"La société française devient de plus en plus âgée, plus craintive, plus conservatrice, dans un monde qui est, lui, plus ouvert, plus compétitif et plus innovant."


Comment faire ?

10 décembre 2010

Loi de 1905

Hier M. Borloo a fêté l'anniversaire de la loi de séparation de l'église et de l'Etat à laquelle on est tant attaché en France. Un ami italien me signalait le paradoxe actuel de cette loi qui oblige les collectivités locales et l'Etat pour ce qui concerne les cathédrales, à entretenir un patrimoine de plusieurs dizaines de milliers d'édifices cultuelles dont peu ont un intérêt historique ou culturel. Les impôts servent bien souvent à conserver des centaines de milliers de m2 la plupart du temps vides.

En Italie au contraire, l'église gère son propre patrimoine achète et vend quand elle ne peut pas subvenir à l'entretien. Des églises sont ainsi transformées en appartement, en bureaux voire en boites de nuit. Finalement n'est-ce pas une meilleure affectation des ressources ?

03 décembre 2010

concours des villages fleuris : Soumensac distingué.

Soumensac remporte le 2e prix du concours des villages fleuris organisé par le Conseil Général de Lot et Garonne. Jacques Testet, notre adjoint au maire, en charge des espaces verts et fleuris, est lui personnellement récompensé par un 5e prix des balcons et terrasses fleuris.

Musée de l'Outil Manuel
Photo musée de l'outil