Nous leur dédions ce poème de Wordsworth "Daffodils" (danse avec les jonquilles)
NDLR ; nous attendons une traduction de nos amis anglais ou français...
I WANDER'D lonely as a cloud
That floats on high o'er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils;
Beside the lake, beneath the trees,
Fluttering and dancing in the breeze.
Continuous as the stars that shine
And twinkle on the Milky Way,
They stretch'd in never-ending line
Along the margin of a bay:
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.
The waves beside them danced; but they
Out-did the sparkling waves in glee:
A poet could not but be gay,
In such a jocund company:
I gazed—and gazed—but little thought
What wealth the show to me had brought:
For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude;
And then my heart with pleasure fills,
And dances with the daffodils.
William Wordsworth. 1770–1850
Arthur Quiller-Couch, ed. 1919. The Oxford Book of English Verse: 1250–1900.
2 commentaires:
Un petit essai de traduction, sans doute il ya plus subtil, plus fin. je vous la propose quand même :
Je vagabonde solitaire comme un nuage
Qui flotte au-dessus des vallées et des collines,
Quand tout à coup, j'ai vu une foule,
Une immensité de jonquilles dorées;
A côté du lac, sous les arbres,
S'agitant et dansant dans la brise.
Permanentes comme les étoiles qui brillent
Qui scintillent sur la Voie lactée,
Elles s'accorchent comme une ligne sans fin
Tout au long de la baie :
J'en ai vu des dizaines de milliers en un clin d'œil,
Trémousser leurs têtes en une danse frénétique.
Les vagues dansaient à côté d'elles,
Et les vagues scintillaient d'allégresse:
Un poète ne pouvait pas ne pas être ravi,
D'être en si ravissante compagnie:
J'ai regardé et regardé fixement, et me suis dit en moi-même
Qu'est-ce que la richesse de ce spectacle a provoqué chez moi:
Parfois, quand allongé sur mon divan
Distrait, le vague à l'âme,
Elles éclairent jusqu'au plus profond de mes yeux
C'en est une vraie félicité, solitaire;
Alors, mon coeur se remplit d'allégresse,
Et il danse avec les jonquilles.
Jean Louis GIRON
Rectificatif sur cet essai de traduction:
4ème ligne 2ème strophe
(...)Le long de la berge
Dernière ligne 3ème strophe:
(...)Quelle richesse que ce spectacle (tout simplemnt
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