La guerre de 14 et les nationalismes

Demain, c'est le 11 novembre.
Le blog commémore cette date en republiant la copie du livre du canton de Duras posté à l'époque des élections européennes. On n'a pas modifié le commentaire qui est toujours d'actualité.

En cette période de célébration du centenaire de la déclaration de la guerre de 14, il est un devoir de se souvenir de nos concitoyens qui sont morts durant ce conflit et de ceux qui ont été mobilisés pendant 6 ans entre 1914 et 1919.

Pour cela, il est un livre publié dans les années 20 dans la plupart des cantons de France. Un Livre d'Or, comme il s'appelait, rendant hommage à ces disparus et publiant une courte notice biographique sur chacun d'eux. C'est un fac similé des pages concernant Soumensac que nous allons parcourir ensemble au cours des prochains mois. Commençons par les mobilisés. Ils étaient 73 (voir la liste ci-dessous). Elle commence à Louis Barbot et se termine à Marcel-Pierre Vasseau. Des noms qui nous parlent encore aujourd'hui ! 24 ne sont pas revenus de la guerre soit près de 1 mobilisé sur trois. Regardez autour de vous : dès qu'il y a trois hommes de plus de 18 ans, un va mourir dans le conflit. Un sur trois, c'est énorme.

La cause de cette hécatombe : LE NATIONALISME. L'affrontement des nationalismes exacerbés par des hommes politiques irresponsables : serbe, français, allemand, autrichien, hongrois, roumain, bulgare, etc. qui a conduit au massacre de 18, 6 millions de morts en Europe dont 1,4 millions de français et... nos 24 concitoyens. Il faut se souvenir et éviter que cela ne recommence. "Plus jamais ça" avaient l'habitude de dire les anciens-combattants à la sortie du conflit. Ils savaient de quoi ils parlaient !

Se souvenir, c'est agir. Dimanche prochain aucune voix pour les adorateurs du nationalisme qui malheureusement refleurissent un peu partout en Europe : au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et chez nous aussi avec le Front National et d'autres. Ceux qui vous disent qu'on est protégé par des frontières, qu'il faut se replier derrière ses barrières ne se souviennent pas des 18,6 millions de morts de la première guerre mondiale auxquels ont conduit les discours de haine et d'exclusion. Refusez ces discours.

Oui l'avenir, c'est l'Europe, plus d'Europe, plus de démocratie, une Europe qui nous a apporté 60 ans de paix continue, du jamais vu sur notre continent. Dimanche 25 mai pour les élections européennes, pas une voix pour les nationalistes ou ceux qui honteux se cachent derrière le masque du souverainisme.