26 août 2014
Le musée du fer à repasser
24 août 2014
Marché des producteurs et des artistes
Le marché des producteurs s'est enrichi cette année de la présence d'artistes de talent. La semaine dernière, c'était Jean-Christophe Prignon et Jean-Louis Giron, soumensacais, qui présentaient leurs oeuvres : des sculptures en bois pour le premier, des aquarelles pour le second.
Cette semaine, c'est Henk qui présente ses oiseaux et se vaches. Décidément, Soumensac est un village d'artiste !C'est si bon quand c'est défendu
Hier soir à Soumensac Catherine Delourtet accompagnée par Florian Digne au piano nous a régalé avec le répertoire de Marie Dubas, plus grande fantaisiste music-hall d'avant guerre. Elle a interprété avec une énergie communicative les plus beaux textes de Francis Carco ou Pierre Mac Orlan ou des chansons comiques ou coquines. Une voix saluée par la salle enthousiaste
20 août 2014
Des questions toujours sans réponse
Le piéton de Soumensac s'interroge sur les raisons qui font que la lettre de l'Association pour la Protection et le développement de Soumensac du 12 mars 2014 et les questions réitérées lors de l'AG de la même association le 19 juillet (vous trouverez les liens ci-dessous) sont restées sans réponse à ce jour. Cela fait 6 mois pour la première lettre ! Les réponses aux questions sont-elles si difficiles ? Les questions sans intérêt ? La trentaine d'habitants du village qui se sont réunis en association méritent une réponse.
http://soumensac.blogspot.fr/2014/07/compte-rendu-de-lag-de-lassociation.html
http://soumensac.blogspot.fr/2014/03/une-lettre-de-lassociation-pour-la.html
http://soumensac.blogspot.fr/2014/07/compte-rendu-de-lag-de-lassociation.html
http://soumensac.blogspot.fr/2014/03/une-lettre-de-lassociation-pour-la.html
Assainissement
Depuis plusieurs jours une technicienne de la SAUR, la compagnie d'eau parcourt le village et nous interroge sur l'assainissement. Dans le village où les eaux usées sont évacuées dans les caniveaux, les travaux s'avèrent urgents. D'après la technicienne la construction du tout à l'égout est prévu pour 2015. C'est une bonne nouvelle.
A l'occasion de ce vaste chantier pour une petite commune comme la notre, les rues du village vont être bouleversées. Vous trouverez ci-dessous un exemple d'aménagement doux observé dans le Gers. Il préserve la qualité du bâti et favorise une circulation douce, autorisant la cohabitation des voitures et des piétons. Le goudron peut être remplacé par un calcaire ou un bêton poreux laissant pénétrer les eaux de pluie.
A l'occasion de ce vaste chantier pour une petite commune comme la notre, les rues du village vont être bouleversées. Vous trouverez ci-dessous un exemple d'aménagement doux observé dans le Gers. Il préserve la qualité du bâti et favorise une circulation douce, autorisant la cohabitation des voitures et des piétons. Le goudron peut être remplacé par un calcaire ou un bêton poreux laissant pénétrer les eaux de pluie.
Hommage aux trois résistants de Duras
10 août 2014
Un sénateur au marché des producteurs de pays de Soumensac
P. Camani à Soumensac le 10 juillet 2014 |
Pierre Camani, Président du Conseil Général de Lot et Garonne et sénateur est venu déjeuner ce matin sur le marché des producteurs de Soumensac. Il a félicité le président du marché, Olivier Demaret, et a pu s'entretenir avec l'ensemble des producteurs pour les féliciter de la qualité des produits offerts et l'organisation du marché. La foule qui se pressait autour des stands ne pouvait que le convaincre de la réussite de cette manifestation. Jacques Testet a eu l'occasion de lui présenter brièvement ses trois musées. P. Camani a évidemment admiré la qualité de l'environnement des promenades et la vue extraordinaire qui contribue pour beaucoup à l'attrait du village et au succès de cette manifestation. Il faut préserver cela. Le sénateur a promis de revenir. Ce fut un grand honneur pour notre village et pour tous ses habitants de l'accueillir.
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08 août 2014
La Pierre du Diable
Le Pas-du-Diable ou Le Rocher-du-Diable sur la commune de
Soumensac, Lot-et-Garonne. La photographie a été prise le 19 décembre 2001
(Philippe Roux). Cette unique pierre se trouve dans un environnement de broussailles
et d’arbres, à proximité d’un champ, au sud de Soumensac dans le « Bois de
la Pantoufle » à proximité du hameau « Les Roches ».
(Au-dessus de la double flèche : clé pour ordre de grandeur) |
Diverses hypothèses peuvent être avancées afin de trouver une
explication à cette pierre ronde avec une cavité en forme de « pas ».
La mémoire collective, transmise de générations en générations, rapporte que cette
pierre a, par le passé, côtoyé d’autres blocs rocheux (date non connue). Le nom
du lieu-dit « Les Roches » plaide en faveur d’un site ayant accueilli
plusieurs roches rapportées. Si l’on s’appuie sur la mémoire, il est possible
d’émettre l’idée (avec une très grande prudence) qu’à cet endroit une
allée couverte (sépulture collective) ait pu être érigée au Néolithique récent/final.
Si l’on considère cette hypothèse, la forme de la pierre pourrait être ce que
l’on nomme : « bouchon de trou d’homme » d’une allée couverte.
Il est assez fréquent que ce type de construction ait disparu sous l’effet du
temps et de l’utilisation des terres. De surcroît, très tôt dans l’histoire de
l’humanité (dès l’âge du fer) ces structures funéraires étaient réutilisées en
sépultures ou plus tard en abris divers. Les orthostats
des mégalithes ont été utilisées au cours de
l’histoire dans divers buts : constructions diverses, empierrement de
chemins, murets (après fragmentation ou concassage), etc.
Le « bouchon » d’une allée couverte servait à refermer le
sépulcre entre les inhumations. La cavité en forme de « pas », que
l’on peut observer sur la pierre de Soumensac, pourrait être une encoche taillée
dans laquelle un pieu (une cale) venait s’insérer afin de tenir plaqué le
bouchon sur le « trou d’homme » pour garder le sépulcre clos. L’utilisation
sur plusieurs centaines d’années peut expliquer la forme et le polissage en forme de « pas » dû aux modalités de l’utilisation et/ou aux conséquences de la fabrication.
Je vous livre donc cette conjecture pour discussion et peut-être rechercher aujourd’hui ce que peuvent en dire les « anciens ». Je ne sais pas si des études archéologiques ont été effectuées sur cette roche qui semble aujourd’hui bien esseulée. Elle peut être hors contexte archéologique ou appartenir à une époque beaucoup plus récente. Il est possible qu’elle ait déjà été interprétée précisément ou qu’elle ait fait l’objet d’écrits locaux.
Je vous livre donc cette conjecture pour discussion et peut-être rechercher aujourd’hui ce que peuvent en dire les « anciens ». Je ne sais pas si des études archéologiques ont été effectuées sur cette roche qui semble aujourd’hui bien esseulée. Elle peut être hors contexte archéologique ou appartenir à une époque beaucoup plus récente. Il est possible qu’elle ait déjà été interprétée précisément ou qu’elle ait fait l’objet d’écrits locaux.
Les légendes sur les mégalithes font souvent état du Diable ou des Fées
(c’est pour cette raison que j’ai émis l’hypothèse d’un vestige de structure
mégalithique). Diverses histoires viennent mettre un sens à des situations
particulières qui ne s’expliquent pas facilement. L’intercession du
magico-religieux avec le quotidien donne à certains lieux une valeur
particulière. Le rapport au diable ou aux fées était un moyen d’envisager le
site et de poser une « barrière psychologique » à un lieu que l’on voulait
singulier. C’était une manière d’imaginer certains enjeux d’un monde au-delà de
l’homme. Le monumentalisme des dolmens et allées couvertes a favorisé des
croyances et des pouvoirs spécifiques à certaines pierres ou grottes afin de
justifier leurs présences insolites ou la crainte qu’elles pouvaient susciter. Au
fil des siècles les pierres dressées, les dolmens, allées couvertes, les
hypogées, les grottes ont eu de nombreuses interprétations. Ces organisations
artificielles ou naturelles ont fait l’objet de lieux de culte peu ou prou
occultes. Les autorités religieuses chrétiennes ont combattu avec vigueur en
détruisant ces vestiges préhistoriques ou, plus judicieusement, en forçant leur
christianisation afin de lutter contre le phénomène de croyance, symbole
éminent du paganisme.
Ci-dessous : exemple d’un trou d’homme et
d’un bouchon de fermeture d’une allée couverte à Guiry-en-Vexin (Val-d’Oise)
Voilà une rapide réflexion très personnelle sur un
« lieu-objet » de la commune de Soumensac qui mérite d’être
approfondi. Je ne suis pas revenu sur le site depuis 2001 !
Philippe Roux
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