11 novembre 2012

Cérémonie du 11 novembre



La commémoration de l'armistice du 11 novembre a eu lieu ce jour au monument aux morts de SOUMENSAC en présence de la conseillère générale, de M. Bernard patissou, maire et d'une large délégation du conseil municipal. On a aussi remarqué la présence de nos amis britanniques toujours fidèles à cette manifestation d'hommage, en particulier celle de Chris Sutcliff, dernier ancien combattant de la II guerre mondiale habitant sur la commune. Sa guerre a été racontée dans un précédent numéro du blog (voir ci-dessous). Après le dépôt de gerbe par Mme Agnès Gatel, un jeune homme a lu le message de l'association des anciens combattants.

On a pu regretter que le message de M. Kader ARIF, ministre délégué auprès du ministre de la défense, en charge des anciens combattants ne soit pas lu. En ce jour, il rendait, pour la première fois dans cette cérémonie, en application d'une loi de début 2012 un hommage à tous les combattants morts pour la FRANCE y compris lors des conflits récents comme l'Afghanistan. Vous trouverez ci dessous le

MESSAGE DE M. KADER ARIF


"Commémoration de la Victoire et de la Paix,
 Hommage à tous les Morts pour la France
Le 11 novembre 1918 à 11 heures, les clairons sonnaient le cessez-le-feu tout au long de la ligne de front mettant fin à quatre ans d'une terrible guerre. Premier conflit mondial, qui marque par son ampleur et par le nombre de victimes, militaires et civiles, l'entrée brutale dans ce 20 eme siècle sanglant, la Grande Guerre marquera à jamais les esprits. Car malgré la joie de la victoire, les familles pleuraient leurs morts. Une hécatombe venait de se produire et, bientôt, chacun ressentait l'impérieuse nécessité que la Nation tout entière, pour se reconstruire, reconnaisse son malheur et s'y associe.
Plusieurs étapes favoriseront cette résilience.
– L'inhumation sous l'Arc de Triomphe, le 28 janvier 1921, du corps d'un soldat inconnu, pour
symboliser tous les morts de la Grande Guerre.
– Le vote par le Parlement, il y a eu 90 ans cette année, le 24 octobre 1922, d'une loi fixant au 11
novembre la "commémoration de la victoire et de la paix".
– L'allumage, par André Maginot, ministre de la guerre et des pensions, le 11 novembre 1923, d'une
flamme sur la tombe du Soldat Inconnu, qui, depuis lors, ne s'est jamais éteinte.
– La réalisation de monuments aux morts dans presque toutes les communes, pour porter les noms
de  leurs enfants "morts pour la France", auxquels s'ajouteront, ultérieurement, ceux des victimes des
autres conflits.
La disparition des témoins de la guerre de 1914-1918 et l'inéluctable déclin du nombre des acteurs des conflits suivants appelaient une évolution pour maintenir la portée symbolique de cette journée. C'est le sens de la loi du 28 février 2012, qui élargit la portée du 11 novembre à l'ensemble des morts pour la France tout en conservant les autres journées nationales commémoratives.
C'est donc la reconnaissance du pays tout entier à l'égard de l'ensemble des Morts pour la France tombés pendant et depuis la Grande Guerre qui s'exprime aujourd'hui, particulièrement envers les derniers d'entre eux, ceux qui ont laissé leur vie en Afghanistan. Elle s'inscrit dans une politique commémorative ambitieuse qui vise à transmettre la mémoire, à favoriser la compréhension de notre histoire nationale commune et son appropriation par les jeunes générations.
Les parlementaires du début des années vingt avaient voulu que la journée nationale du 11
novembre soit placée sous le double signe de la Victoire et de la Paix. Ce dernier but semblait alors bien aléatoire, comme allaient le démontrer les décennies suivantes. Mais finalement, ces parlementaires étaient des précurseurs. En volant la loi instituant une "Journée de la victoire et de la paix", ils espéraient que soit célébrée dans l'avenir une "Journée de la victoire de la paix". Le temps et la volonté des peuples leur ont donné raison. "


A gauche sur la photo M. Bausse de Colombet et à droite Mme Prioleau, belle-soeur de Jean Prioleau, mort pour la France, dont le nom est inscrit sur la stèle

08 novembre 2012

Droits de plantation



08/11/12 L'Aquitaine refuse la libéralisation des droits de plantation - France 3 Aquitaine
aquitaine.france3.fr/2012/11/07/l-aquitaine-refuse-la-liberalisation-des-droits-de-plantaion-140017.html 1/2
Ils étaient des centaines venus de tout ce que l'Europe compte de pays viticoles : France,
Italie, Espagne, Hongrie, Portugal pour dénoncer la proposition faite par l’Organisation
Commune du Marché vitivinicole (OCM Vin) de libéraliser totalement les droits de
plantation avant fin 2015.
Dans une déclaration commune remise à la Commission Européenne, les présidents des
régions vitivinicoles d'Europe demandent " instamment à la Commission d’entendre la
revendication portée par la quasi­totalité des territoires producteurs et de faire
rapidement, conformément à l’expression démocratique, une nouvelle proposition
législative s’appliquant à tous les Etats membres (...) "
L'Aquitaine refuse la libéralisation des droits de plantation
Alain Rousset s'est rendu aujourd'hui à Bruxelles en compagnie de viticulteurs girondins. Ils
entendaient protester contre la libéralisation des droits de plantation, ce qui entraînerait, selon eux,
un risque de surproduction.
Pour Alain Rousset, " les conséquences probables de cette mesure sur l’économie,
l’aménagement du territoire, les paysages, le tourisme, l’environnement seront la
surproduction, la chute des prix, la diminution de la qualité, la perte de notoriété, la
disparition des exploitations familiales, la délocalisation du vignoble vers les plaines…" Et
le Conseil Régional d'insister : " les projections montrent que la libéralisation des droits se
traduirait en France par une augmentation de 30% des surfaces cultivées et une baisse
immédiate de la qualité et des revenus des viticulteurs. L’Aquitaine, principale zone de
production de vins de qualité dans l’Union Européenne, serait particulièrement touchée
par les conséquences de cette réforme."
Des viticulteurs girondins représentant les appellations Graves, Médoc, Saint­Emilion et
Bordeaux ont fait le déplacement à Bruxelles. Bernard Farges, le président du syndicat
des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur annonce d'ores et déjà un " événement visible
" dans toutes les régions viticoles d'Europe le 11 décembre prochain. A Bordeaux, il se
déroulera Place de la Bourse.