24 juillet 2008

André DAVID : Paris, Alger, Soumensac
Un hommage sera rendu à André David au cours d'un récital de piano exceptionnel donné par Geneviève IBANEZ dans l'église de Monbos (Dordogne) (voir l'affiche ci-dessous) dimanche 27 juillet à 17 heures, à côté de Soumensac, le pays de ses parents et celui de son enfance.

Renseignements et réservations au 05 53 58 80 73 ou 05 53 58 48 16


Monographie extraite du programme du concert :
André David est mort à Paris le 5 Juin 2007.Il laisse un catalogue important et diversifié malgré une volonté de ne prendre en compte que les œuvres écrites à partir des années 70. C’est, en effet, le moment où s’affermit sa vocation de compositeur, portée par un travail régulier et approfondi, après de longues années principalement consacrées à l’exercice de la médecine.Il était né le 22 février 1922 à Alger, dans un milieu où les arts et la littérature se voyaient reconnaître une place éminente. Son père, Maurice David, fut une figure respectée du monde universitaire, apprécié autant pour sa droiture de caractère que pour sa vaste culture. Sur ce double aspect des choses il n’est pas indifférent de savoir, par exemple, qu’il s’était opposé pendant les années de guerre, aux ordres d’exclusion des instituteurs juifs et communistes, et qu’il avait,par ailleurs, entretenu une correspondance avec divers écrivains, notamment Montherlant, Mauriac, Jules Romain et Paul Valéry. Son amitié avec Darius Milhaud offrit à son fils un premier contact mémorable avec le monde de la musique. Enfin parmi les réalisations de ce militant de l’éducation républicaine il faut noter la création, aux côtés des compositeurs Henri Barraud et Robert Planel, de la Maîtrise de la Radiodiffusion Française. On ne s’étonnera pas que, dans un tel contexte, André David ait développé une personnalité d’une intégrité exemplaire, marquée par un intérêt passionné pour l’art moderne sous toutes ses formes : la musique et la littérature, mais aussi la peinture dont il suivit attentivement l’évolution tout au long de sa vie.Les premières années c’est la lumière méditerranéenne : Tunis et Alger puis, au gré des affectations de son père, diverses villes universitaires dont Carcassonne. C’est, enfin, le retour à Alger au moment de l’adolescence et du baccalauréat. Cependant, le refus d’obéissance aux directives de Vichy et le limogeage de Maurice David déterminent un retour forcé et définitif en métropole. André David s’inscrit à la faculté de médecine de Montpellier et poursuit en parallèle ses études musicales au Conservatoire de cette ville sous la direction du compositeur, Grand Prix de Rome, Maurice le Boucher. Une brillante exécution de Liszt lui vaut un premier prix de piano. Cependant, pour échapper au S.T.O., il passe l’année 1943 dans la clandestinité, en Haute-Savoie. La fin de la guerre c’est la nomination de Maurice David à Paris et, pour son fils, la férule de Noël Gallon, grand professeur - Olivier Messiaen reconnaîtra sa dette à son égard - et, aussi, homme terriblement jaloux de ses prérogatives.En 1948, André David commence une carrière de pneumologue et, à ce moment là, épouse Monique Sauvegrain (1926-1973), peintre, ancienne élève d’Yves Brayer. On aurait tort de considérer cette époque où il mena la vie active d’un médecin parisien comme une période perdue pour sa vocation première. Le piano restait quotidiennement un compagnon fidèle, avec plusieurs exécutions en concert. Il ne fait pas de doute que la mise en état de veille des projets de création fut aussi une manière d'en préciser les enjeux. Les deux piliers: musique et médecine de cette existence étaient appelés à connaître une modification et un nouvel équilibre. La musique allait peu à peu revenir au premier plan et le moment de retrait de la vie médicale devait sonner, en réalité, l’heure d’un nouveau départ.En 1975 André David épouse Pierrette Germain, musicologue, professeur et productrice à Radio-France. Elle écrit pour lui poèmes ou livrets et, de cette collaboration, naîtront plusieurs œuvres : des mélodies, la cantate La Mère et le Roi et l’oratorio Le Chêne de lumière.L’importance et l’ambition des pages pour piano ne surprennent pas quandon sait que l’auteur pouvait se montrer aussi habile que ses interprètes à mettre en valeur les possibilités infinies du clavier exploré dans sa dimension polyphonique, orchestrale et virtuose. Des duos et diverses formations à effectif réduit (certaines d’une instrumentation audacieuse) témoignent d’une maîtrise d’écriture qui doit beaucoup à une pratique de la musique de chambre ininterrompue depuis l’enfance. Plusieurs partitions symphoniques, l’opéra Rodolphe, ou encore, à l’opposé de la riche palette orchestrale, une pièce pour violon seul (Monisme) donnent la mesure du spectre très large de sa création.S’adressant au compositeur lorsqu’il lui remet en 2004 les insignes de Chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres, Charles Chaynes évoque « ...de grands souvenirs qui émergent, notamment Décan pour piano et ensemble instrumental…de même Le Chêne de lumière entendu sous la direction de Jean-Jacques Werner, œuvre très ample, profonde et, comme toujours empreinte de votre sceau expressif. » En 1987, Henri Dutilleux remarquait déjà dans cette musique « …la liberté de langage, l’économie de matériaux dans l’ordre thématique, la souplesse d’écriture pianistique, aussi le foisonnement sonore. » Vingt ans plus tard le catalogue s’est enrichi d’un nombre de pages conséquent, témoignant, jusque dans les derniers jours du musicien, d’une fidélité sans faille aux idéaux de sa jeunesse.
Alexis Galpérine
(Extrait de la préface du catalogue des œuvres d’André David Ed. Delatour)

19 juillet 2008

Organigramme de de la Communauté de Commune du pays de Duras
La photo n'est pas de très bonne qualité. on peut cependant noter que Jacques Testet est délégué et Bernard Patissou 2éme vice-Président.
Le document est affiché à la Mairie


Le marché des producteurs de Soumensac
Photo Annie Collin : Miste Yurgen



Mister Yurgen, la semaine dernière a émerveillé les enfants par ses tours de cartes et ravi les parents (photo) en faisant disparaitre une bouteille de côte de Duras. Eh oui ! retrouvez dimanche 20 juillet les artisans et producteurs du marché sur les promenades, sous les tilleuls de La Croix.


LES ARTISANS:


Suzan BLAIR, bijoux artisanaux
Jean-Pierre GINESTE, tourneur sur bois
Marie Sylvie, Corentin LAVAL et Denis CAPPE, paniers en osier tressé, « la mémoire du Bouyricou »
Noémie SAUDEL, céramiques.

Catherine VIEL, L’Atelier Poteries et sculptures

LES PRODUCTEURS :

Sébastien BIBARD, volailles et poulets grillés
Christine BILLAT, confitures, pâtes de fruits et sorbets
Mathilde et Francis BOEUF, légumes bio, assiettes de crudités
Danièle CHEVRIER, escargots à la bordelaise
Marie Christine et Jean Marie DEBLACHE, foie gras, pâtés, rillettes, grattons, assiettes gourmandes
Juliette et Olivier DEMARET, brochettes et saucisses de canards, tournedos au foie gras, foie gras poêlé
Philippe GAUTIER, ablettes, anguilles et lamproies à la bordelaise
Marina et Stéphane IRIBERI, fromages fermiers de brebis et de chèvre
Brigitte, Gilbert et Roland LESPINE, vins de Duras
Nadia LUSSEAU, vins de Duras
Bernard PATISSOU, desserts au potimarron
Jeanine PIZZINATO, frites et jus de pommes
Carolin et Robin POLLITT, desserts aux fruits rouges
Jacques TESTET, vins de Duras
Thierry TEYSSANDIER, vins de Duras.

12 juillet 2008

Marché des producteurs de pays de Soumensac

Dimanche 13 juillet : 2éme marché à Soumensac.
Venez retrouver les artisans
déguster les produits des producteurs
et applaudir
Myster Yurgen
magicien amuseur de rues ou de promenades

Nous vous communiquerons le programme des autres dimanches dès que nous l'aurons reçu.
Patrimoine
La dernière livraison de la très belle revue Le Festin http://www.lefestin.net/ consacre un article entier au château de Duras. Elle signale également que deux monuments proches de Soumensac ont fait l'objet de protections au titre des monuments historiques au premier trimestre 2008
  • le château de Puyguilhem est inscrit le 1 février 2008 : remparts, châtelet, forteresse, tours,... avec son bâti XVIIe construit sur des maconneries du XIIIe, l'ensemble de Puyguilhem recèle un fort potentiel archéologique pour l'histoire du château et du bourg castral. On sait que c'est en mars - avril 1339 au cours du siège de Puyguilhem contre les anglais, mené par Pierre de la Palu, seigneur de Varambon, sénéchal de Toulouse et d’Albi, avec le support du chevalier Jean de Surie (ou, de Sury) et de neuf écuyers avec leurs hommes d’armes du côté français où, pour la première fois en France, les artilleurs du roi employèrent la poudre, les canons et les couleuvrines à la réduction d’une place forte.[3]. Après Froissart, Jules Michelet rapporte également cet évènement dans son Histoire de France Ed. Hetzel Paris 1870 p. 518 note 4.
  • le château de Montéton est inscrit le 8 février 2008. Ce château du XVIIe, abandonné au XXe siècle jusqu'à tranformer l'aile en carrière de pierre, a cependant conservé sa silhouette générale dominée par le corps central. On sera d'ailleurs frappé par la ressemblance de son fronton à trois lobes avec celui du château de Duras.
DURAS
Vous voulez tout savoir sur Duras, son château, ses activités, se loger, sortir, aller au théâtre, visiter...
Rendez-vous sur le site du Parvis :
http://pagesperso-orange.fr/leparvisdeduras

autre adresse utile pour sortir en Lot&Garonne
http://www.sortir47.fr/

04 juillet 2008

Fête de la musique
L'envoyé spécial de la lettre de Soumensac était absent lors de la dernière fête de la musique. Envoyez lui vos photos pour qu'il les publie !
6 juillet : premier marché gourmand sur les Promenades

Les traditionnels marchés du dimanche matin reprennent demain. Plus besoin de faire des courses, on va tous déjeuner sous les tilleuls de la croix : canards, fromages, framboises, patissous, frites, poulets... Venez tôt, le rendez-vous est maintenant très couru et quand dans le canton, l'arrodissement ou même le département ou celui d'à côté on vous dit en français ou en anglais "ah oui Soumensac, là où il y a le marché !"
Aramis Large

Photo : Jean-Luc Borsato

Pour ceux qui se souviennent de son parler patois, de sa brouette qui faisait atelier mobile de cantonnier et de son prénom : Aramis. A l'époque, on se prénommait ainsi. Porter le nom d'un des trois mousquetaires ne faisait pas peur et l'on trouvait aussi un Clovis (Prioleau), un Omer (Boucherie) !