27 décembre 2012

Le centre de loisir fait débat

La communauté de commune du pays de Duras a décidé de changer de gestionnaire du centre de loisir communautaire. C'était jusqu'à présent l'Amicale laïque de Miramont de Guyenne, établissement proche du pays de Duras qui gérait le centre. La communauté de Commune a décidé non sans oppositon (voir l'article ci-dessous) de confier à une association toulousaine la gestion du centre. C'est aussi une forme de délocalisation, car on fait bien vivre un pays au travers de ses associations proches.

Une pétition a d'ailleurs été rédigée par les opposants à ce transfert. Vous la trouverez à l'adresse suivante : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N33884



07 décembre 2012

Soumensac 1er prix des villages fleuris

Soumensac a remporté le 1er prix des villages fleuris dans la catégorie des vilages de moins de 300 habitants. Toutes nos félicitations à Jacques Testet, notre jardinier en chef.


Un nouveau disque d'André DAVID


Nous avons le plaisir de vous signaler la sortie de images, dernier disque publié des oeuvres d'André DAVID (1922-2007).
Le CD contient notamment un enregistrement d'Ortive, oeuvre symphonique datant de 1988 donnée pour la première fois aux Etats-Unis, en 1991, sous la direction de Jean-Jacques Werner, dans le cadre du Festival de Blue Lake (Michigan).
Vous trouverez également le 1er enregistrement de Monisme, pièce pour violon seul, par Alexis Galpérine et des interprétations de Christine Marchais, piano, Françoise Levéchin, orgue et André Lang, récitant.


Le disque est disponible à Paris, à la FNAC Ternes, ou sur le site de vente en ligne. Cliquez ci-dessous 

Vide grenier des écoles communales



Concert


11 novembre 2012

Cérémonie du 11 novembre



La commémoration de l'armistice du 11 novembre a eu lieu ce jour au monument aux morts de SOUMENSAC en présence de la conseillère générale, de M. Bernard patissou, maire et d'une large délégation du conseil municipal. On a aussi remarqué la présence de nos amis britanniques toujours fidèles à cette manifestation d'hommage, en particulier celle de Chris Sutcliff, dernier ancien combattant de la II guerre mondiale habitant sur la commune. Sa guerre a été racontée dans un précédent numéro du blog (voir ci-dessous). Après le dépôt de gerbe par Mme Agnès Gatel, un jeune homme a lu le message de l'association des anciens combattants.

On a pu regretter que le message de M. Kader ARIF, ministre délégué auprès du ministre de la défense, en charge des anciens combattants ne soit pas lu. En ce jour, il rendait, pour la première fois dans cette cérémonie, en application d'une loi de début 2012 un hommage à tous les combattants morts pour la FRANCE y compris lors des conflits récents comme l'Afghanistan. Vous trouverez ci dessous le

MESSAGE DE M. KADER ARIF


"Commémoration de la Victoire et de la Paix,
 Hommage à tous les Morts pour la France
Le 11 novembre 1918 à 11 heures, les clairons sonnaient le cessez-le-feu tout au long de la ligne de front mettant fin à quatre ans d'une terrible guerre. Premier conflit mondial, qui marque par son ampleur et par le nombre de victimes, militaires et civiles, l'entrée brutale dans ce 20 eme siècle sanglant, la Grande Guerre marquera à jamais les esprits. Car malgré la joie de la victoire, les familles pleuraient leurs morts. Une hécatombe venait de se produire et, bientôt, chacun ressentait l'impérieuse nécessité que la Nation tout entière, pour se reconstruire, reconnaisse son malheur et s'y associe.
Plusieurs étapes favoriseront cette résilience.
– L'inhumation sous l'Arc de Triomphe, le 28 janvier 1921, du corps d'un soldat inconnu, pour
symboliser tous les morts de la Grande Guerre.
– Le vote par le Parlement, il y a eu 90 ans cette année, le 24 octobre 1922, d'une loi fixant au 11
novembre la "commémoration de la victoire et de la paix".
– L'allumage, par André Maginot, ministre de la guerre et des pensions, le 11 novembre 1923, d'une
flamme sur la tombe du Soldat Inconnu, qui, depuis lors, ne s'est jamais éteinte.
– La réalisation de monuments aux morts dans presque toutes les communes, pour porter les noms
de  leurs enfants "morts pour la France", auxquels s'ajouteront, ultérieurement, ceux des victimes des
autres conflits.
La disparition des témoins de la guerre de 1914-1918 et l'inéluctable déclin du nombre des acteurs des conflits suivants appelaient une évolution pour maintenir la portée symbolique de cette journée. C'est le sens de la loi du 28 février 2012, qui élargit la portée du 11 novembre à l'ensemble des morts pour la France tout en conservant les autres journées nationales commémoratives.
C'est donc la reconnaissance du pays tout entier à l'égard de l'ensemble des Morts pour la France tombés pendant et depuis la Grande Guerre qui s'exprime aujourd'hui, particulièrement envers les derniers d'entre eux, ceux qui ont laissé leur vie en Afghanistan. Elle s'inscrit dans une politique commémorative ambitieuse qui vise à transmettre la mémoire, à favoriser la compréhension de notre histoire nationale commune et son appropriation par les jeunes générations.
Les parlementaires du début des années vingt avaient voulu que la journée nationale du 11
novembre soit placée sous le double signe de la Victoire et de la Paix. Ce dernier but semblait alors bien aléatoire, comme allaient le démontrer les décennies suivantes. Mais finalement, ces parlementaires étaient des précurseurs. En volant la loi instituant une "Journée de la victoire et de la paix", ils espéraient que soit célébrée dans l'avenir une "Journée de la victoire de la paix". Le temps et la volonté des peuples leur ont donné raison. "


A gauche sur la photo M. Bausse de Colombet et à droite Mme Prioleau, belle-soeur de Jean Prioleau, mort pour la France, dont le nom est inscrit sur la stèle

08 novembre 2012

Droits de plantation



08/11/12 L'Aquitaine refuse la libéralisation des droits de plantation - France 3 Aquitaine
aquitaine.france3.fr/2012/11/07/l-aquitaine-refuse-la-liberalisation-des-droits-de-plantaion-140017.html 1/2
Ils étaient des centaines venus de tout ce que l'Europe compte de pays viticoles : France,
Italie, Espagne, Hongrie, Portugal pour dénoncer la proposition faite par l’Organisation
Commune du Marché vitivinicole (OCM Vin) de libéraliser totalement les droits de
plantation avant fin 2015.
Dans une déclaration commune remise à la Commission Européenne, les présidents des
régions vitivinicoles d'Europe demandent " instamment à la Commission d’entendre la
revendication portée par la quasi­totalité des territoires producteurs et de faire
rapidement, conformément à l’expression démocratique, une nouvelle proposition
législative s’appliquant à tous les Etats membres (...) "
L'Aquitaine refuse la libéralisation des droits de plantation
Alain Rousset s'est rendu aujourd'hui à Bruxelles en compagnie de viticulteurs girondins. Ils
entendaient protester contre la libéralisation des droits de plantation, ce qui entraînerait, selon eux,
un risque de surproduction.
Pour Alain Rousset, " les conséquences probables de cette mesure sur l’économie,
l’aménagement du territoire, les paysages, le tourisme, l’environnement seront la
surproduction, la chute des prix, la diminution de la qualité, la perte de notoriété, la
disparition des exploitations familiales, la délocalisation du vignoble vers les plaines…" Et
le Conseil Régional d'insister : " les projections montrent que la libéralisation des droits se
traduirait en France par une augmentation de 30% des surfaces cultivées et une baisse
immédiate de la qualité et des revenus des viticulteurs. L’Aquitaine, principale zone de
production de vins de qualité dans l’Union Européenne, serait particulièrement touchée
par les conséquences de cette réforme."
Des viticulteurs girondins représentant les appellations Graves, Médoc, Saint­Emilion et
Bordeaux ont fait le déplacement à Bruxelles. Bernard Farges, le président du syndicat
des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur annonce d'ores et déjà un " événement visible
" dans toutes les régions viticoles d'Europe le 11 décembre prochain. A Bordeaux, il se
déroulera Place de la Bourse.

31 octobre 2012

Compte-rendu de la réunion du Conseil Municipal : des toilettes sur les promenades !

Vous trouverez ci dessous une copie du compte-rendu de la réunion du Conseil Municipal de Soumensac du 23 octobre 2012.
On notera particulièrement la validation des travaux de remise aux normes de la salle des fêtes, l'installation d'un banc dans l'abribus du parking du cimetière et la demande d'un devis pour réaliser un éclairage solaire à cet endroit et un projet de toilettes

Des toilettes sur les promenades au pied des remparts
Une réflexion est également entamée pour l'installation de toilettes sèches pour le marché des producteurs. On sait l'importance de ce marché en été pour le tourisme du village et le plaisir que chacun y prend d'y déguster les fruits du travail de nos producteurs. Les visiteurs sont nombreux et évidemment il faut prévoir des commodités... Mais le coneil municipal se laisse le temps d'y réfléchir. Il a raison car cet endroit, haut-lieu du patrimoine historique de Soumensac, au pied des murailles du château-fort, probablement construit à l'origine par un compagnon de Richard Coeur de Lion qui avait fait de Marmande sa capitale, doit faire l'objet de soins particulièrement attentifs (voir un précédent article du blog sur ce sujet http://soumensac.blogspot.fr/2010/07/les-remparts-de-soumensac-monument.html.
Ce endroit est classé depuis 1952 au casier archéologique de la direction du patrimoine du ministère de la culture, en raison des vestiges du château-fort et de la vue exceptionnelle que l'on a sur le paysage environnant. Ce haut lieu du patrimoine de Soumensac est extrémement fragile et toute modification ne doit être envisagé qu'avec les plus grandes précautions.
Des toilettes oui mais à condition qu'elles soient mobiles, enlevées après le marché et stockée cans un endroit approprié. Le fait que juste après le marché, les promenades retrouvent leur aspect habituel est très apprécié des habitants du bourg.
Nous sommes certains que le conseil sera attentif à la préservation de l'intégrité de ce lieu comme cela a été le cas lors du classement de cette sone en zone non constructible lors de l'approbation de la carte communale.

Le piéton de Soumensac




25 octobre 2012

Théâtre à Margueron

 Le 2 novembre 2012, grande affluence et gros succès de la troupe dans un cadre magnifique, en présence de l'ensemble des élèves en résidence à Margueron des "Enfants de la comédie", école de théâtre de Boulogne-Billancourt.
www.enfantsdelacomedie.asso.fr
wwwfacebook.com/enfantsdelacomedie

Dans la salle de château Pierrail : l'entrée en scène des comédiens

Revue de presse
Coup de coeur en Avignon !
La Terrasse : « Dix jeunes comédiens à la belle dextérité physique au service de Molière »
Le Parisien : « A ne pas manquer ! Epoustouflants de talent et drôlerie»
TF1 : Journal de 20h




Téléchargez le dossier de presse : ici


24 octobre 2012

Art lyrique à Duras


Le 10 novembre à 21h le château de Duras accueillera de jeunes chanteurs lyriques qui présenteront un spectacle humoristique destiné à tous les gastronomes appréciant le BON vin, la Gastronomie, le tout servi à la sauce  Offenbach.


Pourquoi un spectacle lyrique au château ? Pour renouer avec la tradition. 
1950
Début d'une décennie faste : chaque été arrivait le baryton  Michel Dens. Avec la troupe du grand Théâtre de Bordeaux , il venait chanter Faust ou encore Véronique… Et puis il y a eu "Le Barbier de Séville" : à ses côtés une débutante qui s'appelait Mady Mesplé ! La cantatrice parle toujours avec tendresse de Duras où elle a chanté pour la première fois ! Le temps a passé. Le lyrique n'a plus fait vibrer la cour d'honneur… Le château était en train de vivre sa longue période de restauration
1985
Un enfant du pays Jean Léquipé chantait à l'Opéra de Paris. Il était en plus  responsable des chœurs de cette grande maison et régisseur. Son cœur a battu très fort en voyant que le château était peu à peu en train de renaître. Alors il a eu une idée de génie : celle de créer un festival lyrique et musical en faisant appel à tous ses amis chanteurs et musiciens… Pendant quelques 5 ans, grâce à lui, Duras a vécu au rythme de soirées musicales et lyriques magnifiques … Marcel Landowski et  Henri Sauguet voisinaient avec Jean Orieux ou encore Lucette Descaves !…
Le festival a quitté Duras…
10 novembre 2012
Jean François Gardeil  et les Chants de Garonne proposent  un spectacle d'humour lyrique "Les plaisirs du palais" … Le chef Gardeil arrive avec un pianiste Fabien Prou  et ses  cuisiniers : Véronique Guin, Agnés Dutourné, Olivier Bekretaoui, Emmanuel Gardeil, Amandine Christmann . Ils prépareront et serviront  un menu remarquable où Offenbach célèbre des  mets de qualité  : le jambon de Bayonne, la soupe aux choux, la côtelette, le pot au feu, le pudding, les pommes …. Sans oublier la chanson à boire … Et puis la Bacchante d'Orphée rendra hommage à Bacchus ! Concert Champagne grâce à  Mozart ! Quant à l'omelette les uns chanteront l'air concocté par Bizet, tandis que les autres la prépareront…. 

"Les plaisirs du Palais" seront à déguster
le samedi 10 Novembre à 21h
Salle des Maréchaux du Château des ducs de Duras
Réservations : 06 09 74 68 80 / 05 53 83 63 06 . Entrée 17€


23 octobre 2012

Vide Greniers


DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2012
9h – 18h
Salle des fêtes DE LOUBÈS BERNAC (près de l’école maternelle)
Jouets, objets divers, livres, vêtements, décorations
de noël….
Au profit des écoles de :
Loubès-Bernac, St Jean de Duras, Soumensac

Prix du stand : 5€ à l’intérieur SALLE CHAUFFÉE
1,50€ le mètre linéaire à l’extérieur
Inscriptions et renseignements :
Au 06.32.46.55.27 avant le 05 novembre

Vous pouvez aussi faire vos dons de jouets, livres, objets… au stand de :
L’association des parents d’élèves du regroupement de :
St Jean de Duras/Loubès-Bernac/Soumensac
Ape W 472 000 952

15 octobre 2012

Le piéton de Soumensac : inventaire historié de Soumensac n°5 le carrefour de Loubès

Nous poursuivons notre promenade dans les rues de Soumensac.


Une des deux tours qui s'alignent sur la route de Loubès pour fermer de ce côté le grand-parc du château. La croix que l'on distingue sur la carte postale de gauche a été tranportée sur le mur du château en face lors de l'inauguration du monument aux  morts au début des années 20. La grange du château ci- dessous à droite a vu sa toiture s'effondrer à la fin des années 60. Elle n'a pas été reconstruite, ce qui a permis d'agrandir la cour intérieure.

 

En face de la tour se trouvait le garage du forgeron, Clovis Prioleau. On y a vu entreposé une des toutes premières automobiles de Soumensac après celle de Maneyrol (voir un numéro précédent). Maison neuve construite au début du XXe siècle.


En fait cette maison ci-dessous - mystère des frontières - n'est pas sur la commune de Soumensac mais sur celle de Saint-Jean de Duras, c'étaitpourtant la forge et le bureau de tabac de Soumensac jusqu' dans les années 60. Le volet de droite donnait accès au bureau de tabac et recettes des droits indirects tenu par Mme Prioleau. C'est là qu'on achetait les congés nécessaires pour transporter du vin. A gauche, dans l'ombre de l'arbre, se trouvait la forge de Clovis Prioleau. Le ronflement de la forge était impressionnant. On y réparait les outils agricoles et aussi les vélos. Je me souviens qu'enfant, on se faisait attraper plus qu'à son tour parce qu'on ne les respectait pas suffisamment ces petits vélos qui crevaient souvent sur les routes blanches et qu'on chutait beaucoup !


22 septembre 2012

L'opportunité de la vente directe pour l'agriculture périgourdine



Les marchés de producteurs sont un des circuits courts privilégiés par les agriculteurs
 La journée d'information organisée ce jeudi 20 septembre au Pole interconsulaire  autour des circuits courts s'adressait particulièrement aux jeunes agriculteurs installés depuis moins de cinq ans en Dordogne. Le maraîchage, qui n'est pas très développé, apparaît être une opportunité aujourd'hui pour ceux qui souhaitent s'installer : il nécessite peu de foncier et un investissement moindre.  « La vente directe permet à l’agriculteur d’amener sur son exploitation de la valeur ajoutée et de percevoir un revenu supplémentaire tout en limitant ses investissements" indique Michel Trichet, responsable du marché agricole à la banque verte. Les débouchés sont là : le consommateur souhaitant de plus en plus « manger local ». Les marchés de producteurs remportent un franc succès, ainsi que les boutiques de producteurs, de plus en plus nombreuses. La mise en place de ces circuits courts de commercialisation ne s’improvise pas : elle implique de développer des compétences en gestion, en commerce, en organisation. L’objet de la journée du 20 septembre était de présenter à travers une série de témoignages l’ensemble des outils pour développer la vente directe. Magalie Gaierie, agricultrice dans le secteur de Terrasson, et présidente de la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) mangeons 24, une expérience collective a apporté son témoignage.
 Approvisionner en produits locaux les cantines
La SCIC, créée en septembre 2011 est opérationnelle depuis plusieurs mois en Périgord noir. Elle livre chaque semaine une quarantaine d'établissements de restauration collective en légumes, fruits, viande, pain et laitages, elle souhaite se développer prochainement sur l'agglomération périgourdine où le potentiel est important et le Bergeracois. " La SCIC a en effet pour but de développer les circuits courts en privilégiant l'achat et la revente de produits biologiques ou conventionnels provenant de l'agriculture départementale. Les légumes représentent 50 %, la viande 25 %, les laitages 14 %. Un des objectis est que l'agriculteur tire une marge convenable. Nous ne sommes pas compétitifs sur tous les produits. Mais nous devons communiquer aussi sur le fait que sur nos produits il y a moins de déchets, moins de gaspillage. Lorsqu'une cantine achète 10 kg de viande, il restera 10 kg de viande à la cuisson et non pas 8 kg," témoigne l'agricultrice. La SCIC  favorise les débouchés locaux et sécurise ainsi les revenus des producteurs et artisans de Dordogne (bouchers artisans boulangers). Elle permet aux agriculteurs d'investir ces marchés de semi-gros jusque-là difficilement pénétrables seuls.
Claude-Hélène Yvard
Photo: Claude-Hélêne Yvard
Publié le 21/09/2012

19 septembre 2012

Micro climat sur le canal !

Allez comprendre la une du Sud-Ouest d'aujourd'hui : "Toute la région au régfime sec" sauf le long du canal latérale où la Coordination Rurale 47, contre les restrictions a réussi à imposer un mlicro-climat !


Père Milanese



En mémoire du Père Milanese,
Chapelain du Maréchalat des Côtes de Duras,
une messe sera célébrée 
Dimanche 23 septembre 2012 à 10h30 à l'église de St Astier.
La cérémonie se déroulera en présence  du Maréchalat des Côtes de Duras.
Un vin d'honneur sera offert par la municipalité à la salle des fêtes à l'issue de la célébration.

06 septembre 2012

ANTIQUITES de Monteton


Dimanche 30 septembre 2012
MONTETON
Antiquité Brocante
Entrée gratuite.
Restaurants  sur place
Les restaurants  Ô XIII clôchers
le château
vous accueilleront pour vous faire découvrir leurs cartes.

22 août 2012

Enfants juifs acueillis à Soumensac après la guerre

La guerre a vu leurs parents disparaitre dans les camps. Ils sont les enfants d'Auschwitz mais ils sont aussi les enfants du Non à auschwitz comme le dit Adam Rayski responsable des organitations juives de la M.O.I. Revivre jouer, rire, s'amuser, même après les camps d'extermination leur était nécessaire. Un homme, Joseph Minc, l'avait compris. Pour héberger "ses" enfants il recherchait des maisons de vacances pour la Commission Centrale de l'Enfance. Juste après la guerre, ils installèrent des colonies de vacances dans des maison réquisitionnées à d'anciens collaborateurs. Le château de Soumensac, notamment, qui appartenait à Pierre Cathala, ministre des finances de Pétain dans le gouvernement de Pïerre Laval pendant toute la guerre, condamné à la Libération faisait bien l'affaire. Cette maison avait d'ailleurs accueilli à plusieurs reprise René Bousquet (source : Pascal Froment : René Bousquet Ed. Fayard) dont P. Cathala avait facilité la carrière jusqu'à en faire son chef de cabinet au ministère de l'agriculture en 1935 et avant que celui-ci ne devienne secrétaire Général de la police de Vichy.



La résistance qui s'était emparée du château dès août 1944 l'occupe pendant plusieurs mois. La CCE le réquisitionne alors pour y installer des enfants durant plusieurs étés. Ce sont ces photos inédites, extraites d'un livre L'album de la CCE 40 ans de souvenirs, publié en 1998 que nous publions ci-dessous. On y reconnait les enfants jouant dans "le grand parc", le tennis transformé en terrain de Volley, le pont du château...

Après Drancy, les persécutions, c'est pour ceux qui avaient échappé à l'extermination, joie et avenir

Le musée des fers à repasser de Soumensac

Article de


Photos : Annie Collin

Jacques Testet est un amoureux des outils anciens, passion qu'il veut faire partager au public. Déjà propriétaire du musée de l'Outil manuel ancien (plus de 2 500 pièces sont exposées, des outils du charpentier, tonnelier en passant par des collections de couteaux, pipes…), situé au cœur du village, le maître des lieux vient de créer un nouveau musée où sont exposés des fers à repasser. Comme l'explique Jacques Testet, le fer à repasser, dont l'ancêtre s'appelait le lissoir, existe depuis la nuit des temps.
Cette passion pour le fer à repasser est arrivée tout à fait incidemment, par l'intermédiaire de la fille et du fils d'Alex Starisky, maître teinturier et coloriste de renom, qui possédait une grande collection de fers à repasser, avec lesquels Jacques Testet est entré en relation.
Collection
En effet, la famille d'Alex Starisky voulait faire un don privé de sa collection, à condition que celle-ci ne soit pas dispersée. Le maître du musée soumensacais, passionné par la noblesse des matériaux, possédait déjà quelques fers à repasser. Aussi, cette opportunité a-t-elle permis que sa collection s'agrandisse. C'est ainsi que plus de 250 fers à repasser, de belle facture, sont exposés dans ce musée. Intarissable sur l'histoire des fers à repasser, Jaques Testet expose des pièces extraordinaires, allant du Ve siècle jusqu'à nos jours : fer chinois en bronze des Ve et VIIe siècles, fers de chapelier, fers à différentes énergies (vapeur, gaz, alcool, braises…), fers à lisser, fers à cheminée évitant que la repasseuse reçoive les vapeurs en pleine figure, fer avec un bonnet phrygien incrusté, fers en laiton… et bien d'autres encore.
Unique dans la région
Le visiteur peut découvrir également des chaudières professionnelles à chauffer les fers. Cette collection est agrémentée de revues, à consulter sur place, expliquant l'histoire extraordinaire du fer à repasser au fil des époques, avec en prime les commentaires éclairés du maître des lieux, intarissable sur la vie de ces fers à repasser.
Une collection unique dans la région qui mérite une visite, le public pouvant découvrir par la même occasion le musée de l'Outil manuel et le musée de la Poupée.

Jacques Testet vous accueille dans son nouveau musée

Collection de fers



M. Staeobisky dans son travail de teinturier









Les trois musées de l'outil, du fer à repasser et de la poupée sont ouverts en juillet et août, tous les jours de 15 heures à 19 heures (sauf le lundi). Contact : 06 81 70 45 05.