19 septembre 2006
Soumensac vu du ciel
(photos Robert White)
Robert White que vous connaissez tous et qui habite la Blancharde - évidemment ! ils ne pouvaient pas avec sa femme, la délicieuse Penny, habiter ailleurs - est également un grand photographe qui n'hésite pas à monter en avion avec un de ses amis pour nous surprendre avec ces clichés inhabituels. Il va surpasser Yann Arthus Bertrand. A quand un livre "Soumensac vu du ciel" Robert ! Jugez par ces quelques exemples qu'il a bien voulu confier au blog.
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16 septembre 2006
Soirées philo à Duras
Une soirée philo a lieu à la bibliothèque de Duras le dernier Vendredi de ce mois avec Maurice Hugonin. Vous pouvez obtenir tous les horaires, le, lieu et tous les renseignements auprès de Véronique, la bibliothécaire :
Médiathèque municipale
Adresse : 25 rue Paul PersilCP : 47120 Ville
Téléphone : 05 53 64 92 72
Contact :mediatheque.duras@libertysurf.fr
14 septembre 2006
En prison pour du purin d'orties !
Serait-ce ce qui risque de nous arriver ?
Articles extrait de l'excellent "NOUVELLES de laVallée du CIRON" diffusé par courriel
Pour s'abonner, envoyer un courriel à ancochet@wanadoo.fr
"Message qui fait froid dans le dos:
Après la vente de purin d’ortie, c’est l’information qui est interdite. Ne serait-ce pas de la censure ????
Nous avions évoqué le danger (si le Peuple n'était pas vigilant) de voir un jour le jardinage familial complètement interdit.
- pour risques bactériologiques,
- pour risques sociologiques,
- pour concurrence déloyale à l'agriculture. etc.
Il nous faut résister à la tentative de l'Etat d'éliminer les anciennes variétés potagères.
Il nous faut maintenant résister à la tentative de l'Etat de légiférer sur la fertilité des sols dans nos jardins."
Dominique Guillet
"A y réfléchir, c'est vrai que l'utilisation du purin d'ortie à haute dose peut être très très dangereuse ... il devenait donc urgent d'interdire ce genre de pratique et sa diffusion ! C'est chose faite. Vous pouvez consulter également le site Infothèque (http://www.mdrgf.org/news/news060609_Pesticides_naturels_purin_ortie.html), pour pour télécharger. La loi (Loi d’Orientation Agricole (LOA) n° 2006-11, du 5 janvier 2006), pourrait avoir comme conséquence de condamner toute personne faisant la promotion ou vendant des produits naturels, sans AMM. "
Romain Suaudea
"Demain, au nom de la sécurité alimentaire ne sera-t-il pas interdit de se faire la cuisine, avec comme corollaire l'interdiction de communiquer des recettes.
Est-ce vraiment une utopie ? Les préparations familiales sont déjà interdites des manifestations associatives ... !La cuisine collective et industrielle peut faire bien plus de victimes ... !et pourtant ... adieu les confitures de grand-mère ... Bientôt ... !
Interdire, encore interdire, toujours interdire ... !
Rappelez-vous, nous sommes en septembre 2002, une action du directeur départemental de la répression des fraudes du Maine-et-Loire concourt à mettre la vente de purin d’orties, en France, hors-la-loi. Un des emblèmes et outils de l’agriculture biologique se trouve donc commercialement banni.
Toutefois, si le purin d’orties est interdit à la vente depuis cette date, ni le fait de communiquer sa recette, ni son utilisation ne sont concernés… ou plutôt n'étaient concernés !
En effet depuis le 1er juillet 2006, un décret empêche de fournir, par quelque moyen que ce soit, des recettes de produits naturels non-homologués.
Ainsi, le simple fait de communiquer publiquement : - que l’eau chaude est un bon désherbant pour les allées ; - que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux ; - la recette séculaire du purin d’ortie. … peut valoir une condamnation à 2 ans de prison et 75 000 euros d’amende, à l’auteur.
Au regard de l’aberration d’un tel décret, si personne n’a vraiment cru à l’application effective de ce texte, l’action menée jeudi dernier, par des services de l’Etat chez un paysagiste/conférencier promoteur de techniques agricoles alternatives montre que l’Etat entend faire appliquer ce nouveau décret.
En effet, les représentants de l’Inspection nationale des enquêtes de concurrence, de consommation et de répression des fraudes et le Service régional de la protection des végétaux de l’Ain auraient saisi chez Eric Petiot des cours destinés à ses stagiaires ainsi que des données informatiques, le tout sans mandat…
Par ailleurs, l’intéressé se serait vu interdire d’aller récolter avec ses stagiaires des plantes sauvages dans la nature dans le but de les utiliser pour des préparations visées par le décret.
Aujourd’hui, il est donc désormais interdit de faire référence et de transmettre des savoirs et traditions populaires séculaires, en fait notre héritage à tous. Dès lors que penser de la liberté d’expression qui prévaut en France, état démocratique ?
Aussi, pour Bernard Bertrand, porte parole de l’association des Amis de l’ortie, 'L’intervention des pouvoirs publics jeudi dernier est, à n’en pas douter, la première d’une longue série si une mobilisation rapide ne vient pas mettre un frein à cette nouvelle vague répressive.
Remise en cause de l’agriculture biologique et biodynamique.
A lire en complément d’information :
- l’interview de Bernard Bertrand, coauteur du livre Purin d’ortie & compagnie, avec E. Petiot, sur le thème de la remise en cause du droit à la diffusion de l’information en matière de traitement naturel des végétaux ; - le texte de loi d’orientation agricole n° 2006-11, du 5 janvier 2006 : extraits correspondants / texte complet en téléchargement. Quelques exemples de textes interdits - Dossier sur l'ortie.- La recette du purin d'orties.
Autres infos : Kokopelli, Infothèque,
Pascal Farcy.
Conclusion du jugement dans le procès intenté à l'association Kokopelli par les grainetiers parce qu'elle distribue des graines de variétés anciennes non incluse dans le catalogue officiel.
Que M.Dominique GUILLET sera donc relaxé des fins de la poursuite. Qu’il y’a lieu de débouter le Groupement National Interprofessionnel des Semences, graines et plants (GNIS) et la Fédération Nationale des Professionnels de Semences Potagères et florales (FNPSP) de l’ensemble de leurs demandes. Ainsi fait et jugé le 14 mars 2006.
Voir article sur le même sujet d'Alain Lompech dans le journal Le Monde daté du vendredi 15 septembre 2006
Serait-ce ce qui risque de nous arriver ?
Articles extrait de l'excellent "NOUVELLES de laVallée du CIRON" diffusé par courriel
Pour s'abonner, envoyer un courriel à ancochet@wanadoo.fr
"Message qui fait froid dans le dos:
Après la vente de purin d’ortie, c’est l’information qui est interdite. Ne serait-ce pas de la censure ????
Nous avions évoqué le danger (si le Peuple n'était pas vigilant) de voir un jour le jardinage familial complètement interdit.
- pour risques bactériologiques,
- pour risques sociologiques,
- pour concurrence déloyale à l'agriculture. etc.
Il nous faut résister à la tentative de l'Etat d'éliminer les anciennes variétés potagères.
Il nous faut maintenant résister à la tentative de l'Etat de légiférer sur la fertilité des sols dans nos jardins."
Dominique Guillet
"A y réfléchir, c'est vrai que l'utilisation du purin d'ortie à haute dose peut être très très dangereuse ... il devenait donc urgent d'interdire ce genre de pratique et sa diffusion ! C'est chose faite. Vous pouvez consulter également le site Infothèque (http://www.mdrgf.org/news/news060609_Pesticides_naturels_purin_ortie.html), pour pour télécharger. La loi (Loi d’Orientation Agricole (LOA) n° 2006-11, du 5 janvier 2006), pourrait avoir comme conséquence de condamner toute personne faisant la promotion ou vendant des produits naturels, sans AMM. "
Romain Suaudea
"Demain, au nom de la sécurité alimentaire ne sera-t-il pas interdit de se faire la cuisine, avec comme corollaire l'interdiction de communiquer des recettes.
Est-ce vraiment une utopie ? Les préparations familiales sont déjà interdites des manifestations associatives ... !La cuisine collective et industrielle peut faire bien plus de victimes ... !et pourtant ... adieu les confitures de grand-mère ... Bientôt ... !
Interdire, encore interdire, toujours interdire ... !
Rappelez-vous, nous sommes en septembre 2002, une action du directeur départemental de la répression des fraudes du Maine-et-Loire concourt à mettre la vente de purin d’orties, en France, hors-la-loi. Un des emblèmes et outils de l’agriculture biologique se trouve donc commercialement banni.
Toutefois, si le purin d’orties est interdit à la vente depuis cette date, ni le fait de communiquer sa recette, ni son utilisation ne sont concernés… ou plutôt n'étaient concernés !
En effet depuis le 1er juillet 2006, un décret empêche de fournir, par quelque moyen que ce soit, des recettes de produits naturels non-homologués.
Ainsi, le simple fait de communiquer publiquement : - que l’eau chaude est un bon désherbant pour les allées ; - que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux ; - la recette séculaire du purin d’ortie. … peut valoir une condamnation à 2 ans de prison et 75 000 euros d’amende, à l’auteur.
Au regard de l’aberration d’un tel décret, si personne n’a vraiment cru à l’application effective de ce texte, l’action menée jeudi dernier, par des services de l’Etat chez un paysagiste/conférencier promoteur de techniques agricoles alternatives montre que l’Etat entend faire appliquer ce nouveau décret.
En effet, les représentants de l’Inspection nationale des enquêtes de concurrence, de consommation et de répression des fraudes et le Service régional de la protection des végétaux de l’Ain auraient saisi chez Eric Petiot des cours destinés à ses stagiaires ainsi que des données informatiques, le tout sans mandat…
Par ailleurs, l’intéressé se serait vu interdire d’aller récolter avec ses stagiaires des plantes sauvages dans la nature dans le but de les utiliser pour des préparations visées par le décret.
Aujourd’hui, il est donc désormais interdit de faire référence et de transmettre des savoirs et traditions populaires séculaires, en fait notre héritage à tous. Dès lors que penser de la liberté d’expression qui prévaut en France, état démocratique ?
Aussi, pour Bernard Bertrand, porte parole de l’association des Amis de l’ortie, 'L’intervention des pouvoirs publics jeudi dernier est, à n’en pas douter, la première d’une longue série si une mobilisation rapide ne vient pas mettre un frein à cette nouvelle vague répressive.
Remise en cause de l’agriculture biologique et biodynamique.
A lire en complément d’information :
- l’interview de Bernard Bertrand, coauteur du livre Purin d’ortie & compagnie, avec E. Petiot, sur le thème de la remise en cause du droit à la diffusion de l’information en matière de traitement naturel des végétaux ; - le texte de loi d’orientation agricole n° 2006-11, du 5 janvier 2006 : extraits correspondants / texte complet en téléchargement. Quelques exemples de textes interdits - Dossier sur l'ortie.- La recette du purin d'orties.
Autres infos : Kokopelli, Infothèque,
Pascal Farcy.
Conclusion du jugement dans le procès intenté à l'association Kokopelli par les grainetiers parce qu'elle distribue des graines de variétés anciennes non incluse dans le catalogue officiel.
Que M.Dominique GUILLET sera donc relaxé des fins de la poursuite. Qu’il y’a lieu de débouter le Groupement National Interprofessionnel des Semences, graines et plants (GNIS) et la Fédération Nationale des Professionnels de Semences Potagères et florales (FNPSP) de l’ensemble de leurs demandes. Ainsi fait et jugé le 14 mars 2006.
Voir article sur le même sujet d'Alain Lompech dans le journal Le Monde daté du vendredi 15 septembre 2006
05 septembre 2006
Le hameau de SERRES
(photos Annie Collin)
La dernière promenade "lecture de paysage" nous a mené à Serres. Ce hameau est situé entre le bourg et le lac de Lescourroux. Il est accessible par un chemin empierré qui passe entre vignes et bois. On y découvre un petit patrimoine souvent ignoré :
Un lavoir, un ancien travail utilisé autrefois pour ferrer les boeufs, un curieux réservoir présenté par M. Arzile qui servait à la poudrerie de Bergerac pour stocker les acides et une voute gothique. Il y a aussi une gigantesque cheminée ! Poursuivez la balade jusqu'à La Sauvetat du Dropt.
(photos Annie Collin)
La dernière promenade "lecture de paysage" nous a mené à Serres. Ce hameau est situé entre le bourg et le lac de Lescourroux. Il est accessible par un chemin empierré qui passe entre vignes et bois. On y découvre un petit patrimoine souvent ignoré :
Un lavoir, un ancien travail utilisé autrefois pour ferrer les boeufs, un curieux réservoir présenté par M. Arzile qui servait à la poudrerie de Bergerac pour stocker les acides et une voute gothique. Il y a aussi une gigantesque cheminée ! Poursuivez la balade jusqu'à La Sauvetat du Dropt.
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