Hommes de devoirs et de responsabilités, le monde rural est leur lot quotidien.
La ruralité, Henri Tandonnet comme Pierre Camani la connaissent sur le bout des doigts. Cheval de bataille lors de leur campagne respective, cette ruralité, ils la vivent au quotidien. Ces deux hommes, même s'ils n'ont pas emprunté le même chemin pour accéder aux ors du palais du Luxembourg, entendent donc défendre un monde rural dont le visage en deux décennies s'est radicalement transformé.
Soixantenaire, avocat, maire de Moirax depuis 1983 où il était élu depuis douze ans, non encarté, Henri Tandonnet, homme de confiance de Jean Dionis du Séjour, député-maire d'Agen, Henri Tandonnet est président de la Communauté de communes du canton de Laplume-en-Bruilhois, dont la Communauté d'agglomération d'Agen espère le mariage dès 2012.
Pas encore soixantenaire, Pierre Camani a suivi ses parents immigrés italiens. De directeur de cabinet à la sous-préfecture de Marmande, il endosse le même habit à la mairie de Marmande en 1990, déjà dirigée par Gérard Gouzes. Il travaille ensuite sous la direction d'Alain Rousset, au Conseil régional. Maire de Puymiclan, conseiller général du canton de Seyches, il devient président du conseil général du Lot-et-Garonne, le 20 mars 2008, quand le département bascule à gauche. Il a conservé ce fauteuil en mars dernier.
Législation et réforme
« Je veux être un parlementaire qui fait valoir la voix rurale. C'est la première fois que j'occupe un mandat politique. Je vois ce mandat sous un angle de juriste, je me trompe peut-être. Notre législation nationale souffre d'être trop métropolitaine. Elle n'est pas adaptée à notre territoire. Ce sera mon premier combat », clame Henri Tandonnet.
« Je peux vous assurer que le Lot-et-Garonne, oui tout le Lot-et-Garonne sera défendu. Hier, j'étais un élu de proximité. Et demain, je le resterai. Il faut faire en sorte que l'ensemble des besoins de chacun soient entendus. Il faut se pencher sur la réforme territoriale, au moins l'amender, voire la supprimer… mais attendons 2012 pour cela ! », relève Pierre Camani.
M. C