Photo Robert White
27 décembre 2006
Photo Robert White
23 décembre 2006
Marmande
Yvette Ossard est le dernier témoin du combat de La Ragotte où
les Marmandais Dartiailh et Gabarra furent tués. Pour la première fois, elle raconte
Nous sommes le 17 décembre 1943. Yvette Ossard a 23 ans. Elle vit à la ferme de la Ragotte avec Roger, son mari, leur petit garçon de deux ans et demi, la mère de Roger, et Juliette Bouhet, une jeune cousine de 18 ans. Auguste Egron, domestique, vit également là. Dans la nuit du 16 au 17 décembre, trois personnes de plus ont dormi dans la maison. Des maquisards : Camille Daunis, René Maury et un troisième dont Yvette Ossard a aujourd'hui oublié le nom. Roger Ossard est dans la Résistance. C'est chose fréquente d'abriter des maquisards pour une nuit, ou de les ravitailler quand ils se cachent dans les bois du coin. Et Roger Ossard ne lésine pas sur les risques car il a mis à disposition le séchoir à tabac de la ferme pour cacher, dans un trou creusé dans le sol, des armes anglaises récupérées lors de parachutages.
À l'aube.
Tôt le matin du 17, nul dans la maisonnée ne sait que deux autres amis du maquis ont été arrêtés quelques heures plus tôt. En possession d'armes anglaises. Qu'ils ont été interrogés . Et qu'ils ont parléà Il fait encore nuit. Yvette est dans sa cuisine et aperçoit par la vitre des uniformes allemands. Elle ne sait pas encore que son mari et le domestique, déjà dehors, viennent d'être arrêtés. Et que son mari a été passé à tabac. Elle donne l'alerte dans la maison, réveille les maquisards, ordonne à sa belle-mère, son fils et sa cousine de s'abriter dans une pièce aveugle. Elle, elle se poste, derrière une porte sans verrou, pour la tenir fermée et empêcher les Allemands d'entrer . A-t-elle peur ? Sur le moment, la surprise avait pris le dessus sur la peur . Il faudra une décharge de mitrailleuse dans la porte pour qu'elle lâche prise et soit contrainte de sortir avec les deux autres femmes et l'enfant.
Très méchants .
Mais auparavant, les échanges de coups de feu ont fait rage, les maquisards visant les Allemands de l'intérieur de la maison. Puis deux d'entre eux parviennent à sortir et tentent de s'enfuirà L'un y parvient, l'autre, René Maury, non : il est abattu à proximité de la ferme. Camille Daunis, lui, se cache dans le grenier à foin et continuer à tirer. Il blesse au moins un ennemi. Je l'entendais gémir , se souvient Yvette. Les Allemands deviennent alors très méchants et menacent de mettre le feu. Voyant les mèches, le briquetà Yvette crie au dernier maquisard de sortir. Ce qu'il fait. Il rejoint alors les premiers arrêtés, non sans avoir reçu à son tour une solide raclée.
Le groupe des prisonniers va grossir encore. Les Allemands vont à la ferme voisine de la famille Estève. L'époux absent, l'épouse et le domestique, Joseph Llo, sont arrêtés (elle, sera relâchée). Et encore un autre voisin, Jean Sounalet, qui n'avait aucun lien avec la résistance mais qui, alerté par les fusillades, venait voir ce qui se passaità
Des heures.
L'un des Allemands parle français. Tandis que les prisonniers sont tenus en respect, Yvette Ossard est sommée deà tuer des canards. Puis emmenée dans les chais où on lui ordonne de boire du vin devant les soldats : ils voulaient sûrement s'assurer qu'il n'était pas empoisonné dit-elle. J'ai le souvenir que tout cela a duré des heures, avant qu'on ne nous emmène tous, en fourgon, à Agen. Tous, sauf la grand-mère et le garçonnet. C'est moi qui ai demandé à celui qui parlait français de les laisser ici. Il a accepté. Ce fut une chance .
Dartiailh et Gabarra.
Yvette Ossard se souvient que c'est justement lorsqu'ils partaient pour Agen, que survint le second acte de la tragédie. Quatre résistants du groupe Marmandais -Dartiailh, Gabarra, Armillac et Escoubet- arrivent en voiture et tombent nez à nez avec les Allemands. Ils s'enfuient mais seul Pierre Armillac - c'était un cousin, il connaissait le coin, ça l'a aidé - réussit à s'escamoter dans la nature. Georges Dartiailh et Paul Gabarra sont tués. Escoubet, blessé, monte à son tour dans le fourgon pour Agen. Yvette se souvient sans plus de précision que très vite quelqu'un a aidé Escoubet à s'évader de la prison d'Agen . Ce quelqu'un, en l'occurrence, seraient des résistants agenais avec l'aide du Dr Esquirol dans la clinique duquel on l'avait transporté pour le soigner.
Déportés.
Après quelque temps à la prison d'Agen, puis à celle de Toulouse, tous sont déportés en Allemagne dans les sinistres camps, notamment, de Buchenwald, Ravensbruck, Bergen-Belsenà Joseph Llo et Juliette Bouhet sont morts là-bas. Yvette et Roger, Auguste, Camille en revinrent et reprirent le cours normal de leur vieà Vraiment ? Pas tout à fait. Yvette dit qu'elle pense encore assez souvent à ces lointains cauchemars. Surtout à son passage, pourtant bref, à Bergen-Belsen. Le camp était ravagé par la famine et le typhus. J'avais l'impression d'être chez les morts .
10 décembre 2006
26 novembre 2006
repas à 18 €
11 novembre 2006
04 novembre 2006
18 octobre 2006
Pour clore sa saison 2006, l'association du château de Duras accueille samedi 21 octobre à 21 heures l'orchestre de la communauté de communes du Réolais. cet ensemble formé de 20 à 25 éléments (claviers batteries, percussions, guitares et basse électriques, saxophones, clarinettes,etc.) donne une dizaine de concerts par an en Aquitaine. Le répertoire de cet orchestre inter-générationnel et éclectique mêle variété, jazz, bossa nova, musiques de films ou encore sonorités cubaines. Entrée : 13 . Renseignements et réservations au 05.53.83.63.06 ou au 06.09.74.68.80.
11 octobre 2006
Après Noël 1999, une nouvelle tempête a traversé notre région en causant heureusement beaucoup moins de dégâts : des tuiles emportées, quelques arbres fruitiers arrachés sur le plateau et des accacias fendus sur les promenades. On ne peut cependant s'empêcher d'y voir des signes de plus en plus flagrants des désordres climatiques dus au réchauffement climatique. Soumensac ne figure pas encore dans le film d'Al Gore : "Une vérité qui dérange" :
http://www.criseclimatique.fr/?gclid=CPX85qrB8IcCFRr9VgodZQmqig
mais ces évènements nous rappellent à la vigilance.
06 octobre 2006
Mariens Borcy, membre du réseau Buckmaster, nous a rapporté quelques faits relatifs aux activités du réseau à Soumensac et dans les environs pendant la guerre. Ces informations ont été complétées par une lecture du livre de Bergeret "Messages Personnels" publié en 1945 Editions Bière
"Dès que les résistants avaient trouvé un bon terrain de parachutage et l'avaient nettoyé, ils le signalaient, et Philibert, spécialiste de ces opérations, venait le visiter. Il fallait que ce terrain mesurât de 200 à 300 mètres de large sur 400 mètres de long, sans maison, bosquets d'arbres, ni cours d'eau, sans voisinage fâcheux, ni voisin indiscret. Quand toutes ces conditions étaient remplies, Philibert homologuait le terrain et transmettait à Londres par les soins d'Annette, radio d'Hilaire, les renseignements sur sa position. A ce m:oment, on attribuait un message au terrain. Dans la période lunaire qui suivait, il fallait écouter tous les jours la radio et, le soir où le message passait, aller sur le terrain." (Bergeret op. cit. pp 65 et suivantes) "Ces parachutages étaient constitués d'une dizaine de tube de 1,80 mètres de longs pesant chacun environ 200 kilogrammes. Sur le tube, un numéro indiquait le contenu : A1 = 3 mitraillettes ; B2 = 10 grenades et 2 mitraillettes ; E1 = explosifs, etc." Il fallait tout évacuer et camoufler dans la nuit.
D’après Mariens Borcy, le réseau a récupéré une quinzaine de parachutages dans la région de Soumensac entre 1943 et la Libération. Plusieurs ont eu lieu aux environs de la Peyre du Bosc et un sur la route de La Boissière, propriété de M. Lespine, lui-même membre du réseau. Un terrain de récupération, en cas d’échec du premier parachutage, était prévu dans la région de Domme.
A la fin de l’année 1943, au cours d’une opération à La Ragotte, à Saint Pierre au bas de Duras, les allemands sont intervenus suite à une dénonciation. Le chauffeur du camion de Jean Dufour qui participait à l’opération a été tué. Deux autres participants Darthial et Gabara, blessés, ont été achevés par les allemands. Les allemands ont effectué une descente à St Jean de Duras deux mois après pour rechercher Jean Dufour en vain. Celui-ci avait quitté Saint-Jean de Duras avec sa femme pour venir se réfugier chez les Borcy. Ils sont ensuite repartis sur Saussignac.
En juillet 1944, Philibert à la demande d'Hilaire, son chef, quitta Bergeret, responsable de Dordogne Sud et organisa un commando en Lot et Garonne notamment composé de la section d'Eymet, commandée par le jeune Alessandri. C'était une section très forte d'environ 400 hommes avec un officier américain, Austin, et Comte, de son véritable nom Lecompte, qui avaient été tous deux parachutés en Dordogne. Ils étaient installés au lieu-dit du Pradou (commune de Soumensac). Plus tard, le commando a investi le château de Soumensac qui était alors la propriété de Pierre Cathala, ministre de Vichy. J'ignore les rapports avec le commandant Zedde qui avait organisé sous les ordres de Bergeret un état-major et une troupe à Cogulot ; celle-ci prit part aux combats de Sainte-Foy la Grande en août 1944.
Le maquis, sous les ordres de Bergeret, a participé aux opérations sur la région de Bergerac notamment, pour accréditer l'idée selon laquelle 2 terrains d’atterrissages étaient maintenus disponibles en cas de débarquement. Cette information habilement communiquée a obligé les allemands à fixer des blindés dans la région qui n’ont pas pu aller sur le front. L’une de ces colonnes a malheureusement écrasé Creysse Mouleydier
Bergeret, de son vrai nom Maurice Loupias, a été nommé sous-préfet de Bergerac à la Libération.
02 octobre 2006
Soumensac sur Wikipedia
- Wikipedia est une encyclopédie sur internet qui fonctionne comme n'importe lequel de ses ancêtres papier à la différence qu'elle est :
- alimentée par chacun d'entre nous qui peut y collaborer en apportant ses connaissances, mises ainsi à la disposition de chacun,
- interactive : tous les mots surlignés sont autant de liens qui vous renvoient sur d'autres articles,
- constamment mise à jour,
- entièrement gratuite
J'ai rédigé l'article sur Soumensac. Je vous engage à aller le voir et à compléter l'article vous-mêmes en cliquant sur le lien ci-dessous :
http://fr.wikipedia.org/wiki/SoumensacSur le blog, vous retrouverez toujours cette fiche en vous reportant dans la colonne de droite à la rubrique* informations pratiques/Soumensac sur Wikipedia
*Remarque : Malheureusement l'affichage de cette colonne n'est pas toujours parfait. Il y a des blancs dus à Internet Explorer. Avec le navigateur libre Firefox, l'affichage est impeccable. Une solution : passer sur Firefox ou passer la souris en laissant appuyer le clic gauche. Tout apparaitra miraculeusement
19 septembre 2006
Soumensac vu du ciel
(photos Robert White)
Robert White que vous connaissez tous et qui habite la Blancharde - évidemment ! ils ne pouvaient pas avec sa femme, la délicieuse Penny, habiter ailleurs - est également un grand photographe qui n'hésite pas à monter en avion avec un de ses amis pour nous surprendre avec ces clichés inhabituels. Il va surpasser Yann Arthus Bertrand. A quand un livre "Soumensac vu du ciel" Robert ! Jugez par ces quelques exemples qu'il a bien voulu confier au blog.
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16 septembre 2006
Soirées philo à Duras
Une soirée philo a lieu à la bibliothèque de Duras le dernier Vendredi de ce mois avec Maurice Hugonin. Vous pouvez obtenir tous les horaires, le, lieu et tous les renseignements auprès de Véronique, la bibliothécaire :
Médiathèque municipale
Adresse : 25 rue Paul PersilCP : 47120 Ville
Téléphone : 05 53 64 92 72
Contact :mediatheque.duras@libertysurf.fr
14 septembre 2006
Serait-ce ce qui risque de nous arriver ?
Articles extrait de l'excellent "NOUVELLES de laVallée du CIRON" diffusé par courriel
Pour s'abonner, envoyer un courriel à ancochet@wanadoo.fr
"Message qui fait froid dans le dos:
Après la vente de purin d’ortie, c’est l’information qui est interdite. Ne serait-ce pas de la censure ????
Nous avions évoqué le danger (si le Peuple n'était pas vigilant) de voir un jour le jardinage familial complètement interdit.
- pour risques bactériologiques,
- pour risques sociologiques,
- pour concurrence déloyale à l'agriculture. etc.
Il nous faut résister à la tentative de l'Etat d'éliminer les anciennes variétés potagères.
Il nous faut maintenant résister à la tentative de l'Etat de légiférer sur la fertilité des sols dans nos jardins."
Dominique Guillet
"A y réfléchir, c'est vrai que l'utilisation du purin d'ortie à haute dose peut être très très dangereuse ... il devenait donc urgent d'interdire ce genre de pratique et sa diffusion ! C'est chose faite. Vous pouvez consulter également le site Infothèque (http://www.mdrgf.org/news/news060609_Pesticides_naturels_purin_ortie.html), pour pour télécharger. La loi (Loi d’Orientation Agricole (LOA) n° 2006-11, du 5 janvier 2006), pourrait avoir comme conséquence de condamner toute personne faisant la promotion ou vendant des produits naturels, sans AMM. "
Romain Suaudea
"Demain, au nom de la sécurité alimentaire ne sera-t-il pas interdit de se faire la cuisine, avec comme corollaire l'interdiction de communiquer des recettes.
Est-ce vraiment une utopie ? Les préparations familiales sont déjà interdites des manifestations associatives ... !La cuisine collective et industrielle peut faire bien plus de victimes ... !et pourtant ... adieu les confitures de grand-mère ... Bientôt ... !
Interdire, encore interdire, toujours interdire ... !
Rappelez-vous, nous sommes en septembre 2002, une action du directeur départemental de la répression des fraudes du Maine-et-Loire concourt à mettre la vente de purin d’orties, en France, hors-la-loi. Un des emblèmes et outils de l’agriculture biologique se trouve donc commercialement banni.
Toutefois, si le purin d’orties est interdit à la vente depuis cette date, ni le fait de communiquer sa recette, ni son utilisation ne sont concernés… ou plutôt n'étaient concernés !
En effet depuis le 1er juillet 2006, un décret empêche de fournir, par quelque moyen que ce soit, des recettes de produits naturels non-homologués.
Ainsi, le simple fait de communiquer publiquement : - que l’eau chaude est un bon désherbant pour les allées ; - que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux ; - la recette séculaire du purin d’ortie. … peut valoir une condamnation à 2 ans de prison et 75 000 euros d’amende, à l’auteur.
Au regard de l’aberration d’un tel décret, si personne n’a vraiment cru à l’application effective de ce texte, l’action menée jeudi dernier, par des services de l’Etat chez un paysagiste/conférencier promoteur de techniques agricoles alternatives montre que l’Etat entend faire appliquer ce nouveau décret.
En effet, les représentants de l’Inspection nationale des enquêtes de concurrence, de consommation et de répression des fraudes et le Service régional de la protection des végétaux de l’Ain auraient saisi chez Eric Petiot des cours destinés à ses stagiaires ainsi que des données informatiques, le tout sans mandat…
Par ailleurs, l’intéressé se serait vu interdire d’aller récolter avec ses stagiaires des plantes sauvages dans la nature dans le but de les utiliser pour des préparations visées par le décret.
Aujourd’hui, il est donc désormais interdit de faire référence et de transmettre des savoirs et traditions populaires séculaires, en fait notre héritage à tous. Dès lors que penser de la liberté d’expression qui prévaut en France, état démocratique ?
Aussi, pour Bernard Bertrand, porte parole de l’association des Amis de l’ortie, 'L’intervention des pouvoirs publics jeudi dernier est, à n’en pas douter, la première d’une longue série si une mobilisation rapide ne vient pas mettre un frein à cette nouvelle vague répressive.
Remise en cause de l’agriculture biologique et biodynamique.
A lire en complément d’information :
- l’interview de Bernard Bertrand, coauteur du livre Purin d’ortie & compagnie, avec E. Petiot, sur le thème de la remise en cause du droit à la diffusion de l’information en matière de traitement naturel des végétaux ; - le texte de loi d’orientation agricole n° 2006-11, du 5 janvier 2006 : extraits correspondants / texte complet en téléchargement. Quelques exemples de textes interdits - Dossier sur l'ortie.- La recette du purin d'orties.
Autres infos : Kokopelli, Infothèque,
Pascal Farcy.
Conclusion du jugement dans le procès intenté à l'association Kokopelli par les grainetiers parce qu'elle distribue des graines de variétés anciennes non incluse dans le catalogue officiel.
Que M.Dominique GUILLET sera donc relaxé des fins de la poursuite. Qu’il y’a lieu de débouter le Groupement National Interprofessionnel des Semences, graines et plants (GNIS) et la Fédération Nationale des Professionnels de Semences Potagères et florales (FNPSP) de l’ensemble de leurs demandes. Ainsi fait et jugé le 14 mars 2006.
Voir article sur le même sujet d'Alain Lompech dans le journal Le Monde daté du vendredi 15 septembre 2006
05 septembre 2006
(photos Annie Collin)
La dernière promenade "lecture de paysage" nous a mené à Serres. Ce hameau est situé entre le bourg et le lac de Lescourroux. Il est accessible par un chemin empierré qui passe entre vignes et bois. On y découvre un petit patrimoine souvent ignoré :
Un lavoir, un ancien travail utilisé autrefois pour ferrer les boeufs, un curieux réservoir présenté par M. Arzile qui servait à la poudrerie de Bergerac pour stocker les acides et une voute gothique. Il y a aussi une gigantesque cheminée ! Poursuivez la balade jusqu'à La Sauvetat du Dropt.
24 août 2006
Lecture de paysage
(photo Annie Collin)
Dimanche prochain aura lieu la dernière promenade lecture de paysage avec M. Lot, jeune guide très sympathique et fort compétent
Nous avons profité de sa science, la semaine dernière, avec un groupe nombreux et attentif dans lequel figuraient notamment M et Mme Boussier - lui est né à La Blancharde- des représentants des Offices du Tourisme de Duras et Eymet, un résident hollandais de Saint-Jean de Duras, etc.
Vous comprendrez en vous promenant comment l'eau, qui a donné son nom à l'Aquitaine, a façonné le paysage qui nous entoure, pourquoi certaines propriétés sont fermées de haies et clotures et d'autres non, observer l'évolution des cultures, pourquoi y-a-t-il un lac, en savoir plus sur la faune et la flore de la campagne... Vous ne regarderez plus le paysage de la même façon en disant simplement qu'il est beau - ce qui est vrai - mais comment il a été créé ce qui nous aide mieux à le protéger.
Rendez-vous au marché gourmand de dimanche prochain qui est aussi le dernier de la saison sur les Promenades 2 départs ont lieu le matin et l'après-midi.
21 août 2006
VENDREDI 25 AOUT 2006
19h00: Ouverture des portes
Animation permanente : Trombinoscopie Deluxe
19h: Hysope (musique traditionnelle)
21h : Castafiore Bazooka (chanson)
22h : Courts-Métrages
23h : Mouloud and the sonic destruction (electro rock) 00h : Courts-Métrages + Discomobile Club (caravane disco)
01h : Oncle Slam (Jazz Ragga Groove) 02h : Dj Moule
SAMEDI 26 AOUT 2006
16h : Ouverture des portes
Animation permanente : Trombinoscopie Deluxe Ateliers pour enfants : Initiation aux percussions
17h : Cie Imagine : Théâtre de magie
18h : Spectacles des jeunes de Saint Aubin 19h : Dam'fraise (chanson)
21h : Fada (Jazz)
22h: Courts-métrages + Cie Chabatz d'entrar (Cirque)
23h: Improvisators Dub (Dub)
00h : Courts-métrages + Wombolombakéhé Brass Band (Fanfare rock) 01h : Aéroflot (Rock'n roll soviétique)
02h: Barhi Bolton (fusion)
03h : Dj Sonny Venice
Vous trouverez de plus amples infos sur le site www.lautrefestival.fr
17 août 2006
Les comics américains, les contes de Perrault, le cabaret allemand et Tex Avery ont tous leur place dans ce tour de chant théâtral qui met en scène des personnages qui souffrent, qui aiment qui assassinent... Quand petit chaperon rose et fée Pipette riment avec tuba, surcharge pondérale avec boas, tandis que chante la harpe sur fond de talons aiguilles, de mangeuse d'hommes et de nuage couleur de lait, c'est que Dam'fraise n'est pas loin...
A Montaillac (entre Soumensac et Loubès) Dimanche 20 août à 18 h.
Entrée 7 € ; enfant gratuit
Buffet campagnard à 20 h. 10 € (enfants 5 €)
Réservation Mainguy 05 53 94 78 40
28 juillet 2006
Un petit groupe de musiciens amateurs parmi lesquels on peut reconnaître Marie-Thérèse Mainguy, réunis sous le nom de: Ad Libitum s'est réjoui de jouer des courtes pièces de musique d'époques Renaissance et Baroque autour de leur chef Ann Bishop bien connue dans l'enseignement musical du Pays de Duras.
Un public intime s'était regroupé à l'ombre et s'est délecté de ce moment musical dans ce cadre
fleuri.
21 juillet 2006
19 juillet 2006
Les fermiers et artisans du marché de Soumensac
Karl Beyrand : Boulanger Saint-Jean de Duras
Sébastien Bibard : Volaille et poulets grillés Poussignac
Marie-Christine Billat : Conserves et sorbets Coulx
Suzan Blair : Création de bijoux faits main Lévignac de Guyenne
Francis et Mathilde Bœuf : Légumes, œufs crudités Pardaillan
Denis Cappe et Marie-Sylvie Laval : Paniers Esclottes
Gilles Chatellier : Farine, huile de Colza et de tournesol Pardaillan
Jean-Marie et Marie-Christine Deblache : Foies gras de canard, confits pâtés, rillettes Villeréal
Olivier Demaret : Magrets de canard, saucisses Bourgougnague
Jean-François Fondan : Fromages de brebis Verteuil d’Agenais
M. Gineste : Tourneur sur bois Damazan
Brigitte, Gilbert et Roland Lespine : Vins Soumensac
Thomas Mollet : Miel, hydromel et pollen Pardaillan
Bernard Patissou : Tarte au potiron et desserts Soumensac
Robin Pollit : Desserts de fruits rouges Laperche
Jeanine Pizzinato : Frites et jus de pomme Monteton
Jean-Pierre Pradeaux : Prunes et crêpes Serignac Péboudou
Patrick Sallier : Escargots et conserves d’escargots St Etienne de Villeréal
Noémie Saudel : Potier Lafitte sur Lot
Jacques Testet : Vins Soumensac
18 juillet 2006
Les orages arrivent !
Photo : Robert White
Les orages sont arrivés hier soir après la canicule. Beaucoup de vent qui a entrainé des chutes de branches heureusement sans gravité, de la pluie mais pas de grêle. Il fait un peu plus frais. Il fallait un britannique pour reconnaître la carte de France dans ces nuées au dessus du villlage !
Bravo au photographe.
Si vous avez pris d'autres clichés n'hésitez pas à nous les envoyer
14 juillet 2006
Jacques Testet est une perle rare :
13/07/2006. Cet article est extrait du site www.sudouest.com Droits de reproduction et de diffusion réservés. Copyright Sud Ouest 2003. Usage strictement personnel.
il immerge des bouteilles de vin dans l'océan pour lui donner un goût inimitable Une bouteille à la mer
:Arnaud Dejeans
Jacques Testet est un viticulteur qui navigue à contre-courant PHOTO A.D. (malheureusement la photo ne s'affiche pas : consulter le journal)
On aurait pu croire à un fait divers : au printemps dernier, un ostréiculteur des Sables d'Olonne a retrouvé 240 bouteilles de vin blanc « made in » Côtes de Duras en parfait état au milieu de ses parcs à huîtres. Mille sabords ! Mais comment est-ce possible ? Il a fallu mener une enquête minutieuse pour en savoir un peu plus : des dealers de Sauvignon auraient-ils camouflé leurs caisses de vin dans l'eau salée, au milieu des algues et du varech ? Ou bien ces huîtres seraient-elles devenues des coquillages alcooliques ? Ces pistes ont malheureusement dû être abandonnées après un interrogatoire musclé du propriétaire du parc à huîtres. « Je vous jure que c'est vrai ! J'ai passé un accord avec un producteur des Côtes de Duras qui voulait faire mûrir son vin dans mes parcs. Il paraît que ça donne au produit un goût un peu iodé. » Le viticulteur a confirmé. Effectivement, depuis quelques années, Jacques Testet qui possède quatre hectares de vignes à Soumensac dans le Nord du département, immerge une infime partie de sa production dans l'océan. Sa « Cuvée des Sirènes » est facilement reconnaissable : des coquillages tapissent les bouteilles de sauvignon blanc, effet collatéral d'un séjour de trois mois dans ces caves subaquatiques. Un coup marketing ? « Ce n'est pas une lubie esthétique. Ce vin a vraiment du caractère. Contrairement à certains producteurs qui font vieillir leur vin au fin fond de l'océan (il paraît que ça se fait aussi, ndlr), j'ai décidé de jouer avec les marées », décrypte le producteur. Les rasades d'eau salée (marée haute) se succédant aux heures de bronzette (marée basse), le vin subit ainsi des chocs thermiques (le produit oscille entre 15 à 35øC plusieurs fois par jour). « Cela libère les arômes du vin », assure Jacques Testet qui part une fois par an aux Sables d'Olonne pour rejoindre son ami ostréiculteur. Les puristes ont le droit de faire la moue : ce n'est pas parce qu'une entrecôte saignante se déguste avec un bon verre de rouge qu'on fait mûrir les bouteilles de Bordeaux dans le foin des étables... Mais ce vigneron d'un autre genre se défend : « J'ai mis des années à mettre au point cette technique. En mars, je dépose mes bouteilles dans les parcs à huîtres. Je les récupère en juin » Production confidentielle. Jacques Testet n'est pas qu'un apprenti sorcier. C'est aussi un ardent défenseur de la vinification à l'ancienne, du ramassage à la main et de la macération longue. Un puriste dans ce milieu « qui s'uniformise et qui subit la dictature du marché », répète-t-il à l'envi. Jacques Testet a toujours défendu l'authenticité de ses produits. Et pour lui, immerger une petite partie de sa production dans l'océan, c'est comme jeter une bouteille à la mer avec un message. Cette expérience originale ne représente qu'une goutte de vin dans l'océan. Avec une production annuelle de 240 bouteilles de la « Cuvée des Sirènes », les bouteilles recouvertes de coquillages ne risquent pas d'inonder le marché. L'histoire ne dit pas par contre si son ami ostréiculteur a l'habitude de déposer une partie de sa production d'huîtres au milieu des pieds de vigne des Côtes de Duras pour que ses coquillages s'imprègnent d'arômes de sauvignon. Domaine de Chauffour, AOC Côtes de Duras, « Cuvée des Sirènes » : 10 . Contact au 05.53.93.85.46. Points de vente à Soumensac ou à Saint-Pardoux Isaac.
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Photos Annie Collin-David
Dimanche 9 juillet, une nombreuse assistance s'est régalée à nouveau des produits du terroir à l'ombre des tilleuls de la Croix.
Les organisateurs se restaurent aussi :
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A dimanche prochain pour un nouveau reportage sur les commerçants du marché.