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Après chez Pontet, se trouvait dans cette maison à un étage un travail pour les boeufs. Les animaux rentraient par cette large ouverture maintenant transformée en porte fenêtre. Les boeufs étaient utilisés à la campagne comme animaux de traction et devaient être férrés.
En face, sur le côté droit en montant la rue une maison qui n'est plus hâbitée depuis la dernière guerre. Elle a accueilli à cette époque des alsaciens.
En traversant la rue côté gauche, on trouve la maison du célèbre Maneyrol. Elle s'appellait « Au dernier cri du cycle », l’homme savait tout faire. Aucune technique ne lui était étrangère. Son enseigne n'en citait que quelques unes : zinguerie, pompes, agence de cycles, moto-cycles Peugeot et autres marques, automobiles, vente échange, réparation, installation d’appareil à acétylène, dépositaire des journaux La Dépêche et la petite Gironde, café et j’en oublie sûrement.
Belle maison XVII ou XVIII sur la facade de laquelle on distingue encore (fenêtre de gauche) les restes des pierres d'une arcade. Dans les nnées 50, les Pouget l'habitaient.
En face sur le côté droit de la rue, faisant l'autre angle avec la bergerie de M. Blanco se tient la maison Azera, du nom d'un postier qui est resté plusieurs dizaines d'années à la recette postale de 5éme catégorie de Soumensac. Quand il a pris sa retraite il a acheté cette maison qui est mitoyenne avec son ancien lieu de travail.
On retraverse la rue, en face se tenait autrefois le bureau de poste avec au premier étage le logement de fonction du receveur. on a déjà parlé de son avant dernier titulaire, M. Azera. A l'intérieur, à droite,une banque en acajou ouvragée accueillait le client, on disait alors l'usager. En face de la porte tronait une superbe cabine téléphonique dans le même bois avec une porte vitrée et un petit banc pour se reposer lors des longues conversations. Longues elles pouvaient l'être mais
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En face de la poste habitaient M. et Mme Blanco jusque dans les années 80. M. Blanco a d'abord été jardinier au château et habitait la maison en face puis berger ; on a vu sa bergerie un peu plus bas et enfin maçon. A cette époque on ne déménageait pas bien loin à Soumensac. Quand on était de la ville basse on y restait. C'est ainsi qu'on appellait cette partie du village avant la Révolution. M. Blanco avait épousé une fille Jabot dont les parents qu'on voit sur cette carte postale tenaient épicerie. On verra qu'il y en avait plusieurs au début du XXe siècle à Soumensac.
Cette batisse, dépendance du château a été occupée par la famille Blanco à son arrivée à Soumensac dans les années 30. On remarquera son beau toit pointu de style périgordin en tuiles plates.
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Le château, construit au XVIII siècle par la famille Chillaud a eu plusieurs propriètaires ultérieurement. Un numéro lui sera spécialement consacré
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On se contentera de constater les modifications des fenêtres du toit. Les anciennes typiquement XVIII se sont éffondrées au début du XXe siècle pour laisser place aux chien assis en bois façon villa de Deauville.
1 commentaire:
bravo pour ce n°1 j'ai hâte de voir les autres
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