23 février 2010

Un souffle nouveau à l'Association Marguerite Duras en 2009

L’association Marguerite Duras a tenu récemment son Assemblée Générale. C’était l’occasion de revenir sur un bilan 2009 extrêmement riche en évènements comme l’a souligné la presse locale : notamment Le Républicain, le Petit Journal et Sud-Ouest.

L’Association a développé son activité tout au long de l’année, organisant des manifestations durant l’hiver, au printemps et pendant la pleine saison touristique de l’été, jouant ainsi pleinement son rôle d’animateur culturel exigeant et pour tous les publics. Son action a largement débordé les limites du canton participant à des projections jusqu’à Agen et même en Gironde et Dordogne. Les manifestations ont été variées : projections cinématographiques d’ « un barrage contre le Pacifique » de Rithy Panh, animation de plusieurs débats avec les acteurs et le metteur en scène du film, rencontres universitaires autour de l’œuvre de Marguerite Duras sur le thème « ces maisons d’où sortent les livres », salon du Livre avec pour la première fois un café littéraire et un espace restauration, « une innovation à retenir pour les prochaines années » note le rédacteur du Petit-Journal, et enfin au mois d’août, dans le cadre somptueux de la cour intérieure du château, « Les Lectures de Duras » avec Claire Deluca, Marie-Christine Barrault et pour la première fois à Duras Anouk Grinberg et Didier Bezace dans « Le Square ». Tous ces comédiens hors pairs nous ont fait le plaisir rare de venir nous faire partager leur talent dans ce coin un peu reculé - il faut bien l’avouer ! - du Lot et Garonne, histoire de montrer qu’il n’y a pas qu’à Paris qu’on voit de belles pièces. Vous pourrez d’ailleurs aller revoir certains puisque par exemple Anouk Grinberg et Pierre Arditi sont mis en scène par Didier Bezace dans les Fausses Confidences de Marivaux au Théâtre de la Commune à Aubervilliers à partir du mois de mars.

Toutes ces manifestations payantes ont été réalisées dans le cadre d’un budget en équilibre, grâce à un accueil très favorable d’un public nombreux et payants : plusieurs centaines de spectateurs tout au long de l’année qui sont venus parfois de loin assister aux spectacles qui tous constituent autant d’ambassadeurs de Duras dans toute la France et au-delà. Car la culture c’est approcher une œuvre mais c’est aussi se rapprocher d'une ville, d'une région et de ses habitants. Les libraires présents au Salon du Livre ont été particulièrement heureux d’avoir doublé leur chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente !

Cette première expérience va se poursuivre en 2010, avec une Association toujours plus ouverte et accueillante aux bonnes volontés qui veulent développer des activités culturelles de qualité à la hauteur de Duras, de son château et de l’écrivain qui a porté le nom de cette petite ville dans le monde entier. Une universitaire parisienne Joëlle Pagès-Pindon vient d’ailleurs de rejoindre le Conseil d’Administration pour y jouer un rôle actif et développer encore plus toutes ces activités. Nous ne manquerons pas de vous en reparler tout au long de cette année prometteuse.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Cet article très laudatif et agréable à lire nécessite toutefois quelques mises au point et rectifications:

1) «…Son rôle d’animateur culturel exigent»… L’Association ne s’est jamais donné le rôle « d’animateur culturel »; elle a pour BUT de " Faire connaitre la vie et l'œuvre de Marguerite Duras en raison de leurs liens avec le Lot-et-Garonne et en particulier le pays de Duras" (cf art 2 des statuts); L'animation culturelle est une conséquence naturelle de ce but.

2) »..avec pour la première fois... café littéraire»..
Non, il y a déjà eu des cafés littéraires. Eric des Garets un Directeur du Centre régional des lettres, à l'époque, y était même venu présenter un ouvrage.

Parler de "café littéraire pour la première fois" est inexact et impropre et surtout de nature à induire le public en erreur. En effet, à la naissance de la remise du prix Marguerite Duras, les rencontres d'auteurs du café littéraire se sont déplacées dans une salle du château indépendante, et contigüe au salon lui-même, adoptant le nom de rencontres littéraires. Le prix Marguerite Duras n'ayant pas été remis à Duras en 2009, les rencontres littéraires ont pu à nouveau être installées dans un espace aménagé dans la grande salle près des éditeurs et des libraires retrouvant ainsi leur nom de
Rencontres d'auteurs au café littéraire… puisque le café se trouve à proximité.

3)Pourquoi Jean-Marie Lehec est il «oublié »? Non seulement il figurait dans la distribution du Shaga et des Eaux et Forêts mais encore il a été intronisé... et l'intronisation au Maréchalat des Côtes de Duras a été un moment agréable, entre les invités (de poids) Michel Fessler (La marche de l'Empereur) Randal Douc (Un
barrage contre le Pacifique) Jean-Marie Lehec (le Shaga et Les eaux et forêts) et la population assemblée.
(à suivre)

Unknown a dit…

Suite...
4)«Dans ce coin un peu reculé -il faut bien l’avouer– du Lot et Garonne» ...
Est-ce le Lot et Garonne qui est reculé? ou bien Duras qui est reculé dans le Lot-et-Garonne ? Reculé par rapport à quoi? la mode? le gout du jour? Est-ce ça la culture?
L'aveu est peu compréhensible et peut-être vexatoire pour les Lot-et-Garonnais et les Duraquois… Il faut moins de temps pour aller à Bordeaux que pour traverser Paris ou Bordeaux et le haut débit, les livres, les journaux, France-culture...arrivent..

5)«Toutes ces manifestations payantes ont été réalisées dans le cadre d’un budget en équilibre »…
Cette tournure de phrase tend à tromper le lecteur...
1) «Toutes ces manifestations »... on peut comprendre que toutes les manifestations étaient payantes
2) « Manifestations payantes » on peut croire que toutes les manifestations payantes ont eu chacune un résultat financier en équilibre.
3) «Dans le cadre d’un budget en équilibre» le budget en équilibre l'a été après un travail exceptionnel, délicat et difficile de recherche de bienfaiteurs : Hostellerie des Ducs, graphiste, Municipalité et c’est grâce à eux et à leurs dons très importants pour les 2 premiers et sa subvention exceptionnelle pour la dernière que nous sommes arrivés à équilibrer le budget.

6)Bref : Malheureusement, la manifestation des Lectures d’Eté, mise sur pied en 2009 à titre de test, a été –malgré toutes ses qualités- un véritable fiasco financier et a failli mettre en péril l’existence même de l’Association. Seule la générosité exceptionnelle et bienveillante de partenaires tout aussi exceptionnels (Hostellerie, graphiste, municipalité, membres de l’Association) a pu permettre de terminer l’année dans des conditions acceptables. Il en a été fait état à l’Assemblée générale avec l’expression de notre reconnaissance et nos vifs remerciements.

7)«Cette première expérience va se poursuivre en 2010»
Non. A l'unanimité l'association a décidé de ne plus se disperser en août et de se concentrer sur ses Rencontres de mai qui sont sa colonne vertébrale (voir programme 2010 www.margueriteduras.org).

8)Quant à l’Universitaire «parisienne» : Que signifie cet adjectif ? Un défaut ? Ou alors l’insigne honneur qu’elle nous ferait en venant se commettre avec les habitants d’un coin si reculé du Lot et Garonne ? Il suffisait de dire «une universitaire de haut niveau, spécialiste de Marguerite Duras et fidèle de l’Association depuis de nombreuses années»

Signé : M. Ponticq, Pte ; M-E Merle-Blondeau, V/P ; B.Blondeau,trésorier.