A la veille de la Première Guerre Mondiale, la langue quotidienne de nombreuses familles est un parler régional : basque, breton, corse, catalan, picard, etc.
De Bordeaux à Nice, de Pau à Limoges, de Narbonne à Clermont-Ferrand, les futurs mobilisés sont nombreux à parler la langue d’oc ou occitan, au sein de leur vie familiale, mais aussi sur leur lieu de travail.
Peut-on trouver trace de cette réalité linguistique dans le vécu des soldats de la Première Guerre Mondiale originaires des régions de langue d’oc ?
Si oui sous quelles formes et sur quels supports ? Dans quelles proportions ? Pour quels usages ? Pour quels destinataires ?
Au cours de sa conférence « L’Occitan dans les tranchées », Ives Rauzier tentera de répondre à ces questions en s’appuyant sur des documents aussi variés que les correspondances, les journaux de tranchées, les photos, les monuments aux morts, etc.
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