Coup de Blues chez les éleveurs

En 2012 d'après un article paru dans le journal Le Monde, sur la base de statistiques publiées par le ministère de l'agriculture et les chambres d'agricultures, les aides directes (7,7 milliards d'euros) se sont réparties presque à égalité entre grandes cultures et céréaliers qui se partageaient 92 % des aides directes.

Source : ministère de l'agriculture et Chambres d'agricultures

Mais les revenus sont très différents : céréaliers et betteraviers caracolaient en tête avec un revenu compris entre 72 000 et 80 000 euros quand les éleveurs de bosins et d'ovins ferment la marche. 

Les céréaliers ont bénéficié de la fièvre qui s'est emparée du cours des céréales mais aussi du colza depuis l'été 2012. "Il y a un an, j'achetais mes proteines, c'est à dire du colza, à 230 euros la tonne ; début 2013 je les ai payées 410 euros la tonne" témoigne Gérard Durand qui élève 70 vaches laitières en Loire Atlantique

(Laurence Girard in Le monde samedi 23 février)

Revenu exprimé en milliers d'euros

 Les aides directes doivent-elles être mieux ciblées ?