16 novembre 2009

La grande inquiétude des maires de France

C'est le titre d'un long article du journal Le Monde daté du 17 novembre. En effet, la fiscalité est la mère de la démocratie. Choisir une politique ficale, lever l'impôts est le premier acte de responsabilité des citoyens de la cité qui s'assemblent : les Parlements sous l'Ancien régime, les Etats-Généraux, les bourgs qui s'appellent Sauvetat, Sauve, et autre Villefranche en témoignent. Il n'y a eu de vrai décentralisation que le jour où les villes, les départements et plus récemment les régions ont pu percevoir leur propre impôt. Aujourd'hui les collectivités locales vivent de la taxe professionnelle et on veut la supprimer sans qu'on sache par quoi elle sera remplacée. Dans les petits bourgs, c'est souvent 90 % des recettes de la commune. Si son produit disparait, il faudra soit supprimer les dépenses soit faire porter cette charge aux ménages aux contribuables personnes physiques faute de visibilité sur la taxe de remplacement. Considère-t-on en haut lieu que les collectivités locales ne sont pas assez grande pour s'administrer toute seules, qu'il faut un peu de recentralisation et leur faire payer une partie des déficits que l'Etat creuse à bel dents depuis quelque temps ?
Jacquou

Aucun commentaire: