23 novembre 2009

Images de la Grande Guerre à Duras

Bibliothèque municipale de Duras
exposition
Images de la Grande Guerre
Vendredi 6 novembre 2009 au mercredi 27 janvier.

Confronter l'imagerie officielle de la guerre à la réalité rendue par la correspondance, les carnets de combattants, tel est le fil conducteur de l'exposition et de la valise. L'accent est mis sur le quotidien des militaires et des civils. L'exposition mêle son et images : lecture enregistrée d'extraits de quotidiens de l'époque, de carnets de combattants, de lettres. Côté images, un film d'archives militaires, des affiches et un visuel extrait de l'album «Zappe la guerre» de Pef. Les vestiges et les conséquences de cette guerre vont au-delà de la commémoration annuelle du 11 novembre. Bouleversements économiques, conflits ethniques qui se généralisent : notre relation à cette histoire est plus étroite que nous pouvons l'imaginer.

19 novembre 2009

SOIREE LECTURES

21 novembre 2009 à 20h30
Bibilothèque de Saint Aubin de Cadelech

La comédienne Claude Fosse-Brun et l'écrivain Jean-Claude Delayre prêteront leurs voix à la lecture de textes inédits, extraits de récits, de nouvelles, de témoignages, de poésie. Cette soirée sera un préambule à la journée consacrée à la découverte des auteurs amateurs de notre terroir prévue en juillet prochain.

Entrée gratuite

18 novembre 2009

Inventaire historié des maisons de Soumensac n°2

Avec le château, nous quittons la ville basse de Soumensac, la ville la plus récente, celle bâtie hors les murs de la forteresse à partir du XVIII siècle.
Le château actuel date de cette époque, c'est une belle demeure bourgeoise construite probablement par Messire Henri de Geneste, baron de Malromé ou par son frère Jacques, commissaire de l'artillerie de France et qui est désigné dans un titre pour une succession comme "seigneur en partie de Soumensac", habitant la ville haute.
Un Chillaud dont une pierre sulptée portant les armes de la famille
orne toujours le hall d'entrée du château.
Jean de Chillaud, ancien conseiller au Parlement de Bordeaux, est encore mentionné dans un acte de transfert de propriété à Jean Roubineau fait au château de Gorsse le 6 février 1779. Cet acte cite les droits féodaux cédés à J. Roubineau. Sa famille restera seigneur de Soumensac jusqu'à la Révolution. Le château appartiendra ensuite à la famille de Boëry jusqu'au début du XXe siècle (sources René Blanc/M et Mme Yves Geneste). Les Boëry possèdent des vignobles à Soumensac et Saint-Jean de Duras. Ils "exportent" une grande partie de leur production sur Bordeaux et militent activement à la fin du XIXe siècle (impresion d'une série de cartes postales vantant leur production "entre Bordeaux et Monbazillac", deux références célèbres) pour rattacher les vignobles du "Haut pays", le pays en amont de Langon, au vignoble de Bordeaux.

Les Boëry vendent le domaine et le château entre les deux guerres, d'abord à une famille italienne (à vérifier ?) puis à Pierre Cathala, homme politique, qui a épousé la fille de Pierre-Félix Lagrange, le professeur de médecine dont la statue orne la place du village et la petite-fille du forgeron. Pierre Cathala, ami de Pierre Laval deviendra ministre de l'agriculture en 1937, c'est lui qui fera classer le Côte de Duras en AOC et facilitera l'organisation du seul comice agricole qui se soit jamais tenu à Soumensac (1937). Malheureusement sa carrière ne s'arrêtera pas là. Il deviendra ministre des finances de 1942 à 1944 sous le régime de Vichy et sera condamné par contumace à la Libération. Il mourra dans la clandestinité en 1947 à Paris. A l'isue de la guerre, pour "purifier les lieux" le château sera utilisé pour accueillir deux ans de suite une colonie d'enfant juifs. Peu de temps après, il sera vendu aux Poliet puis à la famille Lacroix.

Le bâtiment. On remarquera tout d'abord la disparition des fenêtres en chiens assis en pierre qui se sont effondrés dans les années 20 et ont été remplacés par ces fenêtres la mode dans les villas de Deauville de cette époque. On est également surpris par la rue principale qui passe devant le perron d'entrée. Son percement date probablement de la construction de la ville basse (XVIIIe siècle). C'est par cette rue que nous arrivons sur la place. Voir le prochain numéro de l'inventaire des maisons de Soumensac

16 novembre 2009

La grande inquiétude des maires de France

C'est le titre d'un long article du journal Le Monde daté du 17 novembre. En effet, la fiscalité est la mère de la démocratie. Choisir une politique ficale, lever l'impôts est le premier acte de responsabilité des citoyens de la cité qui s'assemblent : les Parlements sous l'Ancien régime, les Etats-Généraux, les bourgs qui s'appellent Sauvetat, Sauve, et autre Villefranche en témoignent. Il n'y a eu de vrai décentralisation que le jour où les villes, les départements et plus récemment les régions ont pu percevoir leur propre impôt. Aujourd'hui les collectivités locales vivent de la taxe professionnelle et on veut la supprimer sans qu'on sache par quoi elle sera remplacée. Dans les petits bourgs, c'est souvent 90 % des recettes de la commune. Si son produit disparait, il faudra soit supprimer les dépenses soit faire porter cette charge aux ménages aux contribuables personnes physiques faute de visibilité sur la taxe de remplacement. Considère-t-on en haut lieu que les collectivités locales ne sont pas assez grande pour s'administrer toute seules, qu'il faut un peu de recentralisation et leur faire payer une partie des déficits que l'Etat creuse à bel dents depuis quelque temps ?
Jacquou

Une peintre à Loubès-Bernac

Nous poursuivons notre découverte des artistes. aujourdhui, c'est une une femme, Noska, qui vit et travaille également à Loubès Bernac.









"... Quant à la narration de la toile, elle n'a rien d'arrêté, de définitif ; elle n'est qu'un révélateur d'images pour un observateur attentif. La toile, avec ses couleurs, ses matières, sa lumière, révèlera sa propre méditation.
En tirant sur le fil de ses rêves, c'est sa propre histoire que l'écheveau du temps déroulera, il deviendra acteur et le voyage sera possible."
NOSKA

« Le débat sur l'identité est démagogique »

Sud-Ouest d'aujourd'hui

ENTRETIEN. Le politologue et historien Alfred Grosser livre son sentiment sur l'idée de nation

Le politologue et historien Alfred Grosser, l'un des auteurs de « Qu'est-ce qu'être français ? », qui paraît aux éditions Hermann (Institut Montaigne), estime que le débat sur l'identité nationale lancé par Éric Besson est une « façon de détourner la réalité ».

Cela a-t-il un sens de lancer un débat sur l'identité nationale aujourd'hui ?
Alfred Grosser. Ça a beaucoup de sens dans la mesure où ça détourne des vrais problèmes et que ça peut faire plaisir à une clientèle du Front national tentée de quitter l'UMP. Sinon, c'est parfaitement démagogique. Et je pense que c'est un faux débat. On donne des idées sur la nation, comme si la nation française était quelque chose de parfaitement pur. Mais regardez l'histoire du colonialisme, une impureté totale, la façon dont étaient traités les harkis, la façon dont étaient traités les tirailleurs algériens... Ils faisaient en principe partie de la nation, mais en fait pas du tout.
Tout le débat est une façon de détourner la réalité. Lorsque M. Besson a fait partir des gens de Calais, ils ont été dispersés à travers la France, et la majorité d'entre eux ont été libérés par le tribunal administratif parce qu'il était illégal de les transplanter comme cela et de les enfermer. La nation française c'est aussi le respect parfait de la légalité. Si nous voulons respecter la République, l'essence même de la nation, commençons par respecter la légalité républicaine.
Qu'est-ce qui définit l'identité nationale française ? N'est-elle pas toujours en évolution ?
Oui, mais il y a des caractéristiques permanentes. Les Allemands ont tendance à se plaindre du passé, les Français à se surestimer. C'est cela qui nous rend insupportables à la plupart de nos partenaires européens. Comme si, au nom d'une spécificité de la nation française, nous avions des droits, et pas les autres. C'est ce qu'on fera qui est important, pas ce qu'on a été sous Louis XIV !

La défense de l'identité nationale fait-elle débat dans d'autres pays, notamment en Allemagne, et le débat ne devrait-il pas plutôt se poser, en 2009, en termes d'identité européenne ?
Je suis pour un débat sur l'identité européenne, mais avant d'arriver comme Européens face aux autres continents, il faudrait que nous devenions nous-mêmes exemplaires. Si on reparle tellement de nation, c'est parce qu'on ne veut pas ouvrir véritablement de débat sur l'accueil des étrangers.
Parler des nations, c'est aussi dire, au fond : les étrangers n'en font pas partie, du moins à la première génération. En Allemagne, un député d'origine turque reste un Turc avec un passeport allemand. En France, on ne dira pas de Nicolas Sarkozy qu'il est un Hongrois avec un passeport français, et les jeunes des banlieues d'origine nord-africaine sont, dans leur immense majorité, français aussi.
Ça, c'est l'autre volet de la nation française actuelle. Et ils sont d'autant plus choqués par la discrimination qu'ils sont français. C'est ce que notre ministre de l'identité nationale ne met absolument pas sur le tapis. Toutes les enquêtes sur la discrimination montrent qu'il y a un racisme fort, pas exclusivement réservé aux jeunes des banlieues. Et au nom de la nation française telle qu'elle se définit - par le droit du sol et pas par le droit du sang -, il devrait y avoir une extension de la nation égalitaire. C'est de cela que devrait parler le ministre : d'un contrat national.

15 novembre 2009

Folles noces à Soumensac



«Folles Noces»
spectacle de Catherine Delourtet et Jean-Paul Delvor
Soumensac
28 décembre à 20h 30


Après Saint eutrope de born et avant de continuer leur tournée dans le Gers, Folles Noces sera donné à Soumensac. Catherine Delourtet et Jean-Paul Delvor : deux talentueux comédiens et chanteurs associés sur scène, cela ne peut donner qu'un bon spectacle, un numéro véritablement étonnant. Catherine et Jean-Paul, sous la houlette de LMA Production, présentent leur création «Folles Noces» dont ils assurent également la mise en scène. Ils sont sur scène avec Thomas Ribes, piano; guitares et arrangements. «Nous avons chacun de nous, c'est sûr, un p'tit grain de folie! Aussi, il était quasiment impossible de ne pas monter sur scène ensemble pour un spectacle explosif, tout à fait unique dans le genre disent-ils en chœur.» Dans cette création «Folles Noces», les comédiens se sont dit «oui»; alors pour remercier les témoins de leur mariage, ils présentent à leurs invités un mini-récital «la Chanson française dans tous ses états»! Mais comme on n'a rien sans mal, les préparatifs et péripéties nuptiaux ne manquent pas de sel et rebondissements... Catherine Delourtet et Jean-Paul Delvore unis à la scène «pour le meilleur et pour le rire.

14 novembre 2009

Jean Pierre DALL'ANESE, sculpteur

Nous poursuivons notre série d'articles sur des artistes travaillant dans les environs de Soumensac. Aujourd'hui Jean-Pierre Dall'Anese qui vit et travaille à Loubès Bernac. Vous pourrez avoir plus de détails en allant consulter son site web :

http://www.dallanesesculpture.com/




"... Si déchirure il y a, elle est ici celle du temps. Temps qui s'écoule, visible sur la surface poreuse mais jugulé de l'intérieur. Dall'Anese nous dit que dans ces matériaux, nos oublis sont logés, pour reprendre Bachelard. Sans fin esthétique, sa sculpture est une tentative d'accomplissement de lui-même à partir de l'écoute de tous les murmures humains. Entre l'action et le silence, il tente la passage de l'éternité.
Lydia HARAMBOURG
Historienne Critique d'art

07 novembre 2009

Horaires de la Mairie de Soumensac

Carine Sambarrey partant en congé de maternité du 1 novembre au 29 mars 2010, la mairie communique ses nouveaux horaires d'ouverture :

Lundi de 14h00 à 18h00
Jeudi de 8h30 à 12h30
Service assuré par Mme M. Ferraggi.

Permanence de M. Le maire : lundi de 14h30 à 17h30

Mairie : 0 553 89 01 06
Agence postale : 0 553 89 01 00

Le blog en profite pour offrir tous ses voeux à Carine Sambarrey

05 novembre 2009

Lycée Marguerite Duras (suite)

Article de Charlotte Pelletier paru dans le petit journal de Lot et Garonne cette semaine


03 novembre 2009

Roger Louret à Duras

Soirée contée par Roger LOURET, lecture de textes et chansons par Philippe CANDELON, metteur en scène de renommée nationale de la célèbre troupe des Baladins qu'il a lui-même créée. C'est à Duras que Roger LOURET fera un " Entre nous au château", "la balade du temps jadis" dès 21h. Tarif : 10€. Renseignements et réservations : 05.53.93.71.18 ou 06.09.74.68.80. Paiement sur place par chèque bancaire ou espèces.

01 novembre 2009

André BONHOMME

Nous commençons une petite série d'article sur des artistes vivant dans la région. Aujourd'hui André Bonhomme, sculpteur et graveur qui vit et travaille à Cunèges (Dordogne)
La sculpture, André Bonhomme en a fait son métier et son plaisir, depuis 40 ans.
Dans son atelier de Cunèges l’artiste entend aller « jusqu’au fond des choses ». Il s’est tourné en particulier vers le marbre car c’est une matière qui ne supporte pas l’inachevé. Des corps de femmes nues s’élancent jusqu’à devenir une fine lame sensuelle.

« En quarante ans, j’ai évolué, je suis passé du non figuratif à plus de figuratif. Aujourd’hui, j’ai tendance à beaucoup simplifier les formes »

Chaque année André Bonhomme participe à de nombreux salons. L’association Arts et Culture lui a attribué un prix pour le 22è Salon d’Automne au Musée Marzelle à Marmande.

Nombreuses expositions en France et à l’étranger

Weiblingen - R.F.A. / Santa Barbara –New-York – Houston U.S.A / Cadaques - Espagne
Tokyo – Japon / Musée d’Obidos – Portugal / Ibiza – Baléares
Et Paris / Bordeaux /Marmande / Mérignac / Toulouse / Reims /St-Jean de Luz/ Nantes
Montauban / Annecy/ Les Baux de Provence etc…

Contact : La Salle 24240 CUNEGES Tel/Fax : 05.53.58.43.82.
e.mail : andre.bonhomme2@wanadoo.fr


André Bonhomme et Christine Lacroix, bien connue à Soumensac
Prochain article : Jean Pierre DALL'ANESE

Marguerite Duras

Lycée marguerite Duras
C'est officiel, le Conseil d'Administration du lycée de Saigon a décidé lors de sa dernière réunion de proposer aux autorités diplomatiques françaises de prendre le nom de Marguerite Duras. Espérons que l'administration entérinera ce choix qui honore un grand écrivain et le pas qui porte son nom.
Prix Marguerite Duras
le prix Marguerite Duras 2009 a été remis par Pierre Bergé, Président de la Fondation Pierre Bergé Yves Saint- Laurent à Laurent Terzieff, homme de théâtre, comédien, metteur en scène.

Soupe aux livres 12 novembre à Eymet