Sauvegarder l'école rurale
Dons des JA
« J'avais 45 ans, je travaillais en tant qu'agent immobilier indépendant. Je vendais des maisons à des Anglais bien sûr, mais aussi à d'autres étrangers et quelques Français. »
« J'ai toujours travaillé. Mais, vu le marché, je ne pouvais plus continuer dans l'immobilier. On me propose quelques missions d'intérim comme des inventaires, de nuit. Je touche en moyenne 150 euros de RSA, selon ce que j'ai gagné dans le mois. »
« Il y a dix ans, de nombreuses émissions de télé vantaient le climat, la qualité de vie et même le faible taux de criminalité en France ! »
« David pilotait de petits avions. Il devait rénover notre maison, achetée par mon père. Et créer des gîtes sur nos 83 hectares de terrain. Il n'a jamais rien fait, à part dilapider notre argent. »
« J'ai des clients britanniques depuis vingt ans. Dans les années 90, on voyait des retraités s'installer dans le Sud-Ouest. Depuis 2000, des familles emménagent dans l'Ouest. Le mari fait des allers-retours pour son travail. »
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En ce qui concerne les personnes âgées, nombreuses dans le département, le plafond de ressource a été relevé permettant à un plus grand nombre, en difficultés financières, d’y avoir accès, de nouvelles places dans des maisons de retraite publiques ont aussi été créées car les tarifs n’y atteignent pas les niveaux prohibitifs de celle des maisons privées comme il s’en est ouvert une à Duras (entre 2200 et 2500 € par mois selon Pierre Camani avec pour conséquence un taux faible d’occupation). Parmi les autres mesures on peut citer : la gratuité des transports scolaires qui a fait disparaître des disparités injustes liées aux implantations des parents et conduisant à des tarifs allant de 50 à 500 € par an suivant le domicile ; la lutte contre les accidents de la route combat prioritaire dans un département classé 8e pour les accidents mortels, triste record, avec des investissements dans les infrastructures et des actions de sensibilisation des jeunes ; la rétrocession aux communes de la taxe additionnelle ce qui représente pour le budget même d’une petite commune plusieurs milliers d’euros par an ; etc. Les lecteurs pourront se reporter au site internet du conseil général pour les détails des l’ensemble des mesures.
Pierre Clament a lui insisté sur l’orientation qu’il compte donner à sa campagne : fierté, enthousiasme, respect, fierté d’appartenir à ce territoire, enthousiasme à insuffler à sa campagne et à faire partager avec l’ensemble du pays, respect pour ses concurrents, s’interdisant toute attaque personnelle. Souhaitons que ces engagements soient tenus par tous et nous évitent de faire passer les règlements de compte pour des prises de position et les vieilles querelles de clocher pour de l’histoire locale. Il reste à attendre les deux ou trois projets que Pierre Clament a promis de présenter prochainement, aidé en cela par un groupe de travail qui se réunit régulièrement. Si vous voulez participer à l’élaboration, n’hésitez pas à lui écrire (clamentpierre@yahoo.fr) a-t-il proposé.
Des projets, ce canton vieillissant, endormi, souvent plus marqué par l’immobilisme que par les actes créateurs innovants en a un urgent besoin. C’est la condition pour retenir et donner de l’espoir aux jeunes agriculteurs, jeunes entrepreneurs, étudiants et scolaire présents nombreux dans la salle. Une auditrice attentive a relevé la nécessité pour les hommes politiques de savoir traduire auprès des citoyens leur action : en quoi leur politique va-t-elle changer la vie quotidienne des gens, la rendre meilleure ? Ce n’est pas un travail de communication comme on le croit trop souvent même si elle peut y contribuer mais un travail de conviction, de persuasion, de compréhension, un travail de proximité, de terrain.
Les autres candidats pourront également profiter de ce blog pour mieux éclairer le choix des électeurs. N’hésitez pas à nous écrire, à nous faire part de vos réunions. Nous en rendrons compte.