Je ne suis pas invité -ils n'ont pas osé appeler cela une invitation - mais convié par l'UIVD à un rendez-vous à Paris pour découvrir des vins de Duras, des gourmandises et rencontrer tout simplement des gens du Pays, le tout pour la modique somme de 50 € par personne. Vous avez bien lu : 50 € par personne.
C'est vraiment prendre les parisiens pour des nababs ou des gogos. payer 50 € en cette période de crise pour déguster des gourmandises, des vins et rencontrer des lot et garonnais ! Les duraquois sont des gens remarquables et leurs vins encore plus mais quand même 50 € par personne ! J'espère qu'à ce tarif là tous les vignerons de Duras sont invités. Rendez-vous le 14 mai.
30 avril 2012
26 avril 2012
Les tourtes de Karl
le fournil de Saint-Jean se met aux plats d'été. On ne dirait pas avec le temps qu'il fait. En plus du célèbre tordu le pain, pas le boulanger, on va retrouver tourte, tarte et autres casse-croute.
Agrandir le plan
24 avril 2012
François Hollande s'adresse aux ruraux
"A MOI DE CONVAINCRE LES ÉLECTEURS DU FRONT NATIONAL"
Dans une interview par Laure Bretton pour le journal Libération, François Hollande revient sur les résultats du premier tour et ses intentions pour pour la bataille de l'entre deux tours.
Au lendemain du premier tour, quelle est votre analyse du vote des Français ?
J'ai remporté une première victoire, les Français m'ont placé en tête. C'est une première dans l'histoire de la Ve République. Le candidat sortant a perdu. Contrairement à ce qu'il plastronnait, il est arrivé second. Et sa prétendue «stratégie» fondée sur «le croisement des courbes» s'est écroulée.
Dans votre déclaration à Tulle, dimanche, vous en venez très rapidement au vote FN…
C'est normal, le résultat obtenu par le Front national est une donnée marquante du scrutin. Le vote FN a changé de nature entre 2002 et 2012. Il est moins haut dans un certain nombre de villes et il est plus fort dans des territoires ruraux qui en avaient été jusque-là préservés. Qu'est-ce que cela révèle ? Un mécontentement agricole, des électeurs qui, sans doute de droite, ont voulu sanctionner le candidat sortant en allant vers Le Pen. Et aussi un électorat de souffrance, composé de petits employés, d'artisans, d'ouvriers qui vivent vraiment un sentiment d'abandon. C'est ma responsabilité de m'adresser tout de suite à ces électeurs qui n'adhèrent pas forcément aux idées du FN, l'obsession de l'immigration en particulier, mais qui expriment, avant tout, une colère sociale.
François Hollande, élu de la Corrèze connait bien les difficultés des zones rurales et agricoles. Il a des solutions pour revitaliser les territoires, restaurer les services publics, la poste, la justice, la police et la gendarmerie que 5 ans de sarkozysme ont fait disparaitre mettant en péril notre vie à la campagne, celle de nos ainés et l'avenir de nos jeunes. Sur un sujet qui nous touche de près, la vigne, il va se battre à Bruxelles pour maintenir les droits de plantation.
23 avril 2012
Le vote Le Pen en zone rurale : l'exemple de Soumensac
Résultat bureau de SOUMENSAC
Source de l'illustration : Le Figaro.fr |
Analyse d'un scrutin dans une France rurale profonde
Le vote Le Pen ne progresse pas seulement dans les cités minières abandonnées ou les banlieues lointaines des grandes villes.
Qui se souvient qu'en 1974, Le Pen faisait une voix aux élections présidentielles à Soumensac dans le Lot et garonne ! C'était le bon temps. On sortait juste des trente glorieuses. La génération issue de la guerre venait de se mettre au travail. Le meilleur était derrière nous. On venait de s'amuser en mai 68 et on ne se préoccupait pas encore de quoi l'avenir serait fait.
Depuis cette date, le Front National a sans arrêt grimpé. Aux élections de 2002 Le Pen plus Mégret faisait 18,9 %. En 2007 l'ensemble Le Pen-Nihous-de Villiers faisait 19,7%. Aujourd'hui Marine Le Pen, seule représentante de l'extrême droite, totalise 21, 8 % des voix gagnant encore 2 point par rapport à son père. Un montée régulière, inexorable, même si Soumensac n'a pas connu la vague Le Pen qui vient de submerger le reste de la France. Cela fait en effet plusieurs année qu'elle est déjà passée, cette vague, et qu'elle grossit à chaque scrutin sur ces coteaux du Dropt. Cette année à Saint-Sernin de Duras, le vote Le Pen atteint presque 35%.
Sarkozy en 2007 n'avait pas réussi à pomper beaucoup de voix d'extrême droite puisqu'il ne totalisait que 33,8 %. En 5 ans il a perdu plus de 6 points qui se sont pour l'essentiel réfugiés dans l'abstention qui est passée à 20,1 % alors qu'elle n'était que de 13, 3 % en 2007
Commentaire
Les raisons sont complexes à analyser. La crise est passée par là. L'immigration et la violence ne peuvent être avancées comme raisons objectives dans ce Haut Pays Agenais, pour favoriser une droite autoritaire. Même si, en l'absence d'étrangers (je ne compte pas les anglais !), le discours xenophobe prend facilement lorsque la conjoncture économique s'y prête. C'est un bouc émissaire facile. Il y a des antisémites au Japon où on n'a jamais vu un juif !
D'autres causes moins fantasmatiques sont à rechercher : vieillissement de la population qui pousse à un vote conservateur (le Lot et Garonne est un des départements les plus vieux de France), exode rural qui n'apporte plus aux enfants partis les satisfactions financières qu'ils en attendaient, difficultés de l'agriculture, de la viticulture, de la pruniculture, dépeuplement et abandon des services publics. C'est le désarroi d'une population en manque de projets.
Ce ne sont pas des fascistes, des terroristes d'exrême droite, mais des populations qui se sentent abandonnées. Deux occasions ont fait cette population se détourner un peu plus de Sarkozy pour aller renforcer le vote protestataire : Jean Sarkozy que le Président tente de nommer à la tête de l'établissement public de la Défenses lui qui n'a même pas terminé sa 2éme année de droit (alors qu'on se tue à expliquer à nos enfants qu'il faut travailler, faire des études pour avoir un emploi demain) et Mme Betancourt, multi-milliardaire à qui on rembourse des dizaines de millions d'impôt. Cela a choqué profondément.
Un espoir
Il faut redonner espoir à nos citoyens, non pas leur proposer de dénoncer l'autre, de chasser celui qui soit-disant toucherait un peu plus, vivrait un peu mieux. Il faut leur montrer que la jeunesse, leur jeunesse, leurs petits-enfants ont une chance de vivre mieux dans un monde apaisé. Ce sont lers petits-enfants, les femmes qu'il faut convaincre en premier. Ils ne peuvent pas vouloir d'un monde qui exclut, qui dénonce.
Le candidat qui met la justice fiscale, la jeunesse, au coeur de son projet, dans une Europe dont il est seul capable de relancer la croissance peut redonner espoir. F. Hollande vient de la Corrèze, d'une zone rurale comme le Lot et Garonne. Il comprend nos difficultés, celle de l'agriculture, de l'emploi, des services publics qui disparaissent. Il saura nous protéger. F. Hollande est le candidat de la ruralité car on la comprend mieux à Tulle qu'à Neuilly !
19 avril 2012
Atelier d'écriture
L'atelier d'écriture de Saussignac organise une soirée
27 avril à 19h30
restaurant le Lion d'Or, à Saussignac.
Chacun apporte des textes ( tirés de la littérature mondiale et de ses tiroirs )
les lit , en partageant un repas .
Le prix du repas est de 12 euros. Il est préférable de réserver.
Meeting de Miramont
Grande affluence hier soir à Miramont pour le meeting de soutien à François Hollande. Les intervenants ont détaillé certaines des 60 propositions que François Hollande compte mettre en oeuvre quand il sera élu. De nombreux orateurs ont pris la parole, notamment Pierre Camani et Matthias Fekl et un représentant des radicaux de gauche. La salle, invitée à poser des questions, est intervenue dans le débat. Tous ont rappelé l'importance du scrutin de dimanche qui doit placer François Hollande en tête des candidates de second tour pour assurer une victoire finale le 6 mai. M. Fekl et P. Camani ont particulièrement insisté sur deux mesures phares du candidat : la jeunesse et son éducation condition du développement d'un pays, à son renouveau et la réforme fiscale, mesure indispensable de justice sociale : il suffit de se rappeler les affaires Betancourt qui ont révélé qu'une milliardaire pouvait ne pas payer d'impôts et plus se faire rembourser son ISF ! Plus jamais ça. Ils ont rappelé aux participants l'importance qu'il y a à mobiliser d'ici dimanche les abstentionnistes, les indécis...
18 avril 2012
Elections présidentielles
Eh oui il faut se décider avant dimanche !
Il faut repousser mais aussi choisir
Alors venez échanger, débattre ce soir
Il faut repousser mais aussi choisir
Alors venez échanger, débattre ce soir
Mercredi 18 avril à 20h30
Grande Réunion publique de soutien à
François Hollande
15 avril 2012
Carnet
Christian et Monique BIRABEN,
Françoise et Jean-Louis CALMETTES,
Nicole et Daniel DELCENSERIE,
ses enfants ;
Dominique et Sophie CALMETTES,
Gabriel BORSATO,
Mickaël et Virginie BORSATO,
Vanessa BORSATO,
ses petits-enfants ;
parents et alliés
ont la tristesse de faire part
du décès de
Mme France BIRABEN,
née ALVERNHE,
survenu le 14 avril 2012, dans sa 92e année.
Ses obsèques seront célébrées le jeudi 19 avril 2012, à 15 heures, en l'église de Soumensac.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la maison funéraire de Pau, 2, rue Blanqui, salon Ossau, à partir de ce jour lundi 16 avril à 15 heures.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
Pompes funèbres : PFG Pau, parc d'activités Pau-Pyrénées, 2, rue Blanqui,
05.59.83.83.30, 24 h/24, www.pfg.fr.
Françoise et Jean-Louis CALMETTES,
Nicole et Daniel DELCENSERIE,
ses enfants ;
Dominique et Sophie CALMETTES,
Gabriel BORSATO,
Mickaël et Virginie BORSATO,
Vanessa BORSATO,
ses petits-enfants ;
parents et alliés
ont la tristesse de faire part
du décès de
Mme France BIRABEN,
née ALVERNHE,
survenu le 14 avril 2012, dans sa 92e année.
Ses obsèques seront célébrées le jeudi 19 avril 2012, à 15 heures, en l'église de Soumensac.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la maison funéraire de Pau, 2, rue Blanqui, salon Ossau, à partir de ce jour lundi 16 avril à 15 heures.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
Pompes funèbres : PFG Pau, parc d'activités Pau-Pyrénées, 2, rue Blanqui,
05.59.83.83.30, 24 h/24, www.pfg.fr.
Elle rejoindra son mari, René Biraben, enfant du pays, décédé en 1996. Depuis plus de 50 ans elle venait chaque année, à Soumensac, passer ses vacances dans la maison de la place. Notre pensée va à ses enfants et petits-enfants.
13 avril 2012
Réunions publiques : un ministre à Monteton
Après Marisol Touraine qu'avait fait venir Matthias Fekl à Marmande mercredi dernier (voir l'annonce du blog ci-dessous) c'est maintenant un ministre que nous annonce le député sortant. Décidemment le marmandais est l'objet de toutes les attentions ! Si vous avez des demandes, des revendications à faire valoir, des idées à proposer, c'est le moment. Mais attention, d'après le carton, ce n'est pas vraiment ouvert à tous, il faut plutôt être chef d'entreprise, artisan, commerçants... Tout le monde n'est pas invité à la table. Le buffet campagnard alléchant est réservé à quelques uns seulement... On ne se refait pas !
Valérie Pécresse
ministre du budget, des comptes publics et de la Réforme de l’Etat
sera dans la département de Lot-et-Garonne
lundi 16 avril
lundi 16 avril
Une réunion publique autour d’un buffet campagnard est prévue à la salle des fêtes de Monteton à 12 heures.
Sont invités à cette rencontre les chefs d’entreprise, artisans, commerçants, les exploitants agricoles et bien entendu les viticulteurs
11 avril 2012
Pour une viticulture de qualité, durable et équitable
Matthias Fekl et Régine Povéda s’engagent et se mobilisent contre les propositions de la Commission Européenne pour la Politique Agricole Commune pour la période 2014-2020 qui ne remettent pas en cause la réglementation prévoyant le financement d’un plan d’arrachage et une libéralisation des droits de plantation avant fin 2015.
Dans la continuité des motions adoptées par le Conseil Régional d’Aquitaine et par le Conseil Général de Lot-et-Garonne, Matthias Fekl et Régine Povéda s’inquiètent des conséquences de ces mesures pour le secteur vitivinocole, l’environnement et l’économie. Surproduction, chute des prix, diminution de la qualité, perte de notoriété, disparition des exploitations familiales, délocalisation du vignoble vers les plaines, concentration du secteur… sont autant de craintes des professionnels, des élus locaux et des consommateurs citoyens.
La disparition des droits de plantation serait fortement déstabilisante pour le marché des vins. Les projections montrent que la libéralisation des droits se traduirait en France par une augmentation de 30% des surfaces cultivées et une baisse immédiate de la qualité et des revenus des viticulteurs. L’Aquitaine, principale zone de production de vins de qualité dans l’Union Européenne, et le Lot-et-Garonne seraient particulièrement touchés par les conséquences de cette réforme.
Matthias Fekl et Régine Povéda rappellent donc leur opposition à la libéralisation des droits de plantation et s’associent aux différentes initiatives prises par les représentants professionnels et les Etats souhaitant modifier l’OCM Vin sur cet aspect.
10 avril 2012
07 avril 2012
Benoît Boucard sur les traces d'un résistant
Passionné d'histoire, Benoît Boucard a retranscrit avec rigueur les faits de guerre du résistant Robert Proust. (Photo guy brunetaud)
Originaire de Vendée, Benoît Boucard est installé depuis un an sur la commune, où réside la famille de son amie. Après des études d'archéologie, Benoît a été documentaliste pour l'Éducation nationale et agent du patrimoine en Vendée. Grand passionné d'histoire, Benoît, 30 ans, a rencontré fortuitement, en été 2008, Robert Proust, lors d'une assemblée consacrée à la Seconde Guerre mondiale, à Talmont-Saint-Hilaire en Vendée. Voyant qu'il s'intéressait à l'histoire, Robert Proust tendit à Benoît un petit livret aux feuilles jaunies écrit en 1945 et intitulé « 49e RI, ex-Corps Franc Pommiès » racontant la période du 17 novembre 1942 au 22 avril 1945. Robert Proust lui dit : « Si cela t'intéresse, j'ai une histoire à te raconter et c'est mon histoire ».
En effet, personne, parmi sa famille et ses connaissances, ne croyait aux faits de guerre de Robert Proust. Passionnés par ce récit, Benoît Boucard et Robert Proust se rencontrèrent, à nouveau, afin de réécrire le témoignage du jeune résistant, né en 1926, actuellement retraité dans la région de Bordeaux. Et c'est l'histoire du jeune résistant, quelque peu aventurier et insouciant, que Benoît Boucard a retranscrite. Ce livre de 110 pages intitulé « De Pichey-Mérignac à Stuttgart : de la Résistance à la victoire », relate, avec une écriture limpide, les faits de résistance du jeune Robert Proust. On y apprend les événements qui bouleversèrent sa vie et le conduisirent à rejoindre la clandestinité au sein de plusieurs réseaux de résistance, dont le Corps Franc Pommiès. Benoît Boucard raconte le parcours du jeune résistant dans différents maquis du Lot-et-Garonne et des Landes. Toujours aussi enthousiaste, Robert Proust poursuit son parcours à la traque de l'ennemi par les Pyrénées, la région toulousaine, les Vosges, l'Alsace, pour se terminer à Stuttgart, où il fût démobilisé le 19 novembre 1945. Robert Proust obtint une citation à l'ordre de la division, la médaille militaire, la croix de guerre et la croix du combattant volontaire 39-45.
Cet ouvrage peut être commandé sur www.monpetitéditeur.com ou www.amazon.fr au prix de 16 euros.Dans ce livre, le lecteur va découvrir les moments d'émotion, les épreuves morales et physiques du jeune résistant, ses doutes mais aussi ses espoirs. Le retour à la vie civile du jeune résistant a été difficile, car s'ensuivit une période de réadaptation.
En effet, personne, parmi sa famille et ses connaissances, ne croyait aux faits de guerre de Robert Proust. Passionnés par ce récit, Benoît Boucard et Robert Proust se rencontrèrent, à nouveau, afin de réécrire le témoignage du jeune résistant, né en 1926, actuellement retraité dans la région de Bordeaux. Et c'est l'histoire du jeune résistant, quelque peu aventurier et insouciant, que Benoît Boucard a retranscrite. Ce livre de 110 pages intitulé « De Pichey-Mérignac à Stuttgart : de la Résistance à la victoire », relate, avec une écriture limpide, les faits de résistance du jeune Robert Proust. On y apprend les événements qui bouleversèrent sa vie et le conduisirent à rejoindre la clandestinité au sein de plusieurs réseaux de résistance, dont le Corps Franc Pommiès. Benoît Boucard raconte le parcours du jeune résistant dans différents maquis du Lot-et-Garonne et des Landes. Toujours aussi enthousiaste, Robert Proust poursuit son parcours à la traque de l'ennemi par les Pyrénées, la région toulousaine, les Vosges, l'Alsace, pour se terminer à Stuttgart, où il fût démobilisé le 19 novembre 1945. Robert Proust obtint une citation à l'ordre de la division, la médaille militaire, la croix de guerre et la croix du combattant volontaire 39-45.
Cet ouvrage peut être commandé sur www.monpetitéditeur.com ou www.amazon.fr au prix de 16 euros.Dans ce livre, le lecteur va découvrir les moments d'émotion, les épreuves morales et physiques du jeune résistant, ses doutes mais aussi ses espoirs. Le retour à la vie civile du jeune résistant a été difficile, car s'ensuivit une période de réadaptation.
Le comité des fêtes prépare ses festivités
Dimanche, le comité des fêtes, qui compte une trentaine de membres, présidé par Mariens Patissou s'est réuni à la salle des fêtes afin de préparer les futures festivités. Dimanche 29 avril auront lieu le vide-greniers et un marché gourmand avec l'association Plaisir des saveurs.
Comme chaque année, la Fête de la musique sera au menu du comité des fêtes et aura lieu samedi 23 juin en soirée, avec également un marché gourmand. Cette soirée sera animée par le Trèfle gardonnais, groupe de 30 musiciens, qui interprétera de la musique de banda, batucada et musique de variétés. Dès le premier dimanche de juillet, l'association Plaisir des saveurs proposera ses marchés de producteurs de pays, le long du chemin de ronde ombragé, et cela jusqu'au dernier
dimanche d'août
.
Toujours aussi dynamique, le comité des fêtes prépare les futures animations du village. (Photo guy brunetaud)
Concernant le vide-greniers, il est nécessaire de réserver les emplacements (8 euros les 5 mètres) avant mardi par courrier à la mairie ou au 06 76 35 09 18.
- Sud ouest
01 avril 2012
Grenouille ou libellules ?
Un article de réflexion sur les bienfaits d'une agriculture, soucieuse de préserver l'environnement ou pourquoi le lac de Lescourroux est vide !
Ecologie|chronique
L'oligarchie agricole
En ces temps de hausse des prix du carburant, rappelons que le diester, dont le bilan environnemental est négatif, est soutenu par un avantage fiscal que la Cour des comptes a évalué en janvier - en le dénonçant - à 1,8 milliard d'euros. Cette somme s'est en bonne partie retrouvée dans les poches de Sofiprotéol. La société prospère aussi dans l'alimentation animale, produit l'huile Lesieur et est associée à des sociétés de biotechnologie (Hendrix Genetics) et de distribution de semences et de pesticides (InVivo). M. Beulin est donc parfaitement qualifié pour parler de libellules et de grenouilles. L'Union internationale de la conservation de la nature indique que 14 % des espèces de libellules en Europe sont menacées d'extinction. Quant aux grenouilles, elles vivent une situation mondiale dramatique et le dernier bulletin de la société scientifique des amphibiens, Froglog, s'ouvre par une liste impressionnante d'espèces disparues. Mais M. Beulin ne s'exprimait pas, le 23 mars à Aicirits (Pyrénées-Atlantiques), en tant que président de Sofiprotéol, mais comme président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) : car M. Beulin est agriculteur ! Avec son frère et deux cousins, il possède une exploitation de 500 ha dans le Loiret. Et, s'il veut qu'on en finisse avec les libellules et les grenouilles, c'est parce qu'il s'agit de s'affranchir des règles environnementales qui freinent le développement de centaines de retenues d'eau dans le sud-ouest de la France. Pourquoi des retenues ? Parce qu'avec le changement climatique les sécheresses sont plus fréquentes. Or la culture industrielle du maïs est irriguée, et requiert beaucoup d'eau. Changer ce modèle agricole, qui profite essentiellement à de riches céréaliers, pendant que le reste de la population paysanne s'asphyxie lentement ? Pas question. On exige ces retenues d'eau - financées à plus de 70 % par la collectivité... En fait, une minorité détruit l'environnement et profite des finances communes. Eh bien, l'oligarchie agricole, ça commence à bien faire ! par Hervé Kempf kempf@lemonde.fr
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