Matthias Fekl et Régine Povéda s’engagent et se mobilisent contre les propositions de la Commission Européenne pour la Politique Agricole Commune pour la période 2014-2020 qui ne remettent pas en cause la réglementation prévoyant le financement d’un plan d’arrachage et une libéralisation des droits de plantation avant fin 2015.
Dans la continuité des motions adoptées par le Conseil Régional d’Aquitaine et par le Conseil Général de Lot-et-Garonne, Matthias Fekl et Régine Povéda s’inquiètent des conséquences de ces mesures pour le secteur vitivinocole, l’environnement et l’économie. Surproduction, chute des prix, diminution de la qualité, perte de notoriété, disparition des exploitations familiales, délocalisation du vignoble vers les plaines, concentration du secteur… sont autant de craintes des professionnels, des élus locaux et des consommateurs citoyens.
La disparition des droits de plantation serait fortement déstabilisante pour le marché des vins. Les projections montrent que la libéralisation des droits se traduirait en France par une augmentation de 30% des surfaces cultivées et une baisse immédiate de la qualité et des revenus des viticulteurs. L’Aquitaine, principale zone de production de vins de qualité dans l’Union Européenne, et le Lot-et-Garonne seraient particulièrement touchés par les conséquences de cette réforme.
Matthias Fekl et Régine Povéda rappellent donc leur opposition à la libéralisation des droits de plantation et s’associent aux différentes initiatives prises par les représentants professionnels et les Etats souhaitant modifier l’OCM Vin sur cet aspect.
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