Sur ces quelques cartes postales, vous reconnaitrez des monuments du village qui ont disparu ou ont été modifiés.
En haut le château, construit au XVIII siècle, a encore ses superbes fenêtres dans le toit qui justifiait alors son nom par la majesté qu'elles lui conféraient. Une première fenêtre avait déjà du s'effondrer vers le début du XX siècle puisqu'elle manque dans une carte postale plus récente (sur celle-ci, on remarquera des personnages qu'il serait intéressant d'identifier : s'agit-il de M. Boutie devant son épicerie à gauche ?). Dans les années 30, toutes les fenêtres ont été descendues pour être remplacées par celles qu'on peut voir actuellment, d'un style "villa normande", surprenant pour la région, mais très en vogue à cette époque.
En bas, l'ancienne église romane, simple, car ce n'était que l'ancienne chapelle du château féodal promue église paroissiale lorsque l'église en titre, sise à Gassac (à droite en allant à Eymet après le Fort) a commencé de menacer ruine au XVII siècle. L'église a été "enjolivée" au début du XX siècle grâce à un don du marquis de Boëry qui a permis d'ériger le clocher de "style néo-gothique", banal comme on en voit tant dans la région (Eymet, Miramont de Guyenne, etc.) mais qui a l'énorme avantage de faire reconnaître le village de loin. La proximité des élections municipales, toujours favorable à des initiatives de cet ordre n'a pas toujours des résultats heureux dans le domaine artistique, ni politique d'ailleurs car il semblerait que la marquis ait perdu les élctions suivantes au profit de Bommartin qu'on doit voir sur une des photos ci-dessous devant sa maison. Le marquis représentait le parti catholique évidemment, Bommartin le parti laïque.
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