18 mai 2009

MARIENS

Angèle, Marie-Ange, Quentin, Capucine et moi-même, nous voudrions vous remercier, remercier la commune pour son témoignage de sympathie en son souvenir. Cela nous a beaucoup touché. Je voudrais par la même occasion, déposer ici les deux textes écrits pour lui en cette occasion par ses petits enfants et par Marie Ange et moi.


N'EST PAS MARIENS QUI VEUT !

Pour nous ses petits enfants, venir à Soumensac c'était toujours un vrai plaisir. Depuis tout petits, notre grand-père nous a toujours guidés, accompagnés, défendus, surtout défendus. On nous qualifie souvent de fort caractère, mais vous qui l'avez connu et bien connu, vous savez maintenant de qui nous tenons.
Ce grand Monsieur, pas par la taille bien entendu qu'est ce Monsieur Borcy, a su nous transmettre bon nombre de valeurs essentielles, celles qui font la vie, le partage, l'écoute, la générosité, le rêve et tant d'autres ...
Cet homme qui représentait tant de choses pour nous, est ici trop difficile à décrire avec des mots. Nous allons donc laisser parler notre coeur, non pas pour lui dire au revoir, car il est toujours présent avec nous, il nous épaule par la pensée, dans tout ce que nous entreprenons; mais pour lui dire tout simplement un grand merci.
Pépé, Capucine et moi, nous pensons très fort à toi.

Capucine et Quentin


MARIENS, Le FOUGUEYRAT

Soumensac, le Fougueyrat et Mariens, c'est une histoire, Ô pas compliquée, toute simple. Soumensac était pour lui le plus beau village du monde. Il l'aimait tellement ce pays que tout jeune déjà, il avait choisi d'agir comme messager dans la Résistance. Plus tard quand il a repris le flambeau de la terre, il a tout fait pour faire selon son idéal, toujours de la belle ouvrage, quoi qu'il en coûte. Précis et méticuleux comme un horloger quand il travaillait ses vignes, cent fois sur le métier il remettait son ouvrage. C'était pour le bien et le bonheur des autres, et de sa famille agrandie qu'il aimait tant. C'était un homme de passion. L'histoire des Hommes, tant ses concitoyens, que plus avant dans le temps, "la civilisation de la préhistoire", c'était sa vie. Toujours à l'affût d'un vestige, une pierre trouvée dans son champ, il lisait et relisait force manuscrits, revues ou essais de toutes sortes. Il les annotait, les analysait. La passion quoi, la passion pour les hommes.

Quant à son cher pays, tout l'interpellait, la faune, la flore, la protection de l'environnement. Il était "écolo" avant l'heure, depuis toujours. D'apparence un taiseux, un silencieux, il avait cependant le verbe haut et sans retenue quand il le fallait. Pas toujours facile et pas sans défauts, ceux-ci étaient gommés cependant par ses grandes qualités humaines.

Il aimait profondément les gens, généreux, toujours prêt à aider, à "partager sa soupe", mais gare à celui qui le roulait dans la farine. Les jeunes comme les vieux, il les aimait, j'en veux pour preuve tous ceux qui venaient le voir pour lui demander un avis, un conseil.

Soumensac et Mariens c'est son histoire, la nôtre aussi. Un grand Monsieur, avant on disait un
Sage. Il l'était.

Merci Mariens pour tout cela.

Et comme il disait à ceux qu'il aimait : "Au revoir té couillon, porte toi bien !"

Marie-Ange et Jean-Louis

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