Cette photo prise le 2 juillet à 12 heures indique l'état du lac de Lescourroux à l'entrée de l'été. Le lecteur jugera lui-même dans quel état il se trouvera à la fin de l'été !
La ressource en eau devient rare, la sécheresse impose une réflexion de fond sur l'usage de l'eau et son partage entre les différents utilisateurs : agriculteurs, populations locales (riverains, habitants, touristes, pêcheurs, simples promeneurs...). Une agriculture raisonnée, tenant compte des types de culture adaptée au climat devrait nous éviter à l'avenir ces visions de déserts. Il est curieux de constater que c'est dans les vallées, en aval, que les maïs sont abondamment arrosés alors que l'humidité naturelle des vallées, par la plus grande proximité de la nappe phréatique, devrait au contraire faciliter la croissance naturelle des végétaux. L'eau va à l'eau, l'eau va à vau-l'eau.
2 commentaires:
Nous sommes aujourd'hui le 18 novembre et le lac ressemble toujours à une friche! Le niveau est aussi bas qu'en juillet. Il y a de quoi s'inquiéter.
Il faut admettre que le climat change. Nous devons penser à nous adapter, particulièrement les agriculteurs en modifiant l'assolement. On peut penser que le maïs par exemple, très demandeur en eau, se fera plus au nord dans des régions plus humides.
A suivre ...
Très juste le commentaire d'Isabelle Janssen. Il faut absolument adapter les cultures pratiquées en fonction des terrains et des climats.
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