10 décembre 2009
05 décembre 2009
Un minaret à Loubès Bernac !
Originaire du Villeneuvois, le chanoine Durengues (1860-1948) publia de nombreuses études d'histoire religieuse locale. En outre, il laissa une histoire manuscrite de toutes les paroisses du diocèse d'Agen qu'il légua aux Archives départementales.Vous pouvez les consulter sur internet :
http://www.cg47.fr/archives/documents/Durengues_infos/Durengue_.htm
Je vous livre l'anecdote suivante qu'il rapporte au chapitre concernant Loubès-Bernac
"Les protestants avaient à Loubès un temple qui fut démoli par arrêt du Conseil d’Etat obtenu à la requête de Ch Joly le 7 mars 1621 (Mémoires du clergé de France n1 p. 1346). En 1680 et cela dura jusqu’à la Révocation de l’Edit de Nantes, « le service personnel de la religion P R (Prétendue Réformée Note du rédacteur) se faisait au château de Théobon chez le seigneur du lieu et les hérétiques y assistaient en nombre » (Verbal de Mascaron). Le temple démoli fut rebâti sur le même emplacement vers le milieu du XIXe siècle. Le 2 janvier 1844, un curé de Loubès, M. Veau, écrivait à l’évêque : « L’année dernière au commencement de mars, Messieurs les Protestants de la contrée se réunirent ici, sur la convocation de M Léon Larraguère, membre du Conseil Général et le bruit courut qu’ils avaient arrêtés entre eux de faire bâtir un Temple pour leur culte… Depuis, il paraît qu’on a obtenu quelques fonds du Gouvernement et après avoir surpris la signature de quelques membres municipaux pour avoir l’emplacement de l’ancien temple qui fut rasé dans le XVIIe siècle, ils se proposent de mettre la main à l’œuvre incessamment. Déjà les affiches ont averti du jour de l’adjudication des travaux. C’est le 14 du courant que le maire doit y procéder… L’inauguration se fit au mois d’octobre suivant. Dans une lettre 1844 du même au même, on relève les détails suivants : à force de battre les haies on avait fini par remplir le nouveau temple qui n’était pas le temple de Salomon. L’assistance était surtout composée d’étrangers d’autant que la commune ne comptait que 90 protestants sur 1200 catholiques. De ceux-ci aucun n’a déserté l’église, les conseillers municipaux quoique personnellement invités par le Diacre de Tonneins s’abstinrent. Seuls le maire et l’adjoint se rendirent à la cérémonie pour obéir au devoir de leur charge. Il y eut une dizaine de ministres dont trois prêchèrent. Le curé terminait ainsi sa lettre. « Le temple pèse lourdement sur mon cœur et je ne puis me livrer à une joie entière ni me rassurer complètement quand je pense que pour chétif qu’il soit, il est là comme une digue pour retenir le protestantisme qui s’en allait avec rapidité ».
03 décembre 2009
Des noces détonantes
En deuxième partie, Catherine Delourtet et Jean-Paul Delvor sont arrivés sur scène en jeunes mariés quelque jeu « déjantés », accompagnés par le pianiste Thomas Ribes. « Folles Noces », tel est le titre du spectacle de ces deux comédiens qui vont s'unir pour le meilleur et pour le pire. « Folles Noces », c'est un spectacle explosif avec une présence remarquable sur scène. Les jeunes mariés relatent avec humour et un petit grain de folie leur avant et leur après noce, avec beaucoup de sel et de rebondissements.
Les nouveaux mariés, pour remercier leurs invités venus au mariage (les spectateurs), leur offrent un mini-récital de chanson française, avec la complicité de Thomas Ribes, aussi talentueux au piano qu'à la guitare. Ce mini-récital survole toutes les époques, du Moyen Âge jusqu'à nos jours, dans des textes adaptés pour la circonstance et quelquefois coquins et hardis.
Ce spectacle fabuleux, qu'ils ont créé, permet au public de s'octroyer une belle tranche de rire.
Une belle soirée à mettre à l'actif du jeune comité des fêtes de la commune et de l'Office culturel qui ont su jouer avec succès la carte des spectacles décentralisés en milieu rural.
23 novembre 2009
Images de la Grande Guerre à Duras
Confronter l'imagerie officielle de la guerre à la réalité rendue par la correspondance, les carnets de combattants, tel est le fil conducteur de l'exposition et de la valise. L'accent est mis sur le quotidien des militaires et des civils. L'exposition mêle son et images : lecture enregistrée d'extraits de quotidiens de l'époque, de carnets de combattants, de lettres. Côté images, un film d'archives militaires, des affiches et un visuel extrait de l'album «Zappe la guerre» de Pef. Les vestiges et les conséquences de cette guerre vont au-delà de la commémoration annuelle du 11 novembre. Bouleversements économiques, conflits ethniques qui se généralisent : notre relation à cette histoire est plus étroite que nous pouvons l'imaginer.
19 novembre 2009
SOIREE LECTURES
La comédienne Claude Fosse-Brun et l'écrivain Jean-Claude Delayre prêteront leurs voix à la lecture de textes inédits, extraits de récits, de nouvelles, de témoignages, de poésie. Cette soirée sera un préambule à la journée consacrée à la découverte des auteurs amateurs de notre terroir prévue en juillet prochain.
Entrée gratuite
18 novembre 2009
Inventaire historié des maisons de Soumensac n°2
Les Boëry vendent le domaine et le château entre les deux guerres, d'abord à une famille italienne (à vérifier ?) puis à Pierre Cathala, homme politique, qui a épousé la fille de Pierre-Félix Lagrange, le professeur de médecine dont la statue orne la place du village et la petite-fille du forgeron. Pierre Cathala, ami de Pierre Laval deviendra ministre de l'agriculture en 1937, c'est lui qui fera classer le Côte de Duras en AOC et facilitera l'organisation du seul comice agricole qui se soit jamais tenu à Soumensac (1937). Malheureusement sa carrière ne s'arrêtera pas là. Il deviendra ministre des finances de 1942 à 1944 sous le régime de Vichy et sera condamné par contumace à la Libération. Il mourra dans la clandestinité en 1947 à Paris. A l'isue de la guerre, pour "purifier les lieux" le château sera utilisé pour accueillir deux ans de suite une colonie d'enfant juifs. Peu de temps après, il sera vendu aux Poliet puis à la famille Lacroix.
Le bâtiment. On remarquera tout d'abord la disparition des fenêtres en chiens assis en pierre qui se sont effondrés dans les années 20 et ont été remplacés par ces fenêtres la mode dans les villas de Deauville de cette époque. On est également surpris par la rue principale qui passe devant le perron d'entrée. Son percement date probablement de la construction de la ville basse (XVIIIe siècle). C'est par cette rue que nous arrivons sur la place. Voir le prochain numéro de l'inventaire des maisons de Soumensac
16 novembre 2009
La grande inquiétude des maires de France
Jacquou
Une peintre à Loubès-Bernac
En tirant sur le fil de ses rêves, c'est sa propre histoire que l'écheveau du temps déroulera, il deviendra acteur et le voyage sera possible."
NOSKA
« Le débat sur l'identité est démagogique »
ENTRETIEN. Le politologue et historien Alfred Grosser livre son sentiment sur l'idée de nation
Le politologue et historien Alfred Grosser, l'un des auteurs de « Qu'est-ce qu'être français ? », qui paraît aux éditions Hermann (Institut Montaigne), estime que le débat sur l'identité nationale lancé par Éric Besson est une « façon de détourner la réalité ».
Cela a-t-il un sens de lancer un débat sur l'identité nationale aujourd'hui ?
Alfred Grosser. Ça a beaucoup de sens dans la mesure où ça détourne des vrais problèmes et que ça peut faire plaisir à une clientèle du Front national tentée de quitter l'UMP. Sinon, c'est parfaitement démagogique. Et je pense que c'est un faux débat. On donne des idées sur la nation, comme si la nation française était quelque chose de parfaitement pur. Mais regardez l'histoire du colonialisme, une impureté totale, la façon dont étaient traités les harkis, la façon dont étaient traités les tirailleurs algériens... Ils faisaient en principe partie de la nation, mais en fait pas du tout.
Tout le débat est une façon de détourner la réalité. Lorsque M. Besson a fait partir des gens de Calais, ils ont été dispersés à travers la France, et la majorité d'entre eux ont été libérés par le tribunal administratif parce qu'il était illégal de les transplanter comme cela et de les enfermer. La nation française c'est aussi le respect parfait de la légalité. Si nous voulons respecter la République, l'essence même de la nation, commençons par respecter la légalité républicaine.
Qu'est-ce qui définit l'identité nationale française ? N'est-elle pas toujours en évolution ?
Oui, mais il y a des caractéristiques permanentes. Les Allemands ont tendance à se plaindre du passé, les Français à se surestimer. C'est cela qui nous rend insupportables à la plupart de nos partenaires européens. Comme si, au nom d'une spécificité de la nation française, nous avions des droits, et pas les autres. C'est ce qu'on fera qui est important, pas ce qu'on a été sous Louis XIV !
La défense de l'identité nationale fait-elle débat dans d'autres pays, notamment en Allemagne, et le débat ne devrait-il pas plutôt se poser, en 2009, en termes d'identité européenne ?
Je suis pour un débat sur l'identité européenne, mais avant d'arriver comme Européens face aux autres continents, il faudrait que nous devenions nous-mêmes exemplaires. Si on reparle tellement de nation, c'est parce qu'on ne veut pas ouvrir véritablement de débat sur l'accueil des étrangers.
Parler des nations, c'est aussi dire, au fond : les étrangers n'en font pas partie, du moins à la première génération. En Allemagne, un député d'origine turque reste un Turc avec un passeport allemand. En France, on ne dira pas de Nicolas Sarkozy qu'il est un Hongrois avec un passeport français, et les jeunes des banlieues d'origine nord-africaine sont, dans leur immense majorité, français aussi.
Ça, c'est l'autre volet de la nation française actuelle. Et ils sont d'autant plus choqués par la discrimination qu'ils sont français. C'est ce que notre ministre de l'identité nationale ne met absolument pas sur le tapis. Toutes les enquêtes sur la discrimination montrent qu'il y a un racisme fort, pas exclusivement réservé aux jeunes des banlieues. Et au nom de la nation française telle qu'elle se définit - par le droit du sol et pas par le droit du sang -, il devrait y avoir une extension de la nation égalitaire. C'est de cela que devrait parler le ministre : d'un contrat national.
15 novembre 2009
Folles noces à Soumensac
«Folles Noces»
spectacle de Catherine Delourtet et Jean-Paul Delvor
Soumensac
14 novembre 2009
Jean Pierre DALL'ANESE, sculpteur
http://www.dallanesesculpture.com/
Lydia HARAMBOURG
Historienne Critique d'art
07 novembre 2009
Horaires de la Mairie de Soumensac
Lundi de 14h00 à 18h00
Jeudi de 8h30 à 12h30
Service assuré par Mme M. Ferraggi.
Permanence de M. Le maire : lundi de 14h30 à 17h30
Mairie : 0 553 89 01 06
Agence postale : 0 553 89 01 00
Le blog en profite pour offrir tous ses voeux à Carine Sambarrey
05 novembre 2009
Lycée Marguerite Duras (suite)
04 novembre 2009
03 novembre 2009
Roger Louret à Duras
01 novembre 2009
André BONHOMME
Dans son atelier de Cunèges l’artiste entend aller « jusqu’au fond des choses ». Il s’est tourné en particulier vers le marbre car c’est une matière qui ne supporte pas l’inachevé. Des corps de femmes nues s’élancent jusqu’à devenir une fine lame sensuelle.
« En quarante ans, j’ai évolué, je suis passé du non figuratif à plus de figuratif. Aujourd’hui, j’ai tendance à beaucoup simplifier les formes »
Chaque année André Bonhomme participe à de nombreux salons. L’association Arts et Culture lui a attribué un prix pour le 22è Salon d’Automne au Musée Marzelle à Marmande.
Nombreuses expositions en France et à l’étranger
Tokyo – Japon / Musée d’Obidos – Portugal / Ibiza – Baléares
Et Paris / Bordeaux /Marmande / Mérignac / Toulouse / Reims /St-Jean de Luz/ Nantes
Montauban / Annecy/ Les Baux de Provence etc…
Contact : La Salle 24240 CUNEGES Tel/Fax : 05.53.58.43.82.
e.mail : andre.bonhomme2@wanadoo.fr
Marguerite Duras
C'est officiel, le Conseil d'Administration du lycée de Saigon a décidé lors de sa dernière réunion de proposer aux autorités diplomatiques françaises de prendre le nom de Marguerite Duras. Espérons que l'administration entérinera ce choix qui honore un grand écrivain et le pas qui porte son nom.
Prix Marguerite Duras
le prix Marguerite Duras 2009 a été remis par Pierre Bergé, Président de la Fondation Pierre Bergé Yves Saint- Laurent à Laurent Terzieff, homme de théâtre, comédien, metteur en scène.
05 octobre 2009
Foire aux plantes à Monteton
Durant toute la journée au gré des différents stands vous pourrez acheter, admirer et échanger diverses espèces de plants, vous faire conseiller auprès des professionnels et des spécialistes et déguster les produits de saison du terroir,
Surtout n’oubliez pas de venir avec votre citrouille un concours de la plus belle citrouille est organisé.
25 septembre 2009
Concerts Pro musica
SPLENDEURS DE VENISE aux XVIIIème et XIXème siècles
G.ROSSINI - Salve, o Vergine Maria - Pièces profanes
G.PUCCINI : Requiem
G. DE MARZI : - Signore delle Cime…
Vente de billets à l’avance Château de Duras Office de Tourisme de Eymet et sur place au moment du concert
24 septembre 2009
22 septembre 2009
Rectificatif du Comité des fêtes de Monteton
Cependant le dimanche 27 septembre Monteton organise depuis 7 ans une sympathique manifestation d'antiquité brocante de qualité et de professionnels où l'on pourra découvrir entre autre, son point de vue incomparable et sa table d'orientation.
L'entrée est gratuite.
Les restaurants Ô XIII clôchers et le château vous accueilleront pour vous faire découvrir leurs cartes.
21 septembre 2009
Dans les coulisses du lac de Lescouroux (article de Sud-Ouest)
Un site enchanteur
Ce site enchanteur, bien que fabriqué de la main de l'homme, respire la sérénité et occupe 125 ha de terrains, à cheval sur les départements du Lot-et-Garonne et de la Dordogne, le plan d'eau affichant une superficie de 112 ha. Construit en 1993 et 1994, le lac de Lescouroux, dont le volume stockage est de 8 300 000 m³ d'eau, sert à l'irrigation et à la ré-alimentation du Dropt. Ce lac, à usage agricole, est devenu, au fil des ans, un lieu de pêche géré par les deux départements limitrophes et un endroit de promenades bucoliques. Néanmoins, le promeneur du dimanche ne soupçonne pas que toute une infrastructure souterraine surveille et régule les débits de l'eau déversée dans la rivière, les mouvements éventuels de terrain, grâce à des capteurs situés de part et d'autre de la digue de retenue d'une hauteur de 20 m et de 540 m de long (la base de cette digue mesurant 170 m de largeur). Tout cela est géré, par télétransmission, depuis le site jusqu'au siège social de la compagnie d'aménagement des Coteaux de Gascogne située à Tarbes, suite à un contrat d'affermage conclu en 2001.
Les entrailles du lac
Un escalier, situé dans le local implanté au pied de la digue, amène le visiteur dans un immense tunnel en béton (éclairé par des néons) construit sous l'eau (perpendiculaire à la digue, la fin du tunnel se situe en Dordogne), dans lequel sont installées les vannes et la conduite d'eau en acier de 130 m de long et d'un mètre de diamètre qui permet la ré-alimentation du Dropt par l'intermédiaire de deux vannes. Ce tunnel sert également à entreposer les carottages de terre, issus de la construction de l'ouvrage, qui pourraient servir en cas de problème de mouvements de terrains, pour expertise éventuelle.
Insoupçonnables depuis l'extérieur, ces installations, dans les entrailles du lac de Lescouroux, laissent au visiteur une sensation étrange, si peu que l'on soit claustrophobe. La visite terminée chacun est retourné à l'air libre, ravi des explications fort intéressantes du président du syndicat André Lasserre.
- les élus ont fait leur journée du patrimoine à eux en l'avancant à ce jeudi. Une idée vient à l'esprit : pourquoi, l'année prochaine, ne pas ouvrir le site à l'ensemble de la population dans le respect des règles de sécurité évidemment lors des jourénes du patrimoine ?
- Un site enchanteur ? oui lorsque le lac est plein mais en ce moment, c'est plutôt le sahel après la sécheresse -toute proportions gardées- Il serait intéressant d'ouvrir un débat sur les raisons pour lesquelles il faut réalimenter le Dropt notamment en raison du type d'agriculture pratiqué en aval. Ne pourrait-on pas envisager une régulation différente qui préserverait cette réserve et ce paysage enchanteur plus longtemps en été ?
07 septembre 2009
Mariage de Laurent Bardes
Tous nos voeux de bonheur aux jeunes époux
Marché des Producteurs à Soumensac
04 septembre 2009
Pour un lycée Marguerite Duras à Saigon
1) La plus remarquable est sans doute l’adhésion à notre mouvement d’Emmanuelle Riva, qui a incarné le rôle principal du film culte Hiroshima mon amour. Comme chacun sait, ce film d’Alain Resnais est un des chefs d’oeuvre du cinéma français, et tire une grande partie de sa force des dialogues magnifiques de Marguerite Duras, et d’un scénario étrange et douloureux, conçu par elle également, où la double intrigue de Nevers et d’Hiroshima permet de mettre en parallèle la douleur de tout un peuple et la douleur d’une simple femme... Double martyre dénonçant l’oppression à quelque échelle qu’on la mesure, celle des ciseaux vengeurs de l’après-guerre ou celle de la nouvelle bombe qu’on essayait sur les vaincus... (Signalons d’ailleurs que l’année 2009 correspond au cinquantenaire de ce film, événement qui au Japon donne lieu à un colloque organisé en l’honneur de Marguerite Duras, à l’université de Tohoku, Sendai...) Je remercie donc très vivement Emmanuelle Riva du soutien qu’elle nous apporte, ainsi que Mme du Pasquier qui a su la contacter et obtenir son adhésion.
2) Le nombre de signataires s’élève aujourd’hui à 264 (et le nombre d’inscrits au groupe facebook « pour un lycée Marguerite Duras à Saigon » à 177) - soit près de 60 de plus qu’il y a un mois... Parmi ces nouvelles signatures (je m’excuse de ne pas toutes les mentionner) je remercie en particulier Hélène Bamberger, photographe qui a longtemps travaillé avec Marguerite Duras et grâce à qui il nous reste de très belles photos de ce « visage détruit ».
3) Je remercie également Pierre Assouline, Thierry Savatier, Sylvie Prioul, qui ont relayé l’appel à signatures dans leurs blogs respectifs du Monde ou du Nouvel Observateur, et me réjouis grandement de la signature de Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur...
4) On m’a signalé que je faisais peut-être preuve d’angélisme dans mon argumentaire en faveur de Duras, sur la question de l’anticolonialisme, qui n’a pas été aussi immédiat que je le laissais entendre... j’ai donc aménagé le point 6 de mon texte en conséquence... travailler, disait Michel Foucault, c’est entreprendre de penser autre chose que ce qu’on pensait avant... néanmoins, même en tenant compte des réserves que l’on doit aux faits (cette fameuse et mystérieuse cosignature de l’Empire colonial), il me semble que cela n’entame pas l’effet que produit l’oeuvre, l’oeuvre proprement dite, qui est à mon sens un effet éminemment moral, mais d’une morale qui serait comme le cri de la chair et non le résultat d’une pensée abstraite ou d’une idéologie... Marguerite Duras est tout le contraire d’une idéologue, son oeuvre parle bien plus haut, et l’attaquer sur le plan de ses erreurs et tatonnements idéologiques, puisqu’elle en a eu comme tout le monde, c’est finalement parler d’autre chose, parler dans le vide d’un débat d’opinions, parler de l’auteur peccable tout en restant sourd à la parole de l’oeuvre, la seule qui compte... je m’exprime sans doute confusément mais la chose est très claire en moi : certaines prises de position de Peter Handke, par exemple, me laissent parfaitement indifférent, ou plutôt ne m’intéressent pas (là où d’autres s’en scandalisent) car son oeuvre admirable, seule, me parle... ou pour prendre un exemple encore plus extrême, je peux lire Céline...
5) bref...
6) je remercie une dernière fois tous les nouveaux arrivés sur notre liste de soutien, parmi lesquels vous trouverez aussi l’arrière petit-fils de Victor Segalen, que j’ai croisé par hasard à Paris... Comme il y a un lycée Victor Segalen à Hong Kong, espérons qu’il y aura un jour un lycée Marguerite Duras à Saigon... Je vous tiens au courant
fabien giard
Ajouter votre nom à la liste de soutien en envoyant simplement un mail (indiquant nom, profession, lieu de résidence) à :
fabgia@free.fr
30 août 2009
La commune
24 août 2009
07 août 2009
02 août 2009
1ères Lectures de Duras
organise dans le cadre de ses rencontres d’auteurs
Les 1ères LECTURES DE DURAS
4 et 6 août 2009 21 h
Cour intérieure du château
Dans
4 août : Les Eaux et Forêts
6 août : Le Square
4 août 21 heures : LES EAUX ET FORÊTS, lecture-spectacle avec Marie-Christine Barrault Claire Deluca Jean marie Lehec
6 août 21 h : LE SQUARE, lecture à deux voix par Anouk Grinberg Didier Bezace
Réservations : 06 85 50 63 53
Bulletin municipal
Dans le même numéro, une information complète est donnée sur le budget communal qui dégage un excédent cumulé de plus de 50 000 €. Enfin, on y apprend, au travers d'un article très spirituel sur l'année scolaire à Soumensac, le départ de l'instituteur, François Hecquefeuille, qui est appellé à d'autres fonctions.
Tonneins en 1900
01 août 2009
Concert du 16 Août 2009 à Monbos
La Catalogne les a vu naître , se rencontrer , partager la même passion concernant la guitare et la scène dés l'âge de 8 ans . Les Conservatoires de Toulouse , d'Aubervilliers et de Paris leur ont permis d'acquérir la maîtrise de leur instrument et d' obtenir médailles d'or et premiers prix .
Leurs talents s'exercent aussi bien en jouant Scarlatti et Couperin que les folklores sud-américain et catalan. Composition de musique pour le théâtre et l'enseignement dans le Lot et les Landes complètent leur emploi du temps ainsi que l'enregistrement de disques .
Programme du concert: Scarlatti, Haydn, Couperin, Folklores sud-américain et catalan .
Prix des places : 12 euros adultes ; 6 euros étudiants et moins de 18 ans , gratuit pour les enfants jusqu'à 12 ans
Réservations possibles : au 0553588073 ou aemonbos@gmail.com
23 juillet 2009
Un véritable festival à Duras !
Concert
Lecture/Théâtre
Lecture/Théâtre
22 juillet 2009
Pour un lycée français Marguerite Duras à Saigon
Retrouvez les nombreux témoignnages et soutenez l'appel pour donner au lycée français de Saigon le nom de Marguerite Duras aux côtés de nombreux vietnamiens, français, amoureux de ce pays et de cette écrivain qui a fait traverser le monde au nom de DURAS :
18 juillet 2009
Foire aux vins de Sigoulès
A propos de la création de la ville de Duras
Ainsi Duras n’est pas une bastide mais un castelnau, autre type de ville neuve du Moyen Age. Le castelnau (« château neuf » en français du nord !), est un habitat groupé, près d’un château, créé par un seigneur pour se constituer une seigneurie c'est-à-dire un pouvoir sur une terre et des gens. Le château est préexistant à la ville et, dans le cas de Duras, il y a eu tranfert partiel de population et perchement de l’habitat, depuis une villa plus ancienne située à Saint Eyrard (ou Ayrard) au bas du côteau, à 800 mètres du nouvel établissement. La bastide est une ville neuve, le plus souvent créée par un roi ou un seigneur de haut rang, dans une frontière de peuplement, avec des fortifications mais pas forcément de château préexistant. Le plan, dans les deux cas est le même, rigoureusement quadrillé, avec une place « à cornières » pour le marché et une église qui, dans le cas du castelnau de Duras, est restée longtemps dans le château. L’ouverture sur l’extérieur semble ausssi plus limitée, dans le castelnau, à cause du château et de hautes muraille ; à Duras, seule la Porte de Haut (aujourd’hui porte de l’horloge), permettait l’accès à la ville depuis l’extérieur comme on le voit sur le plan cadastral de 1826, alors que Duras bénéficiait pourtant d’une excellente situation de carrefour ( ce n’est qu’au XVIIIème siècle que sera percée une nouvelle porte sur le versant nord moins abrupt, et sera pavé le chemin de la Fougassiére),
La villa de Saint-Eyrard est présentée comme un village d’environ 300 maisons, donné par le Comte de Poitou à Dieu et à Saint Pierre de La Réole. Mais ce n’est pas une sauveté, c'est-à-dire, là encore, un village neuf créé à l’abri d’une abbaye ou d’une église ; il est beaucoup plus ancien, vraisemblablement d’origine mérovingienne, comme son nom semble l’indiquer ainsi que le sarcophage et la clé en bronze trouvés en ce lieu et conservés au musée du château. Saint-Eyrard « est né sans doute du démembrement de la paroisse voisine de Sainte-Foy-la-Petite qui se dresse encore à 3 km. environ à l’est de la ville de Duras, dédiée donc à la martyre d’Agen et où de nombreux vestiges gallo-romains ont été repérés. « Il s’agit dans les deux cas d’exemples typiques de sites gallo-romains de la rive droite du Dropt, sur un versant du plateau, à l’abri des inondations, près des sources et, avec une excellente exposition ». La carte ci-dessous, montre la migration de la paroisse et de son église avec démembrement de Sainte-Foy-la-Petite vers Saint-Eyrard, puis de celle-ci vers le castelnau de Duras; le plan cadastral de 1826, décrit bien la migration intra-muros de la chapelle Sainte-Marie-Madeleine, du château (où elle se situait au devant, du côté du midi, après une première migration semble-t-il), vers la ville en 1655, puis, après sa destruction pendant la révolution, vers le lieu actuel sur l’emplacement du temple protestant. Il y aurait eu, avant le XVIIème siècle, une église Notre Dame dans la ville, sur la place près de la Porte-de-Bas, qui aurait été détruite par les protestants, ce que commémorerait la croix actuelle. Un prieuré se maintint cependant dans la ville, qui « est attesté en 1272 et percevait, toujours au nom du prieur de La Réole, des cens et dîmes, dans le castelnau et dans la paroisse de Saint Eyrard, droits qui passèrent au seigneur de Duras à la fin du XIVème siècle ». Il se situait au sud-est de la ville, à l’emplacement de l’ancienne gendarmerie.
La carte est intéressante car elle montre aussi la frontière entre les deux diocèses qui coïncida longtemps avec la frontière entre les deux puissances politiques régionales : l’Aquitaine à laquelle appartenait Duras et l’évêché d’Agen, et la Gascogne où se trouve l’évêché de Bazas dont relève La Réole, la deuxième ayant été intégrée dans la première en 1058, donc avant la création du castelnau de Duras (1137), à la suite d’une succession dynastique féminine compliquée. Bien que généralement la limite entre les deux duchés, se situait à la Garonne, il y avait une extension gasconne vers le nord à la hauteur de La Réole, qui apparaît comme la tête de pont des comtes-marquis de Gascogne, sur la rive nord de la Garonne, dernier passage à gué avant l’estuaire, avec un marché et une route pour le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. C’est d’ailleurs le comte-duc Guillaume-Sanche (ou Sanz) qui en 977, réorganisa l’ancienne abbaye de Squirs, détruite par les Normands et devenue La Réole (la règle) après l’adoption de la règle de Saint Benoît avec son rattachement à l’abbaye neustrienne de Fleury-sur-Loire ; il en fit une forteresse avec des moines-soldats, pour lutter contre les Normands, consolida le bourg et le marché. Son frère, Gombaud, évêque de Bordeaux, aurait établi ou rétabli les droits du prieuré sur celui de Saint Eyrard, villa très ancienne. M. Clemens souligne en conclusion, que «la fondation de Duras marque, comme celle de Castillonès et de Casteljaloux, la fusion d’une frontière religieuse et politique avec une « frontière » de peuplement, instaurant, au moins pour l’habitat et les frontières de l’Agenais, une véritable rupture avec l’Antiquité et le haut Moyen Age. La naissance et la survie de la ville de Duras restent attachées aux initiatives de la famille de Bouville » (qui ont hérité des Bezaume au XIII ème siècle) qui ont réussi à maintenir pour la ville un arrière-pays conséquent, en dépit des convoitises du bayle et des « gens» de la nouvelle bastide royale de Sainte-Foy-la-Grande, devant être associés aux Durfort dans l’histoire de Duras ».
Jeanine Brisseau Loaiza
Pau.
17 juillet 2009
Marché des Producteurs à Soumensac
Concerts de l'ensemble MUSICA NOBILE
Une promenade musicale autour du XVII° siècle.
Réunissant une chanteuse soliste et des instrumentistes spécialisés dans l’interprétation de la musique ancienne, l’Ensemble MUSICA NOBILE s’attache à mieux faire connaître ou découvrir le riche répertoire musical de la Renaissance et de l’époque Baroque (du 16° au début du 18° s.).
Le programme proposé cette année associe les œuvres de musiciens importants ou représentatifs de cette période (MONTEVERDI, DOWLAND, CACCINI, BOISMORTIER) à deux auteurs à découvrir, Louys de MOY et Enrico RADESCA, dont les œuvres seront vraisemblablement jouées pour la toute première fois dans notre région depuis leur création dans la première moitié du XVII°s.
Pour ce programme original, qui associera des œuvres vocales accompagnées et des pièces purement instrumentales, l’Ensemble MUSICA NOBILE sera composé d’une Chanteuse soliste, de deux Violes de Gambe et d’un Luth - ou d’un Théorbe - une formule voix-instruments dont les riches teintes sonores et la grande souplesse sont particulièrement adaptées au répertoire de cette période.
Ensemble MUSICA NOBILE
Chantal DAGUERRE – chant
Marie-Anne DUC - basse de viole
Jean DOMENECH DE CELLES - violes alto et ténor
Jean-Louis DAGUERRE – luth et théorbe
*
CONCERT
*
Contacts : 05 53 63 02 94 / 06 79 28 21 93 marie-anne.d@wanadoo.fr
Concert de l'église de Monbos (Thénac) Mardi 14 juillet à 17 h
Grande affluence pour le concert du duo Papadopoulos. Dans une église de Monbos pleine à craquer. Des auditeurs étaient même installés dans le choeur, les Papadopulos ont magistralement interprêté deux oeuvres particulièrement originales de Grieg et de Ravel : il fallait entendre l'andante doloroso de Grieg et le Blues de Ravel avant que ne se déroule Stenhammar. Standing ovation à la fin du concert.
Concert de prestige du Duo Papadopoulos Dimitri et Marie-Claudine , piano et violon
leurs talents immenses déjà reconnus sur de nombreuses scénes européennes , leur jeunesse et les nombreux prix récoltés dans les Conservatoires de France et d' Allemagne en font des interprétes exceptionnels dans un répertoire original :
de grands compositeurs du Nord de l'Europe : Wilhem Stenhammar ( 1871-1927) considéré comme le meilleur pianiste suédois de son époque , Edward Grieg ( 1843-1907 ) le symbole de la musique norvégienne, associés à Maurice Ravel (1875-1937 ) le plus classique des créateurs modernes français .Nous goûterons trois sonates pour piano et violon alliant virtuosité et émotions .
Site des artistes : http://www.dimitripapadopoulos.fr/
Aprés le concert, rencontre et apéritif avec les musiciens .
Prix des places : 12 euros adultes, 6 euros étudiants et moins de 18 ans,
gratuit pour les enfants jusqu'à 12 ans .
Organisateur : les Amis de l'église de Monbos
09 juillet 2009
Animations de l'été
Moulin de Cocussote à Saint-Pierre-sur-Dropt : barrage, chute d'eau, musée des pêches ; ouvert du mercredi au dimanche ou sur rendez-vous au 05 53 83 83 44 ou au 06 74 16 46 82.
Le château de Duras : de 10 h à 19 h. Tél. 05 53 83 77 32
Musée de Soumensac : musée de l'outil, musée de la poupée de porcelaine ; ouvert tous les jours sauf le lundi, de 15 heures à 19 heures. Tél. 05 53 93 85 46 ou 06 81 70 45 05
L'atelier de l'horloge à Duras : sculptures et peintures sur la culture animiste.
Sur rendez-vous au 05 53 93 52 56 ou au 06 76 04 04 39
Moto Sport Loisirs à Saint-Sernin-de-Duras : balade ou randonnée en moto ou quad. Tél. 05 53 94 18 68 ou 06 85 95 17 01.
Vols en mongolfières : association Entre ciel et terre (Michel Chateau), tél. 05 53 89 01 25 ; Michel Pazzaïa (tél. 05 53 94 78 57) ; domaine de Durand (Michel Fonvielhe, tél. 05 53 89 02 23).
Cyclotourisme et location de vélos : cinq circuits cyclotouristiques en Pays du Dropt, s'adresser aux cycles Darocha, tél. 05 53 83 71 54 ou 06 85 58 65 29.
Les centres équestres : les Ecuries du Dropt à Saint-Pierre, tél. 05 53 83 84 14 ; l'Espace Cheval blanc à Loubès-Bernac, tél. 05 53 79 78 55 ; le Centre équestre de 1000 pieds, à Savignac-de-Duras, tél. 05 53 20 28 33 ou 06 12 72 30 83 : la Route équestre du Pays du Dropt (rando-séjour à la semaine), tél. 05 53 93 71 18.
30 juin 2009
24 juin 2009
Marché des producteurs sur les Promenades à Soumensac
Le choix de la qualité
Très fréquentés, les marchés de Soumensac attirent une clientèle de plus en plus séduite compte tenu de la qualité des produits proposés (légumes bio, confits de canards, pain, escargots, pâtisseries, vins, potimarron, etc.) dont les producteurs sont identifiés par une démarche de qualité.
Les dimanches 12 juillet et 23 août, en plus du marché, aura lieu une journée de l'artisanat (fabrication de bouyricou, potiers, souffleur de verre, forgeron cordier, ferronnier, etc.).
Dimanche 19 juillet, le marché accueillera Myster Yürgen (magicien) ; le 2 août, le marché sera animé par une fanfare, et le 16 août par Jean-Luc Vogler (accordéoniste).
Cette année, l'association innove dans la mesure où la vaisselle proposée aux visiteurs sera compostable grâce à des appareils installés sur le site des marchés de producteurs, une démarche qui va pleinement dans le sens de la protection de l'environnement, et également une sensibilisation de tout un chacun aux problèmes environnementaux pour les générations actuelles et futures.