25 janvier 2011

Le château de Duras n'est plus un site majeur d'Aquitaine

Duras décl

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Extrait du journal SUD-OUEST du 24 janvier

Le château n'a pas été retenu pour intégrer le programme régional d'aides

 Le château de Duras bénéficiait du label Site majeur d'Aquitaine depuis 2003.  Photo J. G.

Le château de Duras bénéficiait du label Site majeur d'Aquitaine depuis 2003. PHOTO J. G.

Elles sont huit. Huit destinations phares du tourisme en Aquitaine, choisies fin décembre par le Conseil régional pour intégrer la session 2010-2013 du programme des sites majeurs mais Duras est resté à la porte comme le dit le journal Sud-Ouest qui s'interroge :

"Pourtant, la forteresse a appartenu, entre 2003 et 2009, à la précédente sélection des sites majeurs. Ses administrateurs en avaient profité pour réviser le circuit des visites, créer une boutique et mettre en place un système d'audioguides. Alors, la qualité de la prestation duraquoise aurait-elle baissé au point que le Conseil régional en vienne à déclasser le château ?"

« Rien à voir », clament haut et fort le maire de Duras, Bernadette Dreux, et Marie-Christine Chaugier, conseillère municipale en charge de la direction du château. Simplement, depuis 2003, la concurrence s'est accrue...La Région a probablement voulu élargir le programme des sites majeurs à de nouveaux lieux, soupçonne Madame le maire. Mais ce n'est qu'une hypothèse. Nous sommes un peu dans le flou. Nous comptons d'ailleurs prendre contact avec Bordeaux pour en savoir un peu plus. »
« Nous sommes déçus, bien sûr, convient sa conseillère que notre idée de "cinéscenie" n'ait pas été retenue. Mais nous ne connaissons pas les autres dossiers. Dans ces conditions, il est difficile de juger." déclarent-elles dans le Sud-Ouest lundi 24 janvier

RAPPEL des aides de la Région et des règles de financement d'un site mùajeur.
Restauration, valorisaton du patrimoine, signalétique d’interprétation (études et travaux) :
Participation régionale maximum de 25 % du coût H.T. d’un montant de dépenses éligibles non plafonné
Actions d’accompagnement (études et travaux) :
Participation régionale maximum de 25 % du coût H.T. d’un montant de dépenses éligibles non plafonné
Animations (évènementiel de dimension régionale) :
Participation régionale maximum de 25 % du coût T.T. C. d’un montant de dépenses éligibles plafonné à 40 000 €
Ingénierie (salaire et charges pendant 3 ans)
Participation régionale maximum de 30 % d’un montant de dépenses éligibles plafonné à 50 000 €
Promotion et communication (études, outils et éditions)
Participation régionale maximum de 25 % du coût H.T. d’un montant de dépenses éligibles plafonné à 50 000 €

Les activités commerciales ont bien été développées. Les bonnes volontés ont été nombreuses. On peut cependant s'interroger sur l'animation du château qui ne semble pas avoir été à la hauteur du lieu et du label qui lui avait été attribué. Un monument historique de cette qualité n'est pas une vulgaire salle polyvalente qu'on peut apprêter et louer pour des mariages. Il a manqué une ligne de programmation et des spectacles de qualité de dimension régionale. Progressivement cela s'est ressenti sur la baisse des activités, notamment pendant l'été : les concerts, les lectures théâtrales, les opéras se sont fait beaucoup plus rares, voire ont  quasiment disparu, comme en 2010, pendant le plein de la saison touristique. Enfin les nombreuses salles proposées à la visite continuent de rester désespérément vides ne sachant pas comment tromper l'ennui des visiteurs guidés par le seul bruit de leur pas monotone le long des murs nus. Pourtant quel lieu, quelle vue, quel nom !

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